Anna Billing - 1895
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Il y aura, c’est certain, dans les mois à venir, toute une profusion d’écrits sur la crise sanitaire. Il semble urgent de chercher des résiliences pour faire face aux turpitudes de l’époque, comme lire « quelques poèmes de Nuno Judice ». On peut aussi lire les poèmes de Lionel Mazari, poèmes qui slaloment entre les écueils du temps présent. Quelques jongleries verbales arrivent comme des respirations entre des bouffées d’ultra-réalisme. Mazari n’hésite pas à affirmer : toute ma sagesse est viatique / et la folie me désaltère. C’est sûrement ainsi qu’il va falloir aborder les temps à venir en se ménageant des espaces où assis sur un banc dans le noir , on découvre ce qui se passe comme « ces ombres calmes aux fenêtres » avec ces brancardiers venus sauver de pauvres gens blessés par la réalité . Pour finir, signalons la belle illustration de couverture de Morgane Plumelle où deux oiseaux en liberté semblent défier notre printemps captif.
note à lire en ligne ici :
https://www.dechargelarevue.com/No10-Passer-de-friches-en-contre-allees-par-un-printemps-furtif.html
en savoir plus sur ce livre :
Pilleur de train, roi des Outlaws de l'Alabama
connu sous le nom de "Alabama Robin Hood".
Il n'a jamais volé un homme pauvre.
Et c'est l'une des raisons qui font que le métier de pilleur de train n'est pas aussi agréable que l'une ou l'autre de ses branches collatérales, la politique ou l'établissement de monopoles.
Condamnée à vivre avec les absorbeurs, celle qui manque est une mer asséchée. Une ombre rouge creusée au couteau, sous laquelle pourtant le cœur s’acharne à battre.
cg in Celle qui manque
Je suis touchée très en profondeur d'être intimement entendue. Merci pour vos retours très encourageants pour moi. A travers le film de Julie Bertuccelli un portrait de l'auteure est mis en valeur. On lit entre les lignes mes difficultés à vous ressembler et surtout mon manque d'envie d'appartenir à ce monde de l'ordre mental.
Naitre avec des neurones survoltés ça arrive, se débrancher de la connexion de l'humain dans les cases ça arrive aussi , être en phase de branchement différent c'est mon cas. Dans ce système de l'hyper connexion j'écris avec des lettres en carton et je m'hyperconnecte avec le toit céleste, les antennes de l'univers.
Nous sommes des êtres puérils. Nous jouons à faire semblant d'être branchés sur l'information inventée par nous-même et nous ignorons comment reproduire une cellule vivante , notre code identitaire.
Je suis contente d'être restée coincée dans l’œuf de la conception où se joue l'apocalyptique résonance avec le grand tout. Ne soyons pas égarés , l'invisible big bang habite nos cerveaux et nos corps. Restons attentifs à la lumière des êtres accrochés à la lanterne du monde qui se balance entre la terre et le ciel.
GOOD TRIP...
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