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Photographe et artiste, Goeffrey Haberman crée ces mantes articulées en utilisant uniquement des barres en laiton. Il a fabriqué une véritable petite armée de sculptures de cette espèce spécifique au fil des ans. Les ailes sont gravées à l'acide, mais sinon, ses mantes sont faites uniquement avec des outils à main.
Gabriel Ferrier est un peintre académique, portraitiste français (29 septembre 1847 à Nîmes - 6 juin 1914 à Paris). Prix de Rome en 1872, il a été professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts et membre de l'Académie des beaux-arts.
en bois de renne, Gorge d'Enfer, Dordogne, -30000 ans
Grotte de Olheh Fels, Ulm , Allemagne, environ -28000 ans
c'est le plus ancien phallus de pierre, reconstitué avec patience à partir de 14 fragments, la surface douce à dessein et les mesures voisines des dimensions réelles d'un pénis, font penser qu'il s'agirait d'un véritable "jouet" érotique de l'ère glaciaire. simplement ludique...
MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 12,5 cm)
MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 14,5 cm)
Ohrid, Macédoine, en céramique, fin néolithique ou bronze ancien
Menhirs - Filitosa, Corse
Culture Vicus, Pérou, 400 ans av JC
Pérou, 300 av à 300 ans après JC
Guanacaste, Nicoya, Costa Rica, précolombien 1 à 500 ans après Jc
Grèce
L’association de Dionysos aux festivités où l’on promenait le phallus a certainement été ancienne. Les mascarades sont un élément constant des fêtes athéniennes, dans lesquelles Dionysos occupait une place centrale. Les êtres divins manifestent leur présence par des défilés de masques. Le transport d’emblèmes phalliques, l’agitation des bacchantes possédées par le dieu annoncent l’entrée triomphale du génie de la nouvelle année. L’érotisme, le travesti, la bissexualité ont aussi un rôle symbolique. Apollonios de Tyane mentionne les danses lascives des éphèbes vêtus d’étoffes couleur de pourpre ou de safran.
Amulette romaine triphallique de 10 cm en bronze propitiatoire à la fécondité
Pompei
Indique la direction d'un lupanar, Pompei
Sur la via di Nola, Pompei
Certains ont pénétré (!) des églises - Celui-ci quelque part dans le Sud de l'Italie.
Amulette - 1er au 4ème siècle - Retrouvées dans tout le bassin méditérannéen
A Rome, le phallus joue un rôle analogue dans les bacchanales, dans les libéralia ou fêtes de Liber, aux fêtes de Vénus et de Priape. Partout d'ailleurs le phallus était considéré comme un signe protecteur: on le représentait sur la façade des maisons et on le portait en guise d'amulette. Ces superstitions sont réstées populaire jusqu'au moyen-âge, et le phallus se retrouve dans les sculptures de la façade des églises des XIIIe et XIVe siècles
Amulette médiévale
Penis d'Ambat, objet rituel, Océanie
Nigéria, culture Bakor
Papouasie, Nouvelle Guinée, culture Tolaï
Côte Nord du Pérou, 800 à 1200 ans ap JC
Jade sculpté, Chine, Dynastie Song, 960-1127 après JC, probablement artisanat Mongol
Lingam et yoni - Shiva - Inde
Lingam, Varanasi, Inde
Lingam de Wat Pho - Bangkok
Lingam au sanctuaire de Mỹ Sơn (Viêt Nam).
Amulette thailandaise
Thaïlande
Bouthan
Thimphu, Bhoutan
Thimphu, Bhoutan
Kanamara Pink Phallus Festival, Japon
Eugène le Poitevin, Les Diableries Érotiques: Eros chevauchant Phallus, 1830's
Franz von Bayros (1866 Zagreb, Croatie -1924)
Cobstantin Brancusi, Princesse X, 1916
Phallus de Dangast, Basse-Saxe (photo (c) N.R.)
et petit clin d'oeil de la nature, le Satyre Puant, un Phallus Impudicus :
et le phallus géant du groupe d'art contestataire russe Voïna :
et cette magnifique sculpture, origine et époque inconnues ! (?)
