Alphonse de Lamartine
Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense
Tous ces mondes flottants gravitent en silence,
Et nous-mêmes, avec eux emportés dans leurs cours
Vers un port inconnu nous avançons toujours !
in Les étoiles
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Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense
Tous ces mondes flottants gravitent en silence,
Et nous-mêmes, avec eux emportés dans leurs cours
Vers un port inconnu nous avançons toujours !
in Les étoiles
Toucher à la source même
Des miroirs
Et ne pas se méprendre
Sur le sens du mot
« Pouvoir ».
cg 1996 in Philosovie
À une fleur, à la graine qui va peut-être germer, au nuage qui passe. À un rayon de lune ou de soleil. C’est ça la poésie et pas autre chose, c’est trouver une réalité à laquelle s’accrocher. La nature, la douleur, l’amour, la haine. La possibilité d’échapper à sa propre carcasse.
cg in Journal 2001
Tu sais briser les fers
L’azur ouvre les bras
Il t’offre des abeilles
Est-ce que cela fait mal
D’arracher les dards
De la tête du ciel ?
in Penser maillée
Gobe le monde
Croque à pleines dents
Les mots, les mouches
Le gros sel, l’herbe folle
Le jus de vent en bouche
in Penser maillée
Papillons précieux
sur tes joues pâles
in Toboggan de velours
rien ne nous force à devenir
comme tous ces chiens
dressés pour la morsure
in Galop chatoyant
On relit ce qu’on a écrit sans le reconnaître.
Ivresse de la prière païenne qui se nourrit d’elle-même
À laquelle aucun parler n’est comparable.
Ce mystère ne nous appartient pas.
En bouche vient le fleuve,
Message jamais interrompu ni commencé.
in L'éponge des mots
Je ne serai jamais plus libre – je veux dire jamais plus indépendant
je veux dire jamais plus responsable de moi je veux dire jamais plus individu
je veux dire jamais plus seul qu’en ce moment