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CATHY GARCIA-CANALES - Page 1335

  • Mes 40 éditos de la revue Nouveaux Délits

    Vient de paraître

     

    Un Tiré à Part regroupant les 40 éditos que j'ai écrit pour la revue Nouveaux Délits depuis sa création en 2003. Un tirage avec illustrations, limité et numéroté, et ma signature sur chaque exemplaire.

     

    Plus d'infos ici :

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2011/03/19/la-revue-nouveaux-delits-fete-ses-40-editos.html

  • Atelier de Création Littéraire et Ludique

    proposé par l'Association Nouveaux Délits

     

    animée par moi-même
      
    ATTENTION L'ATELIER EST REPORTÉ, vous pouvez toujours vous inscrire, il reste des places, merci. La date sera fixé prochainement, si vous avez des préférences, c'est le moment de proposer.
     
     
    Ouvert à toutes et à tous, de 14 à 99 ans, nul besoin de savoir quoi que ce soit, ni même d'avoir déjà écrit, juste avoir envie de s'amuser avec la matière des mots, dans un esprit de détente et de non-compétition.
     
    Je vous proposerai des jeux qui vous amèneront à des créations poétiques, sans autre effort que l'amusement et la bonne humeur. Ces jeux sont aussi des outils que vous pourrez vous approprier pour approfondir, si vous le souhaitez, et démarrer un travail plus personnel.
     
    L'association fournira les feuilles, mais pas les crayons.
     
    Le samedi 9 avril  de 15 h à 17h30, à la Salle de la Fourdonne à St Cirq-Lapopie.
     
     
     
    Tarif : 7 € pour les adhérents et 10 € pour les non-adhérents.
     
    Sur inscription (envoyez un mail à nouveauxdelits@orange.fr). Maximum 10 personnes.
     

     

  • Graminées

     

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    GRAMINÉES

     

    graminées
    belles sauvages
    en vases pelouses
    échevelées
    tiges folles
    fruits secrets

    graminées
    striant le ciel
    cordes de violon
    détachées
    qui s’en vont jouer
    l’air du vent

    graminées
    partitions célestes
    quand je me roule
    a vos pieds
    permettez que je vole
    un peu de vos parfums

    graminées
    qui font le pain
    la galette
    le ventre plein
    depuis que les hommes
    vous ont cultivées

    graminées
    incendie de sève
    où je marche
    comme sur des braises
    dans le crépitement
    des sauterelles
    graminées
    innombrables
    en fouets, en plumes
    en aigrettes
    et même en étoiles

    la nuit vous respire
    et vous fait transpirer
    et galope entre vos jambes
    la multitude des prés

    graminées
    je vous aime
    je vous le dis
    je vous aime

    Cathy Garcia, le 23 février 2011

     

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    Photos de l'auteur 

    Reproduction interdite sans autorisation

     

  • Poésie érotique

    Quelques escapades érotiques ou plutôt un patchwork d’humeurs, regards, réflexions, émotions, autour du sexe… avec qqs jolis cadeaux comme des inédits d’Agnés Rosse et Pierre Tilman.


    Les textes sont dits par Any Mendieta et Catherine Bourzat et par ordre d’écoute sont de :
    Dieu s’est dit : Pierre Tilman / Chant grégorien
    C’était trop : Pierre Tilman / Louis Sclavis
    Avec lui : Agnés Rosse
    Autoroute : Cathy Garcia / C. Jonio
    Allez copulez maintenant : Cathy Garcia / Jean Sébastien Bach
    Il regarda : Pierre Tilman/ Andy Hemler et Denis Badault
    Poème érotique : Georges Bataille / Gilles Dalbis
    Les délices du pardon : Marcel Mariën / Gilles Dalbis
    Harmonieuses épousailles : François D’Alayrac et Marion Lubreac / Louis Sclavis
    La fête au château : Cathy Garcia / Denis Badault
    Joli : Pierre Tilman
    La chèvre de Mr Seguin : Pierre Tilman et Agnés Rosse / Art Ensemble of Chicago
    Un problème : Pierre Tilman / Ligetti
    Ecoute : Christian Bobin / Aurélien Besnard, Denis Fournier, Patrice Soletti
    Cinq petits doigts : Anne Archet
    Ensemble : Pierre Tilman / Aurélien Besnard, Denis Fournier, Patrice Soletti
    Fascination du feu : Marion Lubréac / Louis Sclavis
    A la table de fête : Brigitte Broc / Frédéric Chopin
    Ode aux cieux : Caroline Legault / chant grégorien
    Les chants sont de Zoufris Maracas, Elise Caron, Hélène Breschand

