Helène Delmaire - Hiver, route de nuit
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Peintre figurative suédoise, née en 1979.
SI SEULEMENT VOUS…
comme des grappes offertes
par de joyeuses vestales
rayonnantes gracieuses
dans leur robe d'or pâle
mes rêves sont des fruits
plus suaves que miel
déposés à vos pieds
bel amour infidèle
songez monsieur qu'en une nuit
des yeux d'une femme
il peut tomber
dix océans de pluie
mais songez aussi
à toutes ces flammes
qui pourraient les embraser
si seulement vous…
Cg, 1995 in Tobogan de velours
Kyoto, Japon, 1974-75
Madras
Grenade, vers 1954
Edouard Boubat est né le 13 septembre 1923, il passe son enfance à Montmartre et fait des études d’art graphique à l’école Estienne, de 1938 à 1942.
Il exerce le métier de photograveur, dans une usine, et ce n’est qu’après guerre, en1946, qu’il découvre la photographie. Il vend de vieux dictionnaires pour acheter un Rolleicord au format 6X6 et réalise deux clichés qui vont marquer l’histoire de la photographie : « La petite fille aux feuilles mortes » et « Première neige » au jardin du Luxembourg.
Cette même année, il rencontre, Lella, son modèle fétiche, qui deviendra Mme Boubat. Cette photo de Lella faite en1947 reste comme la plus connue de son œuvre. Il obtient le prix Kodak cette même année, pour une exposition au salon international de la photographie, prix qu’il partage avec Robert Doisneau. La célèbre revue «Camera »le publie pour la première fois en 1950, année où il réalise « l’arbre et la poule », autre photo restée emblématique.
1951, alors qu’il expose à la librairie la Hune, à Montparnasse aux côtés de Brassaï, Doisneau, Izis et Fachetti, il est remarqué par Albert Gilou, directeur artistique de la revue Réalités. Engagé immédiatement, Édouard Boubat entame son travail de reporter avec un sujet sur les artisans de Paris. Ce sera l’Espagne ensuite, avec un reportage sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il devient correspondant et part aux USA pour quatre mois.
De 1952 à 1968, il réalise des photos au travers des cinq continents, aussi bien pour ses besoins professionnels, que par goût personnel. Son talent lui permet d’acquérir rapidement une grande notoriété. Réalités étant un mensuel, il travaille avec une grande liberté, sans le souci de coller à l’actualité.
Il rencontre Robert Frank et achète son premier Leica, avant de devenir photographe indépendant en1967. Il collabore avec l’agence de presse Top Rapho, continue ses voyages, publie et expose sur les cimaises des galeries dans le monde entier.
La survivance » est son premier livre publié en 1976, avec lequel il obtient le grand prix du livre aux Rencontres d’Arles en 1977. Ce sera ensuite le grand prix national de la photographie, en 1984, et le prix de la Fondation Hasselblad, en 1988. Il consacre un livre à Lella en 1994, intitulé « Comme avec une femme » et fait son dernier grand reportage aux Caraïbes l’année suivante. « Donne moi quelque chose qui ne meurt pas », « La vie est belle » seront ses derniers livres.
Jacques Prévert, dont il est l’ami, le surnomme « le correspondant de paix » et Robert Doisneau dira de lui : « De ce monde déchiqueté, Edouard Boubat nous révèle les surprenants instants de plénitude » – Extrait de « Boubat de Boubat aux éditions Belfond ». On retrouve également dans ce très bel ouvrage, des portraits tel celui d’Isabelle Huppert, de Jean Marais, Sydney Bechet, Jacques Prévert, Georges Simenon, Françoise Sagan et bien d’autres.
1988 son fils Bernard devient son assistant, avant de devenir lui même photographe. Edouard Boubat décède le 30 juin 1999 d’une leucémie à l’âge de soixante quinze ans, à Montrouge.
