Mark Citret - Prague, 1995
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Mais peut-être ta personne est devenue comme un air de temps de neige, qui entre par la fenêtre, qu’on referme, pris de frissons ou d’un malaise avant-coureur de drame, comme il m’est arrivé il y a quelques semaines. Le froid s’appliqua soudain sur mes épaules je me couvris précipitamment et me détournai quand c’était toi peut-être et la plus chaude que tu pouvais te rendre, espérant être bien accueillie ; toi, si lucide, tu ne pouvais plus t’exprimer autrement. Qui sait si en ce moment même, tu n’attends pas, anxieuse, que je comprenne enfin, et que je vienne, loin de la vie où tu n’es plus, me joindre à toi, pauvrement, pauvrement certes, sans moyens mais nous deux encore, nous deux…
Comme une folle à l’asile, je regarde derrière la vitre la mésange bleue.
La folle pleure, la folle pleure et la vie revient, circule, va toujours. Rejoint les puits vertiges qui s’ouvrent dans la lande grise. La beauté naît toujours d’une monstruosité.
Sortir de la délectation du marasme. Marre, amarre, démarre.
Ne pas retenir. Ne pas protéger.
Portion secrète d’outre-moi, mes pas perdus dans la salle des brumes.
Ma part obscure serait-elle trop dense ? J’ai toujours cherché asile.
cg in Celle qui manque
Ces peintures murales ont été découvertes lors des fouilles archéologiques de la ville antique d'Akrotiri dont les maisons ont été enfouies sous les cendres projetées par l'éruption du volcan de Thera, l'ancien nom de Santorin, vers environ 1530 av. J.-C. Le style relève de l'art tardif des Cyclades avec une forte influence de la civilisation minoenne (Crète).