    à écouter ici :

    http://cfmradio.fr/podcast/poesie-erotique%E2%80%A6/

     

     

     

     

     

  • Croquée par Jacques Basse

    Par peur que le dessinateur ne me vole mon âme peut-être, je me suis esquivée plusieurs fois déjà, j'avoue, mais tout de même, c'est du beau travail que celui de Jacques Basse et une belle oeuvre de passion et de mémoire qu'il construit là, à coup de crayons et donc me voici dans "Les visages de poésie" numéro 5.

     

     

  • Celle qui manque, lu par Stéphane Beau

    Un bel article de Stéphane Beau sur le Grognard à propos de Guillaume Siaudeau et
    Quelques crevasses, le recueil qu’il vient de faire paraître aux éditions du Petit Véhicule et moi-même et Celle qui manque, tout juste paru donc chez Asphodèle.
      
    à lire dans son intégralité ici :http://legrognard.hautetfort.com/archive/2011/02/08/les-crevasses-ne-manquent-pas.html

    (...)

    C’est par le biais d’une publication chez Asphodèle que j’ai découvert Guillaume Siaudeau, et c’est chez ce même éditeur que j’ai le plaisir de retrouver Cathy Garcia, poétesse dont tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu à la poésie contemporaine connaissent forcément le nom. Son dernier né ? Celle qui manque.

    A première vue, rien n’est plus éloigné de l’écriture de Guillaume Siaudeau que celle de Cathy Garcia. Alors que le premier semble porter sur la vie un regard doux et paisible, Cathy Garcia mène un combat sans pitié contre elle-même. Si j’ai parlé de « sourire » pour Guillaume Siaudeau, il convient plus de parler de « cri » à propos de Cathy Garcia (on retrouve d’ailleurs le célèbre personnage de Munch dans un de ses collages qui illustrent le volume). Même l’acte d’écrire, loin d’être l’expression d’une joyeuse harmonie, est chez elle bien souvent un aveu d’impuissance : « Ecrire. Ecrire quoi ? Tourner, tourner la même soupe, une connerie christique s’imaginant offrir ses tripes. Manquer de pudeur ? Mais c’est bien pire que ça ! Montrer ses fesses, sans culotte, certes c’est osé, mais les montrer sans peau ? ».

     

    Et pourtant, malgré les différences de styles et de tonalités, Guillaume Siaudeau et Cathy Garcia se retrouvent sur l’essentiel : la sincérité et l’honnêteté. Aucun des deux n’écrit pour la gloire : s’ils se remettent à l’ouvrage chaque jour c’est parce que la béquille des mots leur est indispensable pour colmater les brèches de leurs crevasses intimes. Tous deux n’écrivent pas pour écrire, mais pour vivre, tout simplement. « Vivre et justifier quoi ? » Nous demande Cathy Garcia, avant de répondre pour nous : « Rien. Nothing. Nada. »

     

    Stéphane Beau

  • Celle qui manque lu par Ile Eniger

    "Celle qui manque" - Cathy Garcia

    Éditions Asphodèle - Collection Minuscule - 7 Euros

     

    Aux Éditions Asphodèle, ou chez l'auteur, un petit livre qui en dit long !

    Je vous le recommande.

    L'écriture de Cathy Garcia se passe des stratégies du joli langagier pour offrir un cri brut et personnel qui en dit plus que tous les ronds de jambes inutiles. C'est un grand plaisir de recevoir la belle écriture de "Celle qui manque".