Eglise de Mailhat, au pied des monts du Livradois.
Eglise de Perrecy-les-Forges, narthex du XIIe s.
Chapiteau de l'église de Saint-Benoît-sur-Loire
Rouleau d'Exultet (fin du XIe siècle)
Dans l'art gallo-romain, dit Quarré, la Terre- Mère était représentée par une femme allaitant des monstres et des serpents.
« Je suis la nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C'est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l'océan, le silence lugubre des enfers.
Puissance unique, je suis par l'Univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents ».
La Moreneta, Vierge Noire de Montserrat, Catalogne, XIIe s.
Linteau de l'Abbaye de Mauzac, près de Riom, XIIe s.
Auvergne, calcaire, XIIe s ou XIIIe s.
Art mosan, région de Liéges, 1ère partie XIIIe
Vierge en majesté de Cens, Liège vers 1220-1230
Vierge noire ou Notre-Dame de la Confession, noyer, XIVe siècle, crypte de l'abbaye de Saint-Victor, Marseille
Vierge Noire, Cathédrale de Chartres, 1540
Vierge noire de Saint Romain d'Ay, Ardèche, satue inititale du XIIe s. peut-être ramenée de Syrie, brûlée en 1570 lors des guerres de religion, celle-ci est une copie du XVIe
(photo CG)
Vierge Noire de Puy en Velay, copie datant du XVIIIe s.
(photo CG)
Notre-Dame de Vassivières, Auveergne, l'originale noire fut brûlée à la révolution, celle-ci date de 1805.
Vierge gothique de Maître Seeon, 1430, Musée National de Bavières, Munich
Guanyin à l'enfant, assise à l'européenne. Chine, période Ming, XVIe-XVIIe siècle.
Guanyin à l'enfant, assise à l'européenne. Chine, période Ming, XVIe-XVIIe siècle.
Tomes 1, 2, 3 (160 pages chacun, les deux premiers reprennent les deux premiers chapitres du tome suivant) - 9,90 € par tome
Trois livres jolis comme tout pour une seule histoire. Une belle histoire, celle de Lily et Po, tissée autour d’un sujet grave : la perte d’un proche, et pire encore, l’assassinat d’un proche pour le plus vil des motifs : la cupidité. Ici c’est le papa de Lily qui est empoisonné par Augusta, sa deuxième femme. La « parfaite » incarnation de la marâtre affublée de sa propre fille idiote, et la pauvre petite Lily, à la mort de son père, se retrouvera recluse au grenier.
C’est là que Po et Baluchon vont faire leur apparition. Po n’est pas un garçon, il n’est pas une fille non plus et Baluchon n’est pas un chat, ni un chien, mais il pourrait être l’un ou l’autre. Po et Baluchon viennent de l’Autre Côté. Ce sont des fantômes, et tous deux et Lily vont devenir comme les meilleurs amis du monde, ou plutôt, des deux mondes. Ils aideront Lily à s’échapper du grenier pour réaliser son vœu le plus cher : apporter le coffret contenant les cendres de son père au pied du saule pleureur à la Maison Rouge, là où est enterrée sa mère. Il lui faudra prendre le train, c’est une grande aventure, mais Po et Baluchon seront ses compagnons de route.
Seulement, c’est sans compter d’innombrables obstacles qui ne vont pas manquer de se mettre en travers de leur route, en grande partie dus à quelques adultes dotés de très vilains défauts. Ainsi, suite à une malencontreuse confusion entre deux coffrets, l’un contenant les cendres du papa de Lily, l’autre une poudre magique, la plus puissante qui soit, la petite Lily va connaître bien des mésaventures. Elle y rencontrera Will, un petit garçon apprenti alchimiste qui l’aimait sans qu’elle ne le sache, et dont le destin est lié au sien, et puis l’alchimiste, qui connaît toutes les magies possibles, sauf la plus essentielle : celle du cœur.