Voici le premier roman d’une trilogie policière qui se déroule au Pays Basque espagnol. Des adolescentes sont retrouvées dans la vallée de Baztán, étranglées, les vêtements déchirés de part et d’autre de leur corps, maquillage effacé et un txatxingorri déposé sur leur pubis rasé. Les txatxingorris sont des gâteaux typiques de la région. De plus, des poils d’origine animale sont retrouvés sur chacune d’elles. L’enquête est confiée à l’inspectrice Amaia Salazar, originaire d’Elizondo, le chef-lieu de la vallée, qui n’y était jamais revenue depuis qu’elle l’avait quitté. Amaia Salazar est une femme fine et intelligente, dotée d’une ferme volonté, formée au FBI, elle est spécialisée dans la traque de tueurs en série. C’est donc confiante dans ses capacités qu’elle va se lancer, plus ou moins bien secondée de ses co-équipiers, dans une course contre la montre pour identifier et arrêter le tueur, mais ce retour sur les lieux de son enfance, où elle a encore de la famille, est loin d’être anodin. Surtout qu’une de ses deux sœurs, Flora, prend visiblement plaisir à réactiver ce passé.
« Oublier est un acte involontaire. Plus on essaie de laisser quelque chose derrière soi, plus cette chose vous poursuit ».
Et ce retour va la déstabiliser bien plus qu’elle ne le pensait. Tout s’enchevêtre au fur et à mesure, le passé, le présent, l’enquête et sa propre et douloureuse histoire, ce qui lui rend les choses de plus en plus difficiles. Elle va devoir faire face à ses propres démons, affronter ce qu’elle fuit depuis des années et admettre des blessures profondes. C’est un défi qu’elle relèvera, soutenu par la présence et l’amour de son mari, un peintre américain, et d’une tante qui sait beaucoup de choses à propos de l’âme humaine. Ils lui seront d’un grand secours quand ses propres facultés mentales sembleront sur le point de basculer.
Peut-être que dans la solution à l’énigme posée par ces meurtres se cache aussi la résolution de ce passé qui la hante.
Aux passions et folies humaines se mêleront mystère, tradition et folklore, tels que le basajaun, cet être mythique qui semble rôder sur les lieux du crime, la déesse Mari, les lamies, mi-femmes mi-serpents, les fées et les belagiles, ces sorcières obscures… Un polar dense et captivant qui prend source dans l’atmosphère particulière du pays de Navarre, entre montagnes, forêt profonde et rivières, et qui serpente aisément entre modernité et croyances populaires, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Cathy Garcia
Dolores Redondo est née en 1969 à San Sebastian. Après un roman historique, Los privilegios del angel (2009), elle signe avec Le Gardien invisible son premier roman policier qui inaugure « la trilogie du Batzan ».
Note parue sur : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2013/05/03/le-gardien-invisible-de-dolores-redondo.html
Total eclipse - 1925
Crashing waves - 1930
Untitled, 1932
Weed beauty - 1937
Ice serpent - 1937
Onward -1937
Rain - 1937
Faith - 1937
In his kingdom - 1937
Daisytrail - 1938
Redwood solitude - 1965
Photographe américain d'origine allemande (1884 - 1980)
http://www.heiditaillefer.com/
Né à Athènes en 1980, il a étudié la sculpture en Angleterre de 20001 à 2006. En 2009, il a réalisé sa première exposition personnelle à Eleusis.
JUSTE UN JE
Faire semblant ?
JE ne sait pas. JE ne calcule pas, invente seulement.
JE avance à cœur nu et nu le cœur paraît bien ridicule.
JE est ridicule. JE n’est pas bien. N’est pas mal non plus.
JE est riche de soi, de moi, de lui… enfin vous voyez quoi !
JE ne convient pas, ne coïncide pas mais JE est difficile aussi. Insatisfait.
JE cherche toujours ailleurs ce qui est sous son nez.
JE pense voir mais JE est aveugle aux évidences.
JE pleure souvent sur les blessures infligées ou reçues.
JE est fataliste mais toujours prêt à se remettre en je.
JE perd son temps à croire et espérer. JE ferait mieux de vivre.
JE ne sait pas faire semblant. JE doit trouver la sortie.
JE finira pas comprendre qu’il n’y a définitivement rien à comprendre.
JE sera libre de je, libre de jouer.
JE sera en paix.
JE est en paix.
Ici, maintenant.
Et demain ?
2003
cg in Mon collier de sel
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