      Ile Eniger

      

     

     

  • Des gribouglyphes plein le Microbe

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    Au sommaire de ce n° donc

    Collages de Cathy Garcia

    Nicolas Brulebois
    J
    ean-Marc Couvé
    A
    nna de Sandre
    É
    ric Dejaeger
    P
    atrick Frégonara
    A
    ntoine Geniaut

    Isabelle Jarlin
    R
    oger Lahu
    P
    ierre Mainguet
    C
    armelo Marchetta
    M
    urièle Modély
    Jany Pineau
    T
    hierry Roquet
    S
    alvatore Sanfilippo
    G
    uillaume Siaudeau
    M
    arlene Tissot

     

    Les abonnés « + » recevront également EASY WRITER, mi(ni)crobe 27 signé Roger Lahu. Pour tous renseignements, contactez : ericdejaeger@yahoo.fr

     

  • CELLE QUI MANQUE vient de sortir chez Asphodèle

     

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    Format 10,5x14,8cm - 52 pages – 7€

     
    Photo de l'auteur
     
     
     
    Le mot de l'éditeur :

    Cathy Garcia est une artiste complète, presque prométhéenne. Poésie, littérature, oeuvres picturales, dessin, collages, théâtre, chant... Le plus remarquable est qu’elle excelle dans tous ces domaines. Quelque chose comme une forme de vitalité impérieuse.


    Ce nouveau “minuscule” est, comme il se devait pour elle, innovant, puisqu’il est le premier à contenir, en plus de ses textes, des illustrations originales de l’auteure.


     
    Adressez vos envois et vos commandes à :

    Asphodèle-éditions
    23 rue de la matrasserie
    44340 Bouguenais

    06 43 35 49 14

    ou par mail à :

    asphodele-edition@orange.fr
     
     
  • Jardin du Causse, lu par Guénane

    LE JARDIN DE CATHY ME CAUSE

    "J'avais lu les extraits. Je craignais un peu je ne sais quoi, j'avais TORT! J'y ai plongé avec bonheur, pire, l'émotion peu à peu monta.
    Mère-enfant-chat au jardin de la découverte, c'est touchant-charmant. Mais perce la Femme, crocus en son hiver. L'Amour craque, se disloque, le Chat redevient "Celui qui s'en va tout seul", juste un chatoiement. Mère-Fille, le théorème de l'angoisse sourd, filiation et répétition me traquent, sans éteindre heureusement la lumière. La Poésie c'est savoir s'agenouiller devant un brin d'herbe, c'est la sage folie de l'Espoir."
  • Les Moments Poétiques d'Aurillac - Cathy Garcia & Georges Cathalo

    Dans le cadre des Moments Poétiques d’Aurillac,

    Jean-Louis Clarac* m'invite en compagnie de Georges Cathalo.

     

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    Le 25/01/2011 –Théâtre D’Aurillac, Rue de la Coste - 18H30 – 19h30


    Organisés en collaboration avec l’association «La Porte des Poètes»


    Au plaisir de vous y rencontrer.

     

    *En 2005 Jean-Louis Clarac, au nom de l’Association La Porte des Poètes, proposait à Jean-Paul Peuch, le directeur du théâtre d’Aurillac, un projet de rencontre avec les poètes auquel il donna le nom de « Les Moments poétiques d’Aurillac ». Avec pour objectif d’inscrire la poésie contemporaine dans l’espace de la ville en proposant des rencontres entre les poètes vivants dont l’œuvre est en cours et le public. Dorénavant un partenariat La Porte des Poètes - Ville d’Aurillac est mis en place. Ces rencontres se déroulent le mardi, de 18h30 à 20 heures et réunissent deux poètes

  • ESKHATIAÏ par Michel Host

    Un premier recueil, un coup de maître… Autrement dit, l’évidence d’un poète majeur ! Non que Cathy Garcia-Canalès, n’ait que peu publié : elle l’a fait, et souvent, dans diverses revues, dont la sienne (Nouveaux Délits) et chez différents éditeurs [Voir ci-dessous (*)] Puis dans les autoéditions à tire d’ailes…où, à propos de Salines, je disais le bonheur éprouvé à découvrir une poésie d’une ampleur rare et d’une totale liberté dans le verbe qu’elle fait détaler et courir selon les pentes d’un tempérament qui, outre sa générosité, ne se conçoit pas dans les retenues dictées par les bienséances de l’heure, la volonté de ne heurter quiconque ou quoi que ce soit… Reprenons ici quelques moments de la postface que j’écrivis alors, c’était en 2007 :