Une vieille dame rigide et bornée, un policier trop zélé, une pseudo comtesse ambitieuse et cruelle, un malfaiteur qui n’est autre que le frère de cette pseudo comtesse, Mel, le garde de la comtesse, un grand maladroit au cœur énorme, sa chatte Gauchère le sait bien, et d’autres personnages encore. Toute l’histoire se déroule dans un décor sombre – le soleil a disparu depuis des années et la végétation aussi, et baigne dans une ambiance victorienne. La plus grande partie des personnages adultes semble courir après la gloire, la richesse, la reconnaissance sociale, d’autres après leur vision obtuse de l’ordre et de la morale, et tous sont prêts à tout pour obtenir satisfaction. Les deux enfants traverseront bien des dangers, mais la solidarité, l’entraide et l’amour auront raison de tous les mensonges et de toute vilénie. La morale, s’il en faut une, pourrait être que chacun en aidant l’autre, s’aide lui-même et comme dans les contes de fées, l’histoire finira bien.
Cathy Garcia
Titulaire d’un diplôme de philosophie et de littérature à l’université de Chicago, Lauren Oliver a ensuite suivi une formation en arts à l’université de New York. Elle a brièvement travaillé comme assistante d’édition chez un éditeur new-yorkais, avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle vient d’une famille d’écrivains. Elle a publié son premier livre en 2010 : Le dernier jour de ma vie (Before I fall), puis une trilogie Délirium dont le dernier tome doit paraître en 2013.
Sumer, civilisation Ubaide, située à Ur 6,000 - 4,000 av JC
1500-1200 av JC, Tyre, Liban
Hebat, déesse Hittite, 1500 av JC
Isis est la lointaine héritière de la Grande Déesse préhistorique. Si ses pouvoirs sont identiques, protection et fertilité, son apparence est radicalement transformée. La jeune beauté aux seins fermes a pris la place de la mère originelle aux seins lourds et au ventre déformé par les accouchements.
Au premier siècle de l’empire romain, le culte de la belle déesse africaine s’étend à l’ensemble du bassin méditerranéen, remontant jusqu’au nord de la Gaule. En bien des cités, les temples d’Isis attiraient plus de fidèles que ceux des divinités gréco-latines. Dans les premiers siècles du christianisme la figure d’Isis allaitant Horus, Isislactans en latin, servit de base au culte de la vierge Marie.
Isis lactans dans des caracombes romaines
Isis lactans gréco-romaine
statue gauloise, Moulins
statue époque gallo-romaine, Montbouy (Suisse)
Déesse Tellus, la terre nourricière - Détail de l’Ara Pacis Augustae (l’autel de la Paix d’Auguste)
Krishna enfant et sa mère Yashoda
Statuette de la culture Kondh, Inde
La plus ancienne image de la Vierge donnant le sein à son bébé, Jésus, est la Vierge Marie allaitant Jésus et le prophète Balaam, une peinture murale de la Catacombe Sainte Priscille, Rome, du IIe siècle siècle :
Galaktotrophousa byzantine
Madonna Litta, Ecole de Pise, Nino Pisano, XIVe s.
Madonna Litta - Léonard de Vinci (v. 1490)
G. Dagli Orti, vers 1430, Musée Diocésain de Bressanone
Notre-Dame du Lait, Eglise du Sauveur d'Unhão, près de Porto, Portugal
et en guise de clin d'oeil :
Période Meso Américaine - Ouest du Mexique, Nayanit 300 av Jc - 300.
Ishtar est le nom d'une déesse chez les Assyriens et les Babyloniens. Les Sumériens l'appelaient Inanna. Elle doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus Victrix à Rome. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type.
