Carole Jeulin
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un jour
Quelqu’un écrira
Ce poème
Le même
Et le croira neuf
in Rubis sur l’ongle
l’aveu creuse la nuit
jusqu’au commencement
au matin les anneaux du temps
auront triché avec le sable
in Au juste amont du songe
Des champs, des champs, des pylônes et encore des pylônes.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Tant de soleils et de visages
bravant la vérité
tant de sable entre mes doigts
qui s’égrène encore
de sang et de broussailles
au fond de mes gants
in Sang & Broussailles
Chaque plaisir est une cueillette sensible
sur les branches du grenier sans fond
près de l’étable où mugit l’apparence
pour qu’on lui tire son lait
le jour traîne les pots de fer
qui nous l’apporteront
in Le dernier rire pour les étoiles
La folie c’est que guêpes et bourdons volent. Ils volent et ne le savent pas. S’ils savaient, ils tomberaient. C’est le savoir, souvent, qui fait tomber.
in Il n’y a pas de raison (Pages Insulaires 9)
Un chant, un pépiement d’oiseau, poule qui gratte, crayon qui gratte, coq qui s’épouille, enfants qui jouent et pour lesquels il faudra bien un monde, quoiqu’on en dise.
cg in A la loupe