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CATHY GARCIA-CANALES - Page 1165

  • Gérald Bloncourt, un demi-siècle de mémoire ouvrière

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    Exposition à Poitiers du 7 février au 20 mars 2014 


     

     


    portrait-de-gerald-bloncourt-2010.jpgGérald Bloncourt est né à Bainet, en Haïti, le 4 Novembre 1926, d'une mère française et d'un père guadeloupéen. Peintre et graveur, il est l'un des sept fondateurs du centre d'Art haïtien avec Dewitt Peters. Il est actuellement l'un des derniers survivants témoin de l’explosion Peintres du merveilleux. Un des leaders, aux côtés de Jacques Stephen Alexis, des « Cinq Glorieuses », journées révolutionnaires qui entraînent la chute du gouvernement Lescot. Expulsé du pays, il part pour la France, après un séjour en Martinique, et poursuivra la lutte contre la dictature haïtienne. Dès 1947- Membre du parti communiste français (PCF), Gérald Bloncourt débute une carrière de reporter photographe (en 1948) au journal L’Humanité, à La Vie ouvrière et à L’Avant garde. Devenu reporter-indépendant en 1967, Gérald Bloncourt a réalisé de nombreux reportages très complets sur la condition ouvrière notamment sur la vie quotidienne aux usines Renault, à Boulogne Billancourt, sur les mineurs, sur les habitants des bidonvilles, sur les Portugais et sur la révolution des Œillets (en 1974). Créateur en 1980 des « Editions Murales », livre muraux itinérants, il organise plus de 500 rencontres à travers la France dans les Comités d’Entreprises, les centres Culturels et les MJC, pour y exposer ses œuvres et débattre de l ‘ « écriture photographique », véritables campagne de « désanalphabétition » de ce moyen de communication visuel. Retour en Haïti le surlendemain de la chute de la dictature de Duvalier. Il fera 9 voyage entre 1986 et 1991- Président « COMITE DES LIVRES » il participe à la collecte de plus d’un million d’ouvrages en France à destination d’Haïti. En juin 1994, il s'est vu décerner le 1er Prix pour l'ensemble de son œuvre au iiè Salon d'Art Contemporain de Le Mée. Bibliographie : La peinture haïtienne, avec Marie-Josée Nadal-Gardère (documentaliste), Paris, éditions Nathan, 1986 et 2ème édition en 1987 ; Yeto, le Palmier des neiges Paris, éditions Deschamps, réédition chez Arcantères éditeur à Paris, 2003 ; Le regard engagé : parcours d’une franc tireur de l’image, avec Boris Dänzer-Kantof, Paris, éditions Bourin, 2004, Les Prolos, avec Mehdi Lallaoui, Au nom de la mémoire, 2004 ; Message de la Tempête, André Breton et la révolution de janvier 1946 en Haïti, avec Michael Löwy , Paris, éditions Le temps des Cerises, 2007 et de nombreux essais poétiques : Dialogue au bout des vagues, J'ai rompu le silence, Poèmes sahariens, Retour d'exil, J'ai coupé la gorge au temps, etc... (Publiés aux Editions dela Machette –Haïti et dans de nombreuses revues- entre 1949 et 2007).  Il est l’invité de nombreuses émissions de radios et de télévisions tant en France qu’à l’étranger. Plusieurs films concernant son travail ont été diffusés notamment sur France 3. (Source : Nouveaux Délits n°29, juillet 2008)

     

     

     

    Ses sites : http://www.bloncourt.net/ et http://bloncourt.over-blog.net/

     

     

     

     





  • Laurence Demaison - de la série "Pluies" - 2012

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    Laurence Demaison, photographe et dessinatrice née en 1965 à St Julien en Genevois.

    Son travail photographique est exclusivement constitué d’autoportraits de 1993 à 2009. Depuis 2010 elle utilise occasionnellement mannequins ou poupées. Les techniques utilisées – prise de vue, développement, tirage – sont argentiques et réalisées par l’auteur. Aucune manipulation particulière n’intervient au-delà de la prise de vue (sauf inversion chimique des films pour certaines séries).

    Quant à ses dessins, ils sont d'une violence surprenante qui semble raconter beaucoup d'indicible...

