Galerie William Montaudié - Expo 15x15 - 5/12/23 au 27/01/24
Vernissage participatif
le samedi 9 décembre à 11 h
Mes matériossages exposés
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Vernissage participatif
le samedi 9 décembre à 11 h
Mes matériossages exposés
in memoriam Shane MacGowan
"parolier exceptionnel, poète cru et drôle ... conteur d’histoires remplies de compassion pour les marginaux et les destins fracassés"
Franck Colombani in le Monde du 30 novembre
Merci Jlmi !
Chers amis poètes,
Michel Cosem n’est plus, et c’est pour beaucoup d’entre nous, qui avons été lancés et accompagnés par Encres Vives, une perte douloureuse. Encres Vives, avec sa revue, fondée en 1960, et ses deux collections, Lieu (poèmes liant un poète à l’un de ses lieux favoris) et Encres Blanches (plus spécialement réservée aux nouveaux poètes et aux rééditions de recueils publiés par la revue), venues plus récemment en étoffer la production de recueils de poésie, c’est près de 2000 recueils et 400 auteurs publiés, dont beaucoup ont fait leur chemin et acquis au fil du temps une vraie reconnaissance dans le milieu poétique. Nous sommes nombreux à devoir beaucoup à Encres Vives, nombreux aussi à avoir éprouvé le besoin de revenir fréquemment aux sources en confiant nos écrits à Michel Cosem, qui disait de la revue : « Tout en demeurant dans un format modeste Encres Vives continue d’attirer, de retenir, d’influencer des générations nouvelles, en faisant preuve à la fois d’exigence et d’ouverture. C’est là je pense une volonté affirmée qui regarde plus certainement vers l’avenir que vers le passé ».
Nous avons, avec plusieurs membres du comité de rédaction, décidé, fidèles à l’esprit impulsé par Michel, de nous tourner vers l’avenir et continuer Encres Vives, dont l’immense héritage, tant humain que littéraire, ne peut rester lettre morte. Faire vivre et fructifier la revue et les collections, dans l’esprit tracé par leur fondateur, au service d’une communauté de poètes toujours plus vivante et diverse, voilà l’objectif que nous nous sommes tracé pour les années qui viennent. La spécificité d’Encres Vives, rappelons-le, est la publication, dans chaque numéro, d’un recueil d’un seul auteur, 16 pages au format A4, qui vont devenir 32 pages au format A5 à partir de janvier 2024. La revue restera mensuelle, avec 12 numéros par an et la possibilité, pour un surcoût modeste, de recevoir dans l’année 2 volumes de chacune des collections Lieu et Encres Blanches. L’abonnement donnera droit à un tarif préférentiel pour l’achat de n’importe quel volume de ces deux collections.
Nous vous invitons à nous rejoindre dans notre démarche BULLETIN D’ABONNEMENT JOINT ICI : BulletinAbonnementEV-Nom-Prénom.pdf, et à relayer cette information le plus largement possible au sein de vos propres réseaux de poètes et d’amateurs de poésie.
Très cordialement à vous.
Éric Chassefière, au nom du Comité de Rédaction :
Annie Briet, Catherine Bruneau, Éric Chassefière (directeur de la publication), Jean-Louis Clarac, Jean-Marie David-Lebret, Michel Ducom, Gilles Lades, Jacqueline Saint-Jean, Christian Saint-Paul.
P.S. : Pour ceux d’entre vous qui auraient soumis des projets de recueils à Encres Vives (revues ou collections) dans les derniers temps, nous vous remercions de les soumettre à nouveau, si possible en version électronique par email à l’adresse encres.vives34@gmail.com, à défaut par courrier à Encres Vives / Éric Chassefière, 232 Av. du Maréchal Juin 34110 Frontignan, en les présentant dans le format A5/ 32 pages.
"Ce jour-là, le 25 août 2015, l’événement n’est pas : un ours attaque une anthropologue française quelque part dans les montagnes du Kamtchatka. L’événement est : un ours et une femme se rencontrent et les frontières entre les mondes implosent. Non seulement les limites physiques entre un humain et une bête qui, en se confrontant, ouvrent des failles sur leurs corps et dans leurs têtes. C’est aussi le temps du mythe qui rejoint la réalité ; le jadis qui rejoint l’actuel ; le rêve qui rejoint l’incarné."
Ed. Verticales, 2019
Aimé soit l’enfant qui tombe et pleure encore
et l’homme qui est tombé et ne pleure plus.
À cette heure froide où la terre
sent si fort la poussière humaine, si tristement,
je voudrais frapper à chaque porte,
supplier quelqu’un : pardon,
et lui préparer des petits morceaux de pain frais
ici, dans le four de mon cœur.