Proverbe africain
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ils s’approchent, s’attirent, se séduisent. Avec leur faim et leur soif mutuelles d’exister, d’être reconnus, aimés, approuvés, ils se cognent l’un à l’autre. Se font le désir et la guerre, se jaugent, se blessent, se protègent, se déchirent, se détestent, se séparent un peu ; reviennent, s’agrippent, s’illusionnent, se repoussent, s’affrontent, se séparent beaucoup. Elle, lui. Lui, elle. Les années passent et quand enfin s’essouffle cette course-poursuite — désespérante quête d’un baume illusoire menant au gouffre tout aussi imaginaire du pire — ils accèdent alors à une peut-être rare et nouvelle dimension, quelque chose comme la quintessence incorruptible et indestructible de leur relation.
*
12 € + 2,50 pour le port
À réserver par mail : mc.gc arobase orange.fr
Une chanson du Clan Gumatj du Nord-Est de la Terre d’Arnhem. Elle parle de l’eau salée, de la marée quand elle monte et qu'elle rassemble l'écume et apporte la vie de la mer.
Et tu dors
Dans Uluru la porteuse
Maternelle de l'ocre semence
Des crépuscules
Où tu agites
Ton ombre
Là-bas sur la Grande Terre
Où tu n'es pas quelque chose
D'isolé mais un morceau non détaché
Du cordon ombilical
Des millénaires en cours
Là-bas Uluru dort
à ta place
et remplit le contrat initial
de rêver l'essentiel
Et son nombril est un tunnel d'étoiles
Vers l'âme unique de la matière
Et l'œil humide de l'amour
in Uluru