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  • Chris Enos

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    Je t’emmène jusqu’au bout de la nuit, là où la jetée se confond avec le ciel

    mais avant ça, ma lune, tu m’auras donné ton miel.

    Je veux jouer avec toi à la joie du monde, je veux entrer dans la vieille danse, accroche-toi !

    Je frotterai mon jus sur tes lèvres affligées d’amour.

     

    CG in Le Port de Cythère

     

     

  • Ahmed Ben Dhiab - Le Jardin du Sud (2010)

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    TERRES DU SUD

     

    Terres osseuses

    Arbres tordus

    Sang et sève

    Parfumés d'olive

    Fruits juteux

    Gorgés de soleil

    Terres de chiens fous

    A la poursuite du vent

    Lapins qui dansent

    Au clair de lune

    Chats efflanqués

    Moutons paisibles

    Chèvres volages

    Et terres cuites

    Au bleu de ciel

     

     

    Vos muses battent

    Doucement des ailes

    Dans leurs songes de menthe

    De myrte et de safran

    Vos canaux assagis

    Portent leur filet d'argent

    Vers l’infini de noces abyssales

    Tamaris, cyprès, frissonnent

    Sur vos larges hanches

    Des fleurs répandent

    Leurs volutes sucrées

     

     

    Terres de vagabonds

    Bergers, prophètes

    De poètes ivres

    Invoquant les étoiles

    Terres de la grande bleue

    Qui lave et relave les pieds

    De vos montagnes nues

     

     

    Terres qui dansez, pleurez

    Battez la mesure du cœur

    Vous tombez et vous relevez

    Toujours le chant aux lèvres

     

     

    Terres solaires

    Vous savez que l’amour

    Est douloureuse extase

    Terres initiatiques

    Vous bercez la vie

    Et savez la mort.

     

     

    Cathy Garcia in Ailleurs simple

     

     

  • Antoine d'Agata

    JUSQU'A CE QUE LE MONDE N'EXISTE PLUS... (extrait)

    La nuit, le sexe, l'errance,...et la nécessité de photographier, non comme un acte réfléchi, mais comme une simple mise à plat d'expériences ordinaires ou extrêmes. Une pratique photographique indissociable d'une certaine façon d'appréhender l'existence, où le risque, le désir, l'inconscience et le hasard restent les éléments essentiels. Aucune attitude morale, aucun jugement, simplement l'éthique de l'affirmation qu'il faut, pour explorer certains univers, les partager jusqu'au bout, sans précaution aucune. Un passage à l'acte photographique, aux limites de la disparition, de la jouissance et de la mort. J'essaie d'établir un état des lieux nomade, partiel et partial, systématique et instinctif d'espaces physiques et émotionnels où je suis acteur à part entière. J'évite de définir à l'avance ce que je vais photographier. Les prises de vue sont dues au hasard des rencontres, des situations. Les choix, dans la mesure du possible, sont inconscients. Mais les obsessions restent les mêmes: la route, la peur, l'obscurité, l'acte sexuel... pour ne parler peut-être, finalement, que du simple sentiment d'exister. Au-delà des personnages en perdition et des dérives nocturnes, des scènes de fellation et des corps à l'abandon, ma photographie tente de traduire la scission par le mélange des corps et des sentiments, de découvrir des fragments de société qui échappent à toute analyse et visualisation instantanée de l'événement mais n'en sont pas moins ses constituants essentiels. La brutalité de la forme, l'exagération de la vision nous obligent, plus que les images qui prétendent documenter, à nous intéresser à la réalité de ce que nous voyons. Le spectateur peut alors exister, ne plus se retrouver en position de voyeur ou de consommateur, mais partager une expérience extrême, s'interroger sur l'état du monde et de lui-même.

    Antoine d'Agata

     

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    2006

     

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    Antoine d'Agata, Phnom Penh. 2008.jpg

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    Pnom Penh 2008

     

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    Vilnius, Lituanie, 2004

     

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    Japon 2006

     

     

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    Cuba 2009

     

     

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    Pnom Penh 2008

     

     

     

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    Puerto San Jose del Pacifico - Guatemala

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    Oswiecim 2002 - Camp d'Auschwitz

     

     