    « Il n’est pas de faux-semblants, ni dans le dire, ni dans l’image, ni dans la trajectoire chez Cathy Garcia, et moins qu’ailleurs peut-être dans SALINES. Ce beau titre assume une amplitude et un regard qui, d’emblée, nous rapprochent de la mer et du vent, de la peau chargée des odeurs chaudes de l’amour, et, pour tout dire, d’un élan vital originel… »

    J’y relevais le rétablissement de l’âme humaine « dans les beautés et les grandeurs terrestres », et jusqu’à l’impudeur, « cette ostentation de l’être féminin  - totalement féminin -, entièrement soi, protéiforme… :

    Je suis femme

    Unique multiple

    Je suis la grande saline

     

    Une poésie établie dans le vivant absolu, « parce qu’être femme c’est cela, ni plus ni moins, c’est être dans la germination, l’efflorescence, l’offrande et le plaisir :

     

    J’aime à fleurir

    clandestinement

     

    m’ouvrir à des nuits étoilées de plaisir

    éclater sous la brûlure d’un soleil mâle »

     

    J’évoquais le grand Pan, et le regret qu’en avait exprimé Michelet… la sauvagerie d’une poésie jouissive et jouissante, réjouissante donc, non pas apeurée, mais fière, où le carpe diem « n’a plus à se signaler comme ambition et désir, car il est désormais et explicitement, l’existence elle-même… »

    J’aime donc et admire cette poésie aussi crue ici qu’elle se montre délicate là-bas… cette poésie de la célébration qui ne tombe jamais dans la niaiserie, ni dans le solennel et l’ennuyeux !  Qui va son train, mais ne méconnaît pas « le versant périlleux et bouleversant des choses » :

    L’illusion

    est si belle

     

    vaut bien la blessure

    que tu ne manqueras pas

    de me faire

     

    Je voulais aussi la ramener, non seulement à une lignée et à un puissant courant de la poésie française féminine (de Marie de France et Pernette du Guillet à Madame Colette !), mais surtout à cette longue respiration du vivant, à « cette force infinie et lointaine des fontaines résurgentes. » J’ajoutais ceci, que je confirme aujourd’hui encore : « Mon admiration est sans mesure. »

    Silvaine Arabo et les Editions de l’Atlantique, en réunissant Salines et Mystica Perdita dans un même recueil intitulé ESKHATIAÏ (les confins, les limites), ne semblent pas m’avoir donné tort. La vision,  je le souligne en préface, s’élargit, s’approfondit, veut toucher à la totalité de notre monde : « Ses poèmes vibrent de ce contraste implicite entre le Jardin de la Création, que nous n’avons plus que le choix de regarder en songe, et ce jardin mutilé que, sous nos yeux, salit et martyrise la modernité cupide. » Mystica perdita lance les mots comme on lance des fusées, au grand loin, au-delà des eskhatiaï que, malgré leur fragilité, ils franchissent :

     

    Mots d’hommes en langues aguerris

    De verre d’entailles de boue de bruit

    ……………………………………………..

    Mots esprits sables reptiles

    Sueur sperme salive

    Mots salis de nos sexes vortex

    Façonnés à faire tourner

    Ciel tête bol monde

     

    Cette poésie magnifique, grande sans grandiloquence, nous porte, nous transporte, nous élève en somme ; elle tremble et rit et pleure dans son « Chant Chaos-Harmonie » :

     

    Plaie obscure de la nuit

    Dans nos paumes accolées

    Rêve bu au carreau du destin

     

    Elle est écrite par quelqu’un qui ne se disjoint pas, ne se divise pas en tranches séparables, opposables… Ici la main droite sait à tout moment ce que fait la main gauche. Le visage regarde et voit devant. Cathy Garcia-Canalès vit et écrit comme elle avance, droit devant elle et sans nulle crainte. Je me cite une fois encore, qu’on me pardonne, mais je ne sais mieux dire : « Le Poème qu’entreprend d’écrire sa sensibilité toute tendue vers l’intelligence de soi-même et du monde, n’est ni de contingence ni de hasard. Il est grand comme sa vie. Il va comme elle, il avance dans ses pas. »

    ____________________________.   

    Editions de l’Atlantique – BP. 70041 – 17 102  SAINTES CEDEX

    Bowenchina12@yahoo.fr  /  http://aguerro.ifrance.com  

     

