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  • Damian Michaels

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    Damian Michaels est né en 1969 à Petersburg. Il connaît une enfance nomade rythmée par les déménagements dans les différentes régions des Etats-Unis, causés par la profession de son père, concepteur de logiciels pour avions militaires. Dans les années 1970, sa famille s'installe dans la baie de San Francisco. En 1977, il est marqué par la mort de sa cousine et par une expérience troublante au cours de laquelle il lui semble être transporté hors de son corps et où un flash lui révèle ce que sera sa vie future. À l'âge de dix-huit ans, il exerce différents métiers (agent de sécurité, magasinier, employé de bureau) pour s'assumer financièrement. C'est à cette époque qu'il commence à dessiner de manière obsessionnelle et automatique. Il émigre en Australie en 1994 où il se marie. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1993, grâce aux encouragements de son ami, artiste lui aussi, Robert Schick. L'univers qu'il dessine, principalement la nuit, est visionnaire, symbolique et religieux. Cette ferveur mystique est servie par différentes techniques : encre de Chine, peinture, crayon, stylo, avec une étonnante précision du trait et beaucoup d'attention portée aux détails. Damian Michaels réside à Melbourne, en Australie, où il partage son temps entre sa vie professionnelle, ses activités d'agent artistique, de créateur, d'animateur et éditeur d'un magazine consacré à l'art visionnaire («Art Visionnary Magazine »).

     

     

  • Edward Albee

     

    Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez. 

     

    in Qui a peur de Virginia Woolf ?

     

     

  • Les nombres, Viktor Pelevine

     

     traduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain

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    Alma Editeur  septembre 2014

    380 pages, 19 €

     

     

    Qu’arrive-t-il à un homme quand il soumet sa vie et son destin tout entier au pouvoir d’un nombre ? C’est ce que fait Stopia, alias Pikachu pour les intimes, antihéros de ce roman amoral qui est avant tout une impitoyable satyre d’une ex-URSS décadente et libérale, qui n’a cependant pas lâché les bonnes vieilles méthodes de l’époque KGB.

    « Je me demande bien Tchoubaïka, pourquoi on traite la bourgeoisie libérale de libérale. Elle est porteuse d’une idéologie totalitaire extrême. Si on l’y regarde de près, tout son libéralisme se réduit à la permission donnée aux travailleurs de s’enculer à volonté pendant leurs heures de repos » et Tchoubaïka répondait : « Excusez-moi Zouzia, mais c’est un grand pas en avant si on compare avec le régime qui percevait même cette activité comme sa prérogative ».

    Ainsi, après quelques tâtonnements, c’est au numéro 34 que Stopia va confier la totalité de sa vie, de ses choix, décisions et orientations, privés ou professionnels, et le 43 deviendra donc par conséquent l’anti-nombre, le nombre d’entre tous dont il faudra le plus se méfier.

    Cette apparente folie obsessionnelle numérologique, qui fait tout le régal et l’originalité de ce roman, conduira cependant Stopia au sommet. « Or, les autres devenaient des bêtes sauvages à cause de leur aspiration à agir rationnellement, alors qu’il était un homme sensé du fait de son obéissance à une règle irrationnelle que tout le monde ignorait. C’était la plus réelle des magies et elle était plus forte que toutes les constructions de l’intellect ».

    Devenu un des banquiers les plus influents du pays, défiant les lois de la concurrence et du marché, protégé, c’est-à-dire aussi surveillé par un agent des services secrets qui avait fait éliminer auparavant ses premiers protecteurs, des Tchétchènes, Stopia s’en remet toujours plus à son nombre fétiche et développe une hantise de plus en plus forte pour son opposé. Angoisse cristallisée par l’approche de son 43è anniversaire et comme l’illustre à merveille le proverbe qui dit que plus un singe monte haut, plus il montre son cul, Stopia apprendra à ses dépens qu’aucun nombre, ni aucun système dogmatique et donc totalement rigide, ne protègeront jamais un homme contre les tortueux revers du destin et que les tirages du yi-king du maître spirituel d’un club de thé, doté de la plus grande collection de porno bouddhiste de Moscou, ne lui seront d’aucune utilité, Stopia ne saisissant pas le message premier et essentiel du yi-king, qui signifie Le Livre des changements.

    Amoral et d’une froide lucidité, Les nombres est aussi un roman succulent, comique, cynique et absurde à souhait.

     

    Cathy Garcia

     

     

     

    viktor0.pngNé en 1962 à Moscou, Viktor Pelevine suit un séminaire littéraire à l’université Gorki après une formation d’ingénieur en électromécanique à l’Institut de génie énergétique de Moscou. De ce jour, il écrit. D’abord dans la presse, puis son premier roman en 1992. Puis, entre autres, L’Ermite et Sixdoigts et La Mitrailleuse d’argile. Il a reçu de nombreux prix littéraires et fut élu en 2009 intellectuel le plus influent de la Russie à l’issue d’une grande enquête menée par Open Space.ru. Lue par plus de 3 millions de Russes, traduite dans 33 pays, son œuvre est particulièrement appréciée au Japon, en Chine et en Angleterre. Après Les Nombres en 2014, deux autres brefs romans (Opération Burning Bush et Les codes anti-aériens d’Al-Efesbi) paraîtront en 2015 chez Alma.

     

    Cette note a paru sur le Cause Littéraire :http://www.lacauselitteraire.fr

     

  • Jean-Marie Gourio

     

    Tu connais le proverbe,

    quand le sage montre la lune, le connard regarde le doigt.

     - Eh alors ?! Il a raison, le connard ! Y'a rien sur la lune. 


      in
    L'intégrale des brèves de comptoir

     

     

  • Tout frais : Purgatoire du quotidien

     

     

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    5 € + 1 pour le port

     à me commander directement

     

     illustration en couverture de l'auteur

    format 128 x 180, 24 pages agrafées

    tirage limité et numéroté

    sur papier recyclé

     

     

     

    Mon bonheur, c'est la voie de la vie quotidienne
    L'antre dans les rochers et les lierres brumeux…
    Sauvages émotions et liberté sans frein
    je fainéante avec mes amis les nuages !
    La route que je sais ne mène pas au monde
    dans l'oubli des pensées, à quoi me raccrocher ?
    La nuit, je m'assieds seul sur mon divan de pierre
    la lune ronde s'élève sur Montfroid

     Han - Chan

     

     

      

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    Purgatoire du quotidien

    a été publié une première fois en 2012

      # 32 en 100 exemplaires numérotés

    de la collection Mi(ni)crobe

      de la revue Microbe

     

     Merci à elle !