Amandine Labarre
Encore une petite sorcière, cette fois d'une talentueuse et féérique illustratrice.
Amandine Labarre est née à Tours en 1980.
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Encore une petite sorcière, cette fois d'une talentueuse et féérique illustratrice.
Amandine Labarre est née à Tours en 1980.
Alfred Leopold Isidor Kubin, autrichien, né le 10 avril 1877 et mort le 20 août 1959 était écrivain, dessinateur, graveur et illustrateur de livres. Vous trouverez toutes les infos que vous voulez sur le net à son propos. Ici, je me contenterai de vous présenter mon anthologie personnelle de ses oeuvres. La mort, la folie, le sexe, la difformité, le morbide, y sont récurrents. L'artiste ici est l'organisateur de l'incertain, du tremblant, de la pénombre, de l'onirique.
1904
Né en 1968, en Ukraine, formé à l'Académie des Beaux Arts de Kiev, Alexander Dolgikh est un peintre onirique, allégorique. Ses sujets la plupart du temps ne m'emballent pas, mais j'aime la lumière et le nacré des toiles ci-dessous :
Alors voici un artiste dont l'oeuvre m'intéresse vraiment, même si je n'aime pas tout, mais l'ensemble est assez déroutant, original pour qu'on veuille en savoir plus. Il se sert des nouvelles technologies pour fondre les frontières entre peinture, collage et photographie.
Il y a du Hiéronymus Bosh post-nucléaire chez Bavari, comme en témoigne son Jérome's Garden.
Chaos, destruction, créatures hybrides, manipulations génétiques, des ambiances sombres, post-industrielles où la nature quand elle apparait semble perdue ou figée en natures mortes, ou au contraire en voie de reprendre violemment ses droits.
Bavari mêle les genres, parfois franchement gothique,
en passant par la mythologie et la science-fiction,
des influences de plusieurs siècles rassemblées dans une oeuvre résolument originale.
'Sodom and Gomorrah'
Head cleaner
Né en Italie en 1963, Alessandro Bavari affirme très tôt un goût prononcé pour le photomontage, technique qu’il approfondira parmi d’autres (peinture à l’eau, huile, gravure) à L’Académie des Arts de Rome.
Site de l'artiste : http://www.alessandrobavari.com/
Artiste français 1862-1930
Curieusement, il est quasi impossible de trouver des infos sur le net à propos de ce peintre. Nous nous sommes rencontrés à travers une toile bien précise : Départ pour le Sabbat.
J'en aime la cocasserie, le côté provoquant et le mouvement de la chevelure. Avec ce ciel et ces nuages en fond, il y a un côté biblique dans cette peinture qui m'amuse. Et bien-sûr j'aime, parce que c'est une sorcière.
Je me suis rendue compte qu'une autre de ses toiles avait déjà retenue aussi mon attention, bien qu'elle ne me plaise pas plus que ça. C'est la Batwoman.
Ce peintre semble dont avoir eu une prédilection pour le nu féminin, comme l'atteste d'autres toiles, mais je n'en retiendrais que celle-ci.
Le Nu d'Or
est une jeune artiste américaine, née en Virginie, ses illustrations nous embarquent dans un univers à l'ambiance gothico-victorienne, contes noirs, steampunk, on songe à Edgard Poe, Lewis Carroll, Mary Shelley, Lovecraft et Tim Burton, entre autre, rien de bien original en occurence, mais elle a du talent, un style, une griffe. Cela dit, quelque chose me déplait dans la plupart de ses illustrations, un trait trop angulaire, trop sec, étouffant à mon goût, mais voici deux illustrations qui me plaisent vraiment et qui sortent un peu du lot :
Disillusionment
Son site : http://www.abigaillarson.com/
"A Virgin" (1892–93), une allusion à la Victoire Ailée de Samothrace. Les personnages, que l'on retrouve aussi sur d'autres tableaux, sont trois de ses cinq enfants, les deux autres étant morts très jeunes. Il se dégage une grande force de ce tableau, à la fois quelque chose de pur et une grande détermination, qui ne me laissent pas indifférente et j'aime ces nuages qui donnent des ailes au personnage central. Les couleurs bien que douces sont chaudes. Cela m'évoque la force de vie des mères malgré le titre "Une Vierge".