    Extrait du bulletin La Mère Michel V - Poiesis-Poésie - Automne-Hiver 2010-2011 qu'on peut lire dans son intégralité sur:

    http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2011/01/18/la-mere-michel-a-lu-special-poesie.html


     

  • Les Livres Pauvres

    Je viens d'avoir, suite à l'invitation de Daniel Leuwers que je remercie beaucoup, le grand plaisir de participer à l'aventure des Livres Pauvres. Une nouvelle collection de petit format dont les titres sont tous empruntés à l'oeuvre de Mallarmé. Je me suis associée pour cela aux talents d'artiste de Jean-Louis Millet (http://www.zen-evasion.com/)

    "Les « livres pauvres » constituent des collections « hors commerce » de petits ouvrages où l’écriture manuscrite d’un poète rejoint l’intervention originale d’un peintre. C’est en 2003, dans le cadre du Prieuré de Saint-Cosme,situé près de Tours et où est mort Ronsard, qu’a eu lieu la première expositions de ces collections lancées par Daniel Leuwers, qui comprenaient alors une soixantaine de livres."

    "En 2008, c’est près de trois cents nouveaux livres qui ont été présentés à Saint-Cosme. Des peintres comme Alechinsky, Viallat, Kijno, Steinberg ont rejoint les collections qui se sont multipliées.
    Trois gros catalogues présentant les ouvrages et leurs reproductions en couleur offrent un panorama unique de cette belle aventures ont été successivement édités : « Le Livre pauvre » , Tarabuste, 2003 ; « Livre pauvre/Livre riche » , Somogy, 2006 ; enfin « Richesses du livre pauvre » , Gallimard, 2008.
    Pourquoi cette appellation « livres pauvres » ? Tout simplement parce qu’il s’agit de livres conçus comme un artisanat sans aucun investissement financier. Le poète compose à la main sur papier vierge chacun des exemplaires constituant à chaque fois un original et choisit le peintre qui va l’accompagner sur ces mêmes exemplaires, chacune des illustrations étant elle-même un original pour le recueil final. Par conséquent, ni graveur, ni lithographe, ni imprimeur et en bout de chaîne ni diffuseur et ni libraire.
    Daniel Leuwers n’est donc pas un éditeur, mais un « susciteur » qui souhaite que les livres pauvres soient montrés au public le plus large possible."

    Voir tout l'article de Bernard Mazo à ce propos sur Texture :http://revue-texture.fr/spip.php?article268

     

    Voici donc un aperçu de notre série de Livres Pauvres, à JL Millet et moi, en partant de ce vers tiré de l'oeuvre de  Mallarmé "D'azur bleu vorace"

     

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  • JARDIN DU CAUSSE

    Vient de paraître aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos) :

     

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    poèmes de CATHY GARCIA-CANALÈS

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    avec la reproduction de nombreux dessins originaux de Joaquim Hock

     

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    Edition à tirage limité, entièrement numéroté sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr., Couverture : id. 250 gr. au prix de 13,00€ TTC France l’exemplaire

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    Voici le livre du bonheur : bonheur de la jeune mère dans ce jardin du Causse qui tient lieu
    de paradis, bonheur du lecteur qui retrouve un peu de son âme dʼenfant en parcourant ces
    textes de Vie et, jʼoserais presque le dire, de sacralité. Car, oui, cʼest un espace intérieur
    et extérieur (lʼun jouant perpétuellement avec lʼautre) de sacralité quʼil nous est donné,
    comme par grâce, dʼéprouver ici.
    Les originales et belles illustrations de Joaquim Hock viennent ponctuer cette parenthèse
    aiguë du bonheur dʼêtre - dès lors que lʼon sʼabandonne à Mère Nature - et la scansion du
    recueil en dix mois (un peu plus que le temps dʼune gestation - le recueil est dédié à sa
    fille), avec la psalmodie de “jardin du Causse” qui revient comme une litanie, nous redisent
    la volonté dʼincarner lʼarchétype : celui du Jardin (on pense aux jardins carrés, mystiques,
    du Moyen Age) mais aussi celui de lʼEnfance, et, peut-être aussi, comme le dirait Marcel
    Proust, du “Temps retrouvé”.


    Silvaine Arabo

    Bon de commande : Bon de commande C. Garcia.pdf
    Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes Cedex