La déesse iranienne de l'eau et de la fertilité Anahita (dont le nom signifie, tiens comme c'est intéressant, l'Imacculée) descend d'Ishtar de toute évidence :
500 à 300 av JC
Inanna (Ishtar en akkadien) est considérée comme la fille du dieu ciel An ou Anu en Akkadien. Elle fait partie de la triade des dieux planétaires. Son symbole est l’étoile de Vénus et elle est la déesse de l’amour et par extension de la guerre. Elle dépasse son père et devient la déesse importante d'Uruk. Le sanctuaire d’Inanna à Uruk s’appelle l’Eanna. Elle se présente comme une femme fatale et on lui prête plusieurs aventures amoureuses. Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Ce fut sûrement tout d’abord un rite propre à Uruk, qui s’est ensuite généralisé vers la fin du IIIe millénaire. Le roi remplace le dieu Dumuzi du mythe, et l’union avec la prêtresse, représentante de la déesse, a lieu dans l’Eanna. Les festivités étaient très joyeuses et se déroulaient dans l’allégresse. Ces hymnes de mariage sacré ont pu influencer le Cantique des cantiques, qui présente de nombreux traits similaires :
Astarté (du grec Ἀστάρτη) est une déesse connue dans tout le Proche-Orient, de l'âge du bronze à l'Antiquité, présentant un caractère belliqueux. Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, Ashtart en langue punico-phénicienne, Ashtoret ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu, elle est l'équivalent de la déesse mésopotamienne Ishtar (pour les babyloniens) ou Inanna (pour les sumériens). Implantée dans la mythologie égyptienne, sous les Ramessides. À califourchon sur son cheval, elle accompagne et protège le souverain. Elle devient la fille de Rê ou de Ptah, et est une des compagnes de Seth. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus à Rome sous le nom officiel de Vénus Erycine. Elle est Tanit, chez les Carthaginois. Tanit est une déesse d'origine cananéenne de la fertilité, présidant aux naissances et à la croissance. Elle était la déesse tutélaire de la ville de Sarepta et son culte prit de l'ampleur à Carthage où elle était nommée Oum. Étant à la fois Vénus et la Lune, elle est considérée tour à tour comme une déesse vierge et une déesse mère. De là, dans son culte, des cérémonies et des actes symboliques qui se transformaient aisément en scènes de débauche, aboutissant à des excès sanguinaires et cruels. Comme Baal, Astarté est souvent honorée par des sacrifices humains, surtout par des holocaustes « sacrifices » d'enfants. On retrouve dans le culte d'Aphrodite les principaux traits de celui d'Astarté. Il est même probable que le nom d'Aphrodite (« Astoret », « Aphtoret », « Aphrodite ») et celui d'Amphitrite (Amphtoret) ne sont que des altérations du nom d'Astarté. Palé-Paphos (l'ancienne Paphos) est bâtie selon la légende vers le Xe siècle av. J.-C. par le phénicien Cinyras, le père de Myrrha, ou par les Syriens, selon d'autres. Les fondateurs y élevèrent, en l'honneur 'Astarté/Aphrodite, un temple connue dans tout l'Orient à l'époque d'Homère, la déesse Astarté y était adorée primitivement, sous la forme d'une pierre noire (la pierre noire de la Kaaba à la Mecque...?) :
1900 av JC
1200 av JC
Voyez les ressemblances avec la déesse syrienne Atargatis :
Il est évident qu'il existe de grandes similarités entre toutes ces déesses
La déesse aux serpents crétoise de la civlisation minoénne (1600 av JC)
et bien d'autres, en Inde par exemple.
Yakshi, déesse de la nature
qui nous conduisent vers Isis, Aphrodite
et Vénus, en passant par Artémis d'Ephèse
puis dans une logique évidente où les influences se mêlent...
Begram, Afghanistan, 1er - Second siècle
Dame d'Ibiza IIIe siècle avant J.-C. Puig des Molins, Ibiza
Dama Oferente de grès, 400 avant J.-C, provenant de Cerro de los Santos, Espagne
Dame de Baza, art ibérique du IVe siècle avant J.-C.
jusqu'aux Vierges Chrétiennes, il est évident qu'il y a liens et continuité.