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  • Alfred Kubin

    Alfred Leopold Isidor Kubin, autrichien, né le 10 avril 1877 et mort le 20 août 1959 était écrivain, dessinateur, graveur et illustrateur de livres. Vous trouverez toutes les infos que vous voulez sur le net à son propos. Ici, je me contenterai de vous présenter mon anthologie personnelle de ses oeuvres. La mort, la folie, le sexe, la difformité, le morbide, y sont récurrents. L'artiste ici est l'organisateur de l'incertain, du tremblant, de la pénombre, de l'onirique.

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  • Alessandro Bavari

    Alors voici un artiste dont l'oeuvre m'intéresse vraiment, même si je n'aime pas tout, mais l'ensemble est assez déroutant, original pour qu'on veuille en savoir plus. Il se sert des nouvelles technologies pour fondre les frontières entre peinture, collage et photographie.

    Il y a du Hiéronymus Bosh post-nucléaire chez Bavari, comme en témoigne son Jérome's Garden.

    Alessandro Bavari Jerome's garden 1998.jpg

     

    Chaos, destruction, créatures hybrides, manipulations génétiques, des ambiances sombres, post-industrielles où la nature quand elle apparait semble perdue ou figée en natures mortes, ou au contraire en voie de reprendre violemment ses droits.

     

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    Bavari mêle les genres, parfois franchement gothique,

     

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    en passant par la mythologie et la science-fiction,

     

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    des influences de plusieurs siècles rassemblées dans une oeuvre résolument originale.

     

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    'Sodom and Gomorrah'

     

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    Né en Italie en 1963, Alessandro Bavari affirme très tôt un goût prononcé pour le photomontage, technique qu’il approfondira parmi d’autres (peinture à l’eau, huile, gravure) à L’Académie des Arts de Rome.

    Site de l'artiste : http://www.alessandrobavari.com/

     

  • Albert-Joseph Penot

    Artiste français 1862-1930

     

    Curieusement, il est quasi impossible de trouver des infos sur le net à propos de ce peintre. Nous nous sommes rencontrés à travers une toile bien précise : Départ pour le Sabbat.

     

    Albert Joseph Penot Départ pour le Sabbat.jpgJ'en aime la cocasserie, le côté provoquant et le mouvement de la chevelure. Avec ce ciel et ces nuages en fond, il y a un côté biblique dans cette peinture qui m'amuse. Et bien-sûr j'aime, parce que c'est une sorcière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Je me suis rendue compte qu'une autre de ses toiles avait déjà retenue aussi mon attention, bien qu'elle ne me plaise pas plus que ça. C'est la Batwoman

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    Ce peintre semble dont avoir eu une prédilection pour le nu féminin, comme l'atteste d'autres toiles, mais je n'en retiendrais que celle-ci.

     

    Le Nu d'Or

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  • Abigail Larson

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    est une jeune artiste américaine, née en Virginie, ses illustrations nous embarquent dans un univers à l'ambiance gothico-victorienne, contes noirs, steampunk, on songe à Edgard Poe, Lewis Carroll, Mary Shelley, Lovecraft et Tim Burton, entre autre, rien de bien original en occurence, mais elle a du talent, un style, une griffe. Cela dit, quelque chose me déplait dans la plupart de ses illustrations, un trait trop angulaire, trop sec, étouffant à mon goût, mais voici deux illustrations qui me plaisent vraiment et qui sortent un peu du lot :

     

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    Disillusionment

     

     

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    Son site : http://www.abigaillarson.com/

     

  • Abbott Handerson Thayer

     

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    "A Virgin" (1892–93), une allusion à la Victoire Ailée de Samothrace. Les personnages, que l'on retrouve aussi sur d'autres tableaux, sont trois de ses cinq enfants, les deux autres étant morts très jeunes. Il se dégage une grande force de ce tableau, à la fois quelque chose de pur et une grande détermination, qui ne me laissent pas indifférente et j'aime ces nuages qui donnent des ailes au personnage central. Les couleurs bien que douces sont chaudes. Cela m'évoque la force de vie des mères malgré le titre "Une Vierge".

     

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    J'aime bien aussi celui-ci pour l'ambiance et les transparences. Là encore, la douceur n'est pas exempte de force, il y a un évident côté félin dans ce personnage féminin. Bien qu'offerte, on ne lit dans son regard nulle trace de soumission, ni même de coquetterie.