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    Antoine D’Agata est né le 19 novembre 1961, à Marseille.  Dès l’âge de 17 ans, il interrompt ses études pour vivre dans le monde de la nuit, à travers une dizaine de pays dans le monde. Cette période durera douze ans. Alors qu’il séjourne à New York en 1991, il s’inscrit à l’International Center of Photography où il suit notamment les cours de Larry Clark et de Nan Goldin. En 1993, il s’installe en France et travaille comme maçon et barman jusqu’en 1997 quand il reprend la route et reccommence à photographier. En 1998 paraissent ses premiers ouvrages, De Mala Muerte et De Mala Noche. L’année suivante, il rejoint la galerie Vu à peine créée par Christian Caujolle. En 2001, il reçoit le prix Niépce. En septembre 2003 est inaugurée à Paris l’exposition 1001 Nuits, qu’accompagne la sortie de deux ouvrages, Vortex et Insomnia. En 2004, il intègre l’agence Magnum, publie son cinquième livre, Stigma, et tourne son premier court-métrage, El Cielo del muerto. L’année suivante paraît Manifeste. En 2006, le photographe tourne son deuxième film, Aka Ana, à Tokyo. Depuis 2005, sans port d’attaches, Antoine D’Agata photographie à travers le monde en vue de plusieurs expositions et ouvrages rétrospectifs prévus entre 2011 et 2013 : Musée Niépce, Paris, 2011 / Fotomuseum La Haye 2012 / Le Bal, Paris, 2013 / MuCEM, Marseille, 2013 / Forma, Milan, 2013.

     

     

     

     

    « Je suis parti de peu de choses, une vie qui était une course sans destination précise mais qui laissait le champ libre à l'excès. Le désir était omniprésent mais étouffait dans le manque. J'ai voulu me reconstruire par l'exil. À dix-sept ans, j'ai vécu la rue. J'ai fui cette violence dix années durant. Le désir en creux. J'en porte les cicatrices à jamais.

     

    Bangkok - 1989 - © jb avril

    J'ai vécu sous couvre-feu émotionnel le désir du monde, impuissant à sortir de mes propres peurs qui étaient de l'ordre de la fascination de la chair. Une obsession immobile et frigide était le moteur de cette fuite frénétique. Ceux qui vivent en marge, qui s'injectent la vie à doses de chimie cinesthésique, qui vendent leur corps aux moins offrants, m'ont appris, lentement, à accepter la douleur et le plaisir comme le seul choix possible. Le désir du monde ne peut être que d'ordre sexuel. Le désir du monde n'aboutit pas. Le désir du monde est un face à face solitaire où chacun doit affronter ses propres démons. »

    (Antoine d'Agata Le désir du monde Ed. Tétraède)

     

  • Zinzoline n°4

    Le quatrième numéro de Zinzoline est en ligne ici (http://fr.calameo.com/read/00031095948fc824098f6).

     


     
    Les deux cent quarante-quatre pages de ce numéro n'auraient pas existé sans la contribution de
    Arno
     Marie Béal
      Christiane Berti
       Fernando Bronchal
        Éric Bruth
         Jean-François Chérel
          Éric Couillandreau
           Franck David
            Silvana di Martino
             Jean-Yves Gallion
              Cathy Garcia
               Catrine Godin
                Flavie Godin
                 Jocelyne Hermilly
                  Denis Heudré
                   Ghislaine Lejard
                    Christine Le Roy
                     Catherine Lippinois
                      Christian Lippinois
                       Jean-Marc Malaganne        
                        Nadu Marsaudon
                         Christophe Pilard
                          Henri Plandé
                           Robert Smith
                            Renaud Solacroup
                             Jacques Soulard
                              Pierre Verny
                               Yves Veyry

    Sans oublier la participation involontaire de Jean-Luc Aribaud, Huguette Bertrand, Buz Carter, Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, André du Bouchet, Stanislav Freidin, Kamal Zharif Kamaludin, Milan Kundera, Xavier Lainé, René Magritte, Octave Mirbeau, Bernard Noël, Jean-Claude Pirotte, Jean-Michel Platier, Nicolas Tardy, Oscar Wilde, Marguerite Yourcenar.

     

     

    Alain Cotten / Zinzoline, revue incertaine
    revue.zinzoline@free.fr
    Pour découvrir Zinzoline : Z #1 | Z #2 | Z#3
    alain-cotten.over-blog.com

  • Brandán Gómez

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    Photographe basé à Saint-Jacques de Compostelle, au nord-ouest de l'Espagne. Il a également travaillé à Madrid et Turin. Il a surtout travaillé pour des projets publicitaires. Enfant, il regardait son père travailler dans le laboratoire de famille, en noir et blanc.
     
  • Claude Fauville

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    Déesse des commencements

    Mère Innombrable

    Hylé du monde

     

    Chacun de ses sanctuaires est marqué par l’omphalos, le nombril du monde.

     

    Le lait de sa source jaillit des profondeurs.

    Mater, materia, conscience intuitive.

     

    Cathy Garcia in Universelle

     

     

     

  • Chris Enos

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    Intuition d’une naissance, algue parmi les algues. Extase de la nudité.

    Je contemple l’inachevé, l’œuvre tellurique.

    L’œil vivant dans ma fibre noueuse.

     

    Cathy Garcia

    in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)