John Mumaw - "Hisatsinom ", les anciens en langue hopi, petroglyphes - Arizona
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Uncle John Iroquois elder says: ‘Tell the people that there is a river flowing now very fast. It is so swift and wide and great that there will be those who will be afraid. They will try to hold onto the shore. They will suffer greatly. If you try to hold onto the shore your feelings and so your being torn apart.’ And the Elders say 'we know the source and the destination of this river. We are aware of the nature of this river and this we ask you to do: Push off… Into the middle of the river. Keep your eyes open, your head above water’ and, I add to this, I say see who you are finding in the river with you at this time, be good to them and celebrate. There is a river flowing now very fast. Push off into the middle of it. Keep your eyes open. Your head above water. Honor the people that are in there with you. Celebrate."
in “There is a River” as given to her by Iroquois elder Uncle John
sans digue
ni barrage
torrents
montés du ventre
les chants
de terre et d’eau
corps peints
menez la danse
cg in Ailleurs simple (Nouveaux Délits, 2012)
Quel phallus sonnera le glas
Le jour où je dormirai sous un couvercle de plomb
Fondue dans ma peur
Comme l’olive dans le bocal
Il fera froid métallique et laid
Je ne ferai plus l’amour dans une baignoire émaillée
Je ne ferai plus l’amour entre parenthèses
Ni entre les lèvres javanaises d’un gazon de printemps
J’exsuderai la mort comme une moiteur amoureuse
Cernée assaillie par des visions d’octobre
Je me blottirai dans la boue
in Faire signe au machiniste (1976)
Corps de femme, blanches collines, cuisses blanches, l'attitude du don te rend pareil au monde. Mon corps de laboureur sauvage, de son soc a fait jaillir le fils du profond de la terre. Je fus comme un tunnel. Déserté des oiseaux, la nuit m'envahissait de toute sa puissance. pour survivre j'ai dû te forger comme une arme et tu es la flèche