    Il y a quelque chose en elle des déesses antiques.

     

    Abbott Handerson Thayer, peintre américain né à Boston (12 août 1849 – 1921).

     

     

     

     

     

     

     

  • MYSTICA PERDITA, 2009

    Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.

    Mystica perdita faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Salines.

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    Illustrations originales de Jean-Louis Millet

     

    40 pages, 12

     

     

     

     

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    Édité et imprimé par l’auteur

    Sur papier 100gr calcaire
    Couverture 250 gr calcaire
    100 % recyclé

     

    Dépôt légal : Janvier 2009

    Nouvelle édition de  Janvier 2013

     

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    En quatrième de couverture :

     

     

    « Qu'on le veuille ou non, ce recueil a été tiré à ...exemplaires. Il est réconfortant de penser que les imbéciles n'en sauront rien. »

     

    Ce colophon-convient parfaitement à Cathy Garcia, experte en délits de poésie. Ses poèmes, dont le désir amoureux, la colère-sociale ou la jubilation créatrice tiennent lieu tour à tour d'azur, d'horizon et de ciel de traîne verbal, plongent ô colombe, lecteur mon frère humain, comme l'épervier sur sa proie.

     

    Dans la candeur de ce "L'huma/Nité noïde/Hume "ou la sagesse de ce "Chercher le sens/N'a aucun sens/Le révélé/Demeure/Caché", nous devenons ces "transparents", ainsi qu'on appelait jadis les vagabonds qui se levaient avec l'aube-nouvelle.

     

     

     

    Werner Lambersy, 23 janvier 2009

     

     

     

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      Extrait :

     

    Les pistes du rêve

     

    Défaire le crépuscule

    Glisser dans les reflets renards de ses draps

     

    Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste

    Le laisser sécher à la lune

     

    Tracer un paysage au fusain de la langue

    Compter les brûlis sur la peau

    Les innombrables feuillets de nos masques pâles

     

    Regarder fondre la vitre du réel

    Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige

     

    Le roulis des roseaux

    Grand soleil rouge à l’horizon brûlé

     

    La neige est une plage de coquillages nus

    Où les serpents marins

    Sifflent des inconnues

     

    Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes

    Les voix balbutiantes des poètes

     

    Songes de sable

    Châteaux d’écume

    Nager dans leur trouble

    En poissons de sang

     

  • SALINES, 2007

    Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.

    Salines faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Mystica perdita.

     

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    Illustrations originales de Katy Sannier

    Postface de Michel Host



    44 pages, 12

    me le commander directement, merci

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    Édité et imprimé par l’auteur

    Sur papier 100gr calcaire
    Couverture 250 gr calcaire
    100 % recyclé



    Dépôt légal : octobre 2007

    Réédition - Janvier 2013

     

     

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    L’oubli dans lequel a sombré aujourd’hui la poésie rejoint le tréfonds de l’obscurantisme. Les poètes n’en ont cure, ils et elles chantent dans l’arbre, sous le ciel. De Marie de France à Louise de Vilmorin, d’Anne des Marquets à Marie Noël, en cascadant de Pernette du Guillet à Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles et  - bien sûr – jusqu’à Madame Colette, le long poème écrit par les femmes dans cette langue sublime encore appelée française, est ce ruisseau clair et courtois, tour à tour ensoleillé et ombré, sensuel et incisif, qui murmure et chuchote comme l’esprit du monde vivant. Il coule de source ancienne et nouvelle par le sous-bois de la forêt littéraire où les hommes se sont faits chasseurs absolus, dominateurs sans partage. Cathy Garcia est de cette eau pure, de cette force infinie et lointaine des fontaines résurgentes. Elle est la perle qui fait la fortune du pêcheur de perles. Certains l’ont déjà découverte, et je suis des élus. Mon admiration est sans mesure. Je voudrais seulement la rendre à sa lignée, à cette foi confiante en l’unité, en la beauté possible, qui lui fait écrire :

     

     

     

     

     

    je cours encore après toi

     

    homme qui sait la danse

     

    homme loup qui me chasse

     

    nuit après nuit

     

    en mes forêts perdues

     

     

     

    je cours encore après toi

     

    magicien de la terre

     

    aux savoirs de nuit

     

     

     

     

     

    Michel Host

     

    Octobre 2007