J'aime bien aussi celui-ci pour l'ambiance et les transparences. Là encore, la douceur n'est pas exempte de force, il y a un évident côté félin dans ce personnage féminin. Bien qu'offerte, on ne lit dans son regard nulle trace de soumission, ni même de coquetterie.
Il y a quelque chose en elle des déesses antiques.
Abbott Handerson Thayer, peintre américain né à Boston (12 août 1849 – 1921).
Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.
Mystica perdita faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Salines.
Illustrations originales de Jean-Louis Millet
40 pages, 12 €
Édité et imprimé par l’auteur
Sur papier 100gr calcaire
Couverture 250 gr calcaire
100 % recyclé
Dépôt légal : Janvier 2009
Nouvelle édition de Janvier 2013
En quatrième de couverture :
« Qu'on le veuille ou non, ce recueil a été tiré à ...exemplaires. Il est réconfortant de penser que les imbéciles n'en sauront rien. »
Ce colophon-convient parfaitement à Cathy Garcia, experte en délits de poésie. Ses poèmes, dont le désir amoureux, la colère-sociale ou la jubilation créatrice tiennent lieu tour à tour d'azur, d'horizon et de ciel de traîne verbal, plongent ô colombe, lecteur mon frère humain, comme l'épervier sur sa proie.
Dans la candeur de ce "L'huma/Nité noïde/Hume "ou la sagesse de ce "Chercher le sens/N'a aucun sens/Le révélé/Demeure/Caché", nous devenons ces "transparents", ainsi qu'on appelait jadis les vagabonds qui se levaient avec l'aube-nouvelle.
Werner Lambersy, 23 janvier 2009
Extrait :
Les pistes du rêve
Défaire le crépuscule
Glisser dans les reflets renards de ses draps
Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste
Le laisser sécher à la lune
Tracer un paysage au fusain de la langue
Compter les brûlis sur la peau
Les innombrables feuillets de nos masques pâles
Regarder fondre la vitre du réel
Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige
Le roulis des roseaux
Grand soleil rouge à l’horizon brûlé
La neige est une plage de coquillages nus
Où les serpents marins
Sifflent des inconnues
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.
Salines faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Mystica perdita.
Illustrations originales de Katy Sannier
Postface de Michel Host
44 pages, 12 €
me le commander directement, merci
Édité et imprimé par l’auteur
Sur papier 100gr calcaire
Couverture 250 gr calcaire
100 % recyclé
Dépôt légal : octobre 2007
Réédition - Janvier 2013
L’oubli dans lequel a sombré aujourd’hui la poésie rejoint le tréfonds de l’obscurantisme. Les poètes n’en ont cure, ils et elles chantent dans l’arbre, sous le ciel. De Marie de France à Louise de Vilmorin, d’Anne des Marquets à Marie Noël, en cascadant de Pernette du Guillet à Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles et - bien sûr – jusqu’à Madame Colette, le long poème écrit par les femmes dans cette langue sublime encore appelée française, est ce ruisseau clair et courtois, tour à tour ensoleillé et ombré, sensuel et incisif, qui murmure et chuchote comme l’esprit du monde vivant. Il coule de source ancienne et nouvelle par le sous-bois de la forêt littéraire où les hommes se sont faits chasseurs absolus, dominateurs sans partage. Cathy Garcia est de cette eau pure, de cette force infinie et lointaine des fontaines résurgentes. Elle est la perle qui fait la fortune du pêcheur de perles. Certains l’ont déjà découverte, et je suis des élus. Mon admiration est sans mesure. Je voudrais seulement la rendre à sa lignée, à cette foi confiante en l’unité, en la beauté possible, qui lui fait écrire :
je cours encore après toi
homme qui sait la danse
homme loup qui me chasse
nuit après nuit
en mes forêts perdues
je cours encore après toi
magicien de la terre
aux savoirs de nuit
Michel Host
Octobre 2007