Jean Joubert
Là, sur sa chair, s’apaiseraient
Les longues fièvres.
Egaré, tu rêvais de boire sur sa bouche
Le baiser,
L’âpre poison.
in Eternité de la rose
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Là, sur sa chair, s’apaiseraient
Les longues fièvres.
Egaré, tu rêvais de boire sur sa bouche
Le baiser,
L’âpre poison.
in Eternité de la rose
Je rassemble tes morceaux dans des villes
Etrangères
Revenir
Surprendre le mimosa au front de l’hiver
in Talisman
Du néant je suis prisonnière
Du néant je suis prisonnière.
Je cherche les mots pour nommer toutes choses
et quelques gestes obscurs pour illuminer le sentier.
Les sous entendus sans loi comparaissent
et on marche à tâtons vers des lendemains sans nom.
On n’a pas de nom.
Tout au plus un domicile solitaire
dans un quartier de rencontres fortuites.
Pendant ce temps les jours se décantent
dans l’écroulement irrépressible et muet
de la vie qui poursuit sa route vers la mort.
Je m’approche d’elle et ose la caresser.
Merci à jlmi
la lune
épluche
les rideaux
de la chambre
à fantômes
quand
elle troue
de son ombre
l’oscillation
des ifs
ferme
les yeux
et
pense
à
moi
aussi
l’hiver
je brillerai
dans ta nuit
jusqu’à
faire
scintiller
de neige
tes paupières
in Ecailles de nuit
A demi-nue dans sa robe de feu,
Serrant contre ses bras
Des seins pesants, couleur de lune.
in Eternité de la rose