René Bourdet
N’oublie pas, on meurt de faim
Et tes mots sont très pauvres.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
N’oublie pas, on meurt de faim
Et tes mots sont très pauvres.
Il ne vivait plus de soleil mais de néon.
Dans son néant détonnaient tous les violons.
Le plaisir exaspérait sa crécelle
Mais l’amour s’enfuyait à l’horizon.
in Fugitives
Il se trouve, hélas, que nous n’avons plus rien à nous dire et que nous sommes des bulles qui nous nous éloignons toujours plus les unes des autres, quand nous n’éclatons pas tout simplement, parce que c’est l’heure de la dissolution, du retour au grand tout cosmique.
cg in A la loupe
a flash in the night !
la grande prairie des rêves
les chevauchées mécaniques
que reste t-il entre nos mains
enfants du siècle de pacotille ?
cg in Pandémonium II
N’ayez surtout pas peur
De mourir de rire
Vous finirez
Par faire de vieux os
in Voici venu le temps des larmes
Cette nuit…
Des ailes de libellules ont poussé dans mon cou
Des plumes minuscules ont recouvert mes mains…
J’ai tenté de voler mais deux pattes d’éléphant m’ont retenue au sol…
Cette nuit…
Mes yeux ont transpercé la lumière nocturne
Et j’ai perçu et vu ce qui n’est pas connu
Ma bouche a nommé ce que je ne connaissais pas non plus
Pour emplir ma tête de silence
Cette nuit…
Un vent doux a gonflé mes narines comme des voiles claquant de plaisir
Sur ma peau des petits points d’argent couraient comme des étoiles en rut
Cette nuit…
Mon cœur ne battait plus : il chantait
Ma tête ne pensait plus : elle savait
Mais hélas !
Ce matin… je ne sais plus rien…
in Poèmes en poche
Intervention à haute Voix, février 2015
avec trois collages de Cathy Garcia
73 pages, 10 euros
Directeur de publication : Gérard Faucheux