Yayoy Kusama (photographe ?) - 'Horseplay' at Woodstock - 1965
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(à egarder sans le son, la musique est atroce)
Luiz Antonio Alencastro Gasparetto est né à São Paulo le 16 août 1949, dans une famille de modestes immigrés italiens. Ses parents, Aido et Zibia l'élèvent dans la doctrine spirite, ce qui permet à ses proches de reconnaitre les aptitudes médiumniques de l'enfant. A l'âge de treize ans, il peint un superbe tableau qu'il affirme avoir fait sous l'influence de l'esprit de Claude Monet. On l'amène alors voir le célèbre médium Chico Xavier devant lequel il exécute une quinzaine de tableaux. Luiz affirme que les oeuvres qu'il réalise sont la manifestation depuis l'au-delà de l'esprit de célèbres peintres tels que Claude Monet, Léonard de Vinci, Michel Ange, Toulouse-Lautrec, Modigliani ... etc.
On reconnaît dans les tableaux de Luiz le plus pur style de leurs auteurs supposés. Chaque peinture possède les caractéristiques, les techniques, les couleurs et la signature exacte d'un artiste célèbre décédé. À son vingtième anniversaire, Luiz avait déjà produit plus de 2400 toiles censées provenir d'artistes du passé. Luiz ne met que quelques minutes à réaliser une œuvre complète les yeux fermés. Il peint parfois en même temps deux tableaux de style très différent. L'un avec la main gauche et l'autre avec la main droite, toujours sans regarder. Luiz a donné gratuitement l'intégralité de ses toiles à des œuvres de charité.
Mais la mémoire n’est qu’une feuille d’automne qui murmure un instant dans le vent et puis se tait.
in Epilepsie force douze
Vous cousez sur ma peau
Des mots
Rauques et blêmes
Ça fait des entailles partout
Je les lèche
in Lettres bohémiennes
(c)Pier Nello Manoni, Volterra
Nannetti Oreste Fernando - N.O.F.4 (1927-1994)
Inscriptions gravées (1959-1961/1968-1973)
Façade de l’hôpital psychiatrique de Volterra (Italie)
Fernando Oreste Nannetti est né à Rome, en Italie, de père inconnu. Après avoir suivi l’école primaire, le jeune garçon est accueilli dans une institution de charité, avant d’être placé, à l’âge de dix ans, dans un établissement psychiatrique pour mineurs. Suite à une maladie touchant la colonne vertébrale, il est transféré dans un hôpital où il est soigné durant deux ans. Plus tard, il semble qu’il ait travaillé comme électricien. En 1956, Nannetti est arrêté pour outrage à agent de la fonction publique, puis interné la même année à l’hôpital psychiatrique Santa Maria della Pièta, à Rome. Il est alors diagnostiqué, à l’âge de vingt-neuf ans, schizophrène. Deux ans plus tard, en 1958, il est transféré dans l’hôpital psychiatrique de Volterra, en Toscane. Alors qu’il est très loquace et parle jour et nuit durant sa période d’internement à Rome, à Volterra, il est taciturne et solitaire, et n’a de contact avec personne, sauf avec Aldo Trafeli, un infirmier. Nannetti s’exprime en revanche sur les murs extérieurs de l’établissement – Le pavillon Ferri – qu’il emploie comme support à ses écrits. En 1973, il est accueilli à l’Institut Bianchi, toujours à Volterra, puis quelques années plus tard, dans une autre structure hospitalière de la ville où il réside jusqu’à son décès.
Fernando Oreste Nannetti est l’auteur d’une œuvre scripturale gravée sur les façades de l’hôpital psychiatrique de Volterra, en Italie, où il est interné. Il se dit en relation avec des ondes électriques et magnétiques et rapporte, au fil des jours, les nouvelles qu’il reçoit par télépathie.
Ses textes, dont la graphie rappelle l’écriture étrusque, révèlent un monde stupéfiant, entre rêve et réalité, science et imaginaire. Fruit d’un travail s’étendant sur neuf ans, de 1959 à 1961, puis de 1968 à 1973, cette création monumentale mesure soixante-dix mètres de long et se déploie sur plusieurs murs de la cour intérieure de l’établissement.
Lors de la promenade quotidienne autorisée aux patients, Nannetti grave des écrits dans la pierre, à l’aide de la boucle métallique de son gilet, pièce de l’uniforme que revêt chaque patient. L’auteur commence toujours par tracer un grand rectangle sur les façades, comme une page vide de son « livre de pierre », avant d’y inscrire des extraits de journal intime, des énoncés biographiques, des inscriptions faisant allusion à la guerre et des évocations de lieux et de personnages imaginaires.
Source du texte : http://www.artbrut.ch/fr/21004/1018-2/auteurs/nannetti--fernando-oreste
Défaite, ma défaite, ma compagne audacieuse, Tu entendras mon chant, mes cris et mes silences, Et nul, à part toi, ne me parleras du battement d'ailes, Et de l'agitation des mers Et des montagnes qui brûlent dans la nuit. Et toi, seule, grimperas les chemins escarpés et rocheux de mon âme.
Défaite, ma défaite, mon courage immortel, Toi et moi rirons ensemble avec la tempête. Et ensemble nous creuserons des tombes pour tout ce qui meurt en nous. Et nous nous tiendrons face au soleil avec obstination Et nous serons dangereux.
in Le fou
et aucune peur
aucun désir
être simplement là
recevoir
donner
participer du tout et du rien
être harmonie et chaos
plénitude et néant
Défaite, ma défaite, mon épée brillante et mon bouclier,
Dans tes yeux j'ai lu
Que celui qui cherche le trône se rend lui-même esclave,
Et celui qui veut être compris se ravale
Et pour scruter le fond d'un être il nous faut atteindre sa plénitude
Et tel un fruit mûr tomber et être consommé.
in Le Fou
Victor Simon (1903-1976), peintre-médium, guérisseur
http://victorsimon.nexgate.ch/index.html