    Vit à Strasbourg avec le photographe Patrick Bailly-Maître-Grand. Patrick Bailly-Maitre-Grand est physicien, chimiste, plasticien, photographe français, né le 1er février 1945 à Paris

     

    http://www.laurencedemaison.com/

  • Lauren Semivan

     

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    Wishbone 2012

     

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    Bones 2012

     

     

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    June 25, 2013

     

     

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    The Storm 2013

     

     

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    The Waves 2012

     

     

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    Black and White Rabbits - 2008

     

     

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    Mirror 2010

     

     

     

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    Penelope Weaving - 2011

     

     

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    Landscape with Alison - 2009

     

     

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    James River 2011

     

     

     

    Photographe américaine née en 1981 à Détroit où elle vit et travaille.

  • Erolf Totort - Ava

     

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    Elle voulait la lune

     

     

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    À la Comédie Française avec Ava

     

     

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    Ava t'attend, tag sur A nous Paris

     

     

    Ava vit avec son clan de chasseurs cueilleurs, entre la Loire et les Pyrénées, il y a 22 000 ans. Ils suivent les saisons et les animaux. Ils croient en la Grande-Mère, Déesse omnipotente. Ils ne savent pas comment on fait des enfants, ils font l’amour pour le plaisir, comme ils mangent ou dorment. Ils ont une vie rythmée et paisible, depuis longtemps.

    Ava écrit nuit après nuit dans son journal.
    Ava se pose les premières questions.
    Ava tente un calendrier pour marquer le temps.
    Ava trace, marque, dessine, sculpte.
    Ava, croit, rêve, transgresse, doute, aime…
    Adama, un Chasseur inconnu, reste quelque temps avec eux.
    Ava tombe amoureuse de lui, mais elle n’a pas de référence, le couple n’existe pas encore.
    Adama part souvent chasser.
    Ava reste seule, et pense à lui, cogite, s’interroge, fantasme sur ce chasseur qui envahit son esprit.

    Extrait du « Journal intime d’une femme de cro-magnon »
    Erolf Totort

     

     

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    Une danse pour les 10 ans de la librairie-galerie Violette & Co (eau-forte )

     

     

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    Ava à la plage, 2012

     

     

    Erolf Totort, né en mai 1969, iconograffite faiseuse d'images (gravures, peintures, dessins, objets, installation), cherche le sens de la vie au fond des grottes. Elle nous invite dans sa Grotte Nomade à jouer avec le noir. Ava, femme préhistorique nous accompagne, en dévoilant son journal intime, il y a 22 000 ans.
     
     
     

     

     

     

     

     

     

  • Jules Gervais Courtellemont - Autochromes

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    Le Mausolée des Derviches touneurs, à Koniah

     

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    Damas, l'heure violette - 1910

     

     

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    Damas, les teinturiers font sécher sur une terrasse au soleil les pièces de cotonnades bleues

     

    Jules Gervais Courtellemont (1863-1931). Photographe et éditeur, ami de Pierre Loti, d’Auguste Rodin, d’Albert Kahn. Il consacra l’essentiel de sa vie à parcourir le monde, et plus spécialement l’Orient. De ces nombreux voyages, il rassembla une importante collection de photographies, essentiellement des autochromes. C’est dans les années 1880, en Algérie, qu’il acquiert la pratique de la photographie, voyant par ce médium l’outil le plus adapté pour « reproduire fidèlement les splendeurs du passé et le pittoresque du présent ». De ce fait, il se lancera d’ailleurs dans la publication d’une revue à partir de 1889 ; L’Algérie artistique et pittoresque. La première découverte de l’Orient pour Jules Gervais-Courtellemont s’effectua quelques années plus tard, en 1893. De Paris à Jérusalem via Constantinople, il traversa les pays avec pour unique regret de ne pouvoir rapporter que des clichés en noir et blanc. Ainsi, dès la démonstration du procédé de l’autochrome par les frères Lumière en 1907, il entreprit immédiatement le même voyage avec son épouse , rapportant cette fois-ci les premières Visions d’Orient colorées. Face aux succès que remportèrent ses témoignages photographiques en couleurs, lui et sa femme entreprirent de parcourir le monde, afin de constituer une collection importante d’autochrome . Ils parcoururent l’Algérie (1911, 1912), la Tunisie (1911), le Maroc (1921), l’Espagne (1911, 1914), l’Italie et les Indes (1913), le Japon et le Tibet. Converti à l’Islam, Jules Gervais-Courtellemont ramena des photographies inédites de la Mecque en 1896, publiées dans L’Illustration en 1897. Jules Gervais-Courtellemont photographia également la Première Guerre Mondiale avec des scènes reconstituées dans les tranchées après-guerre, ainsi que des clichés sur les troupes coloniales. La majorité de l’œuvre photographique de Jules Gervais-Courtellemont est conservée à la Cinémathèque Robert-Lynen de la ville de Paris.

    (Source : Maison de la Photographie)