François Fressinier
Délicate l'âme
simple et délicate
telle une fleur de lotus
mais forte aussi
ne craint pas de puiser
à même la vase
ce qui la fera grandir...
Cathy Garcia, le 23 février 2013
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Délicate l'âme
simple et délicate
telle une fleur de lotus
mais forte aussi
ne craint pas de puiser
à même la vase
ce qui la fera grandir...
Cathy Garcia, le 23 février 2013
Índios Aharaibus, norte do Rio Negro, Amazonas – 1971
Claudia Andujar, photographe brésilienne, née en Suisse en 1931, et qui a pasé son enfance en Roumanie et en Hongrie. Cette photographe a passé trente ans de sa vie à capturer le monde inconnu du peuple Yanomani . Elle rencontre ce peuple pour la première fois en 1971 lors d’un reportage sur l’Amazonie commandé par une revue brésilienne. A l’époque, il existait tellement de préjugés négatifs contre les indigènes que le magazine ne souhaitait pas initialement publier des photos les représentants. La beauté et la sensualité des photos de Claudia Andujar les convainquirent du contraire. Peu de temps après ce reportage, décisif dans sa vie, sur les Yanomani, dont le nom signifie les « Etres humains », elle abandonne sa carrière de reporter et poursuit ses études sur ce peuple, grâce à deux bourses dont celle de la Fondation Guggenheim. Elle vit chez les Yanomani parfois durant de longues périodes et observe leurs rites et leurs coutumes. Cette proximité exceptionnelle lui permet d’immortaliser sur pellicule les scènes surprenantes des rituels chamaniques pratiqués par l’ethnie. Sur les photos, la séparation entre le réel et le surnaturel s’efface. La forêt révèle sa nature mystérieuse dans une atmosphère dense et opaque où d’étranges lumières apparaissent. Bien au-delà du simple reportage ethnographique, les photos de Claudia Andujar sont de véritables œuvres d’art. En 1978, elle affirme son engagement auprès du peuple Yanomani en participant à la fondation de la CCPY (Commission pour la création du Parc Yanomani) et en coordonnant le projet de démarcation de leurs terres. Au prix de grandes difficultés et d’un combat acharné, Claudia Andujar défend sans relâche la cause des 12 000 Yanomami du Brésil dont l’existence et le territoire sont sans cesse menacés.
Beaucoup de ses photos ont été rerpsie par Survival International, et je vis donc depuis longtemps avec quelques-unes de ses images sur mes murs.
Grand recueillement, 2012
Le silence des mémoires, 2010
La naissance du jour, 2010
Oiseleuse, 2010
Rêve d'hyménoptères, 2008
Osmose, 2008
Conservatoire, 2007
Mémoires, 2007
Curiosités, 2007
Eveil, 2007
En partance, 2007
Les belles endormies, 2007
Mère des rêves, 2006
Rêveuse colporteuse, 2006
Rêveuse aux marrons noirs, 2006
Rêveuse solaire, 2005
Le veilleur, 2005
Le veilleur à la lyre, 2005
Rêveuse aux sacs, 2004
"Je crée à partir de matières récoltées dans la nature : restes végétaux, animaux, minéraux…, d’objets découverts dans des brocantes ou vide-greniers. Ce sont des objets usés, qui portent avec eux la trace du temps, du vécu. J’assemble tout cela dans des compositions oniriques, des reliquaires, des offrandes à la nature. Mes assemblages sont parfois narratifs, avec des thèmes qui me tiennent à cœur comme la naissance, la maternité, l’éclosion, la mort… d’autres fois ils sont plus oniriques, chacun peut y projeter ses propres rêves et visions. J’inclus aussi des insectes et petits animaux séchés, je les relie à mes personnages rêveurs, dans une osmose qui rend hommage au vivant et à tout ce qui fait notre monde.
La fragilité des matières m’amène parfois à les protéger sous des globes en verre le plus souvent d’anciens globes de mariées qui leur donnent une dimension plus sacrée ou bien dans des boites vitrées qui laissent apparaître leurs secrets. Le globe apporte aussi une symbolique proche du reliquaire où l’on peut conserver, protéger des choses, reconnaître leur existence. Je m’intéresse à tout ce qui peut témoigner d’un vécu, les objets du passé sont aussi des témoins de vie à travers ceux à qui ils ont appartenus, ils rendent compte de moments de bonheurs ou de traces douloureuses. C’est ce vécu que je récupère. Ces objets ne sont pas en rapport avec la nostalgie du passé mais ils me permettent de refaire vivre des matières vouées à la disparition, de les métamorphoser… Les vieilles photographies que j’utilise sont aussi chinées dans les brocantes, elles sont abîmées, couvertes de poussière, au milieu des objets cassés : visages de gens qui ont vécu, qui ont quelque chose à raconter : je les transforme en rêveurs, je leur apporte une nouvelle vie, ils deviennent autre avec une dimension onirique. "
Françoise Cuxac
Coup de coeur et copinage, j'adore l'univers de Françoise. Elle vit et travaille à Aurillac, compagne de Jean-Louis Clarac, poète, qui m'avait invitée en janvier 2011 avec Georges Cathalo pour des Moments Poétiques au Théâtre d'Aurillac.
Peintre d'origine lorraine (Metz v. 1593 – Naples après 1644).
Longtemps confondu avec Didier Barra, sous l'appellation de Monsù Desiderio, il a été remis en lumière grâce à la découverte de sa signature sur un tableau de la Destruction de Sodome (Rome, coll. part.), puis sur d'autres peintures (Intérieur de cathédrale, Naples, coll. Miranda ; Circoncision, New York, coll. part.).
Il travailla d'abord à Rome, vers 1602, dans l'atelier de Balthasar Lauwers, puis à Naples, où il est documenté en 1613 ; il s'associa sans doute avec son compatriote Didier Barra mais, contrairement à Barra, dont l'exactitude est celle d'un cartographe, Nomé n'est pas un architecte de métier, ni un topographe. C'est un peintre de l'imaginaire, de l'irrationnel, représentant des architectures grandioses et irréelles servant de cadre à des scènes païennes ou bibliques, à des cataclysmes, à des vues de fin du monde, à valeur parfois symbolique, comme le prouve la présence fréquente de symboles de civilisation, tels que le temple rond de la sibylle de Tibur ou la stèle gothique. Nomé utilise une technique picturale extrêmement " moderne ", faisant penser à celle de Magnasco, n'employant que les demi-teintes (le jaunâtre, le bleuâtre, le verdâtre), appliquées par petites touches juxtaposées, assez épaisses, avec des rehauts de couleurs claires.
François de Nomé est aussi représenté au Louvre (Attaque d'un palais) et dans les musées d'Orléans, de Dijon et de Baltimore, ainsi qu'à Londres (N. G.).
Tableau inspiré par le poème de Christina Rossetti's "Who Shall Deliver Me?" (1876).
Fernand Khnopff, peintre, dessinateur et graveur symboliste belge, est né le 12 septembre 1858 et mort le 12 novembre 1921.
Né en 1940 en Belgique, Claude Fauville, dépuis 1980, expose régulièrement en Belgique et à l’étranger.
Unknown I, 2009
Unknown II, 2009
Unknown III, 2009
Unseen I, 2008
Unseen II, 2008
Wander V, 2008
Wander IX, 2008
Wander X, 2008
Immersion VI, 2007
Immersion VII, 2007
Dissolve I, 2007
Disolve VIII, 2007
Escapade, échapée belle
du manège, du manège
évasion à tire sabots
de la ronde des chevaux
centrifuge le refuge
petits chevaux de bois
que la mer ensorcelle
flux et reflux
chant des sirènes
ont dévoré
les enfants
allez !
quitter manège
fendre l'air
caracoler nuages
sans bride
dans le vent
petit cheval de rêve
un clin de paupière
et tu disparais
et moi
je reste là ?
Cathy Garcia, le 20 février 2013
Un petit tour dans l'univers sulfureux de cet artiste belge, peintre, aquafortiste, dessinateur, illustrateur et graveur, né à Namur le 7 juillet 1833, mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes), le 23 août 1898.
le Sacrifice
Parodie humaine, 1881
Á un dîner d'athée, 1879-84, crayon
Messe noire
Artiste espagnol, né en 1935.
Fan Kuan 范寬 (955-1025) est un peintre chinois originaire de Huayuan dans la province du Shaanxi et fut l'élève du peintre mythique Li Cheng (918-967).
Il est sans conteste le plus grand peintre de l'époque des Song.
Il passe sa jeunesse dans le massif du pic de Huashan, d'où il va puiser son inspiration et son style, qualifié d'héroïque par Han Zhuo, un grand critique de cette époque. Il voyagea souvent dans la région située entre la capitale Kaifeng et Luoyang et en peignit de nombreux tableaux.
Ses peintures sont de magnifiques représentations de paysages exécutées à l'encre de Chine sur des rouleaux de papier. La représentation de la nature, souvent assortie d'un poème est la quintessence du rafinement artistique sous les Song.
On peut encore contempler au musée du palais de Taïwan un des plus admirable paysage de Fan Kuan intitulé Voyageurs dans les gorges d'un torrent :
FIVE
give me five
donne-moi cinq
cinq secondes
cinq jours
cinq siècles
le bonheur peut attendre
il n'est que meilleur
dans l'attente
dans l'espoir
de ce qui vient
de ce qui n'est pas
encore
donne-moi cinq raisons
de me laisser posséder
ou laisse-moi la cinquième saison
pour danser et chanter
je souris
tu souris
n'est-ce pas assez
pour aujourd'hui
pour une vie ?
give me five
we're alive
20 février 2013
Les Amies de la Place Blanche, Paris
Nana, 1959
Nana et Jacky, 1960
Nana, 1960
Jacky, 1961
Soraya et Sonia, 1962
Hiroshima, 1963
Ingalill, 1979
Photographe suédois.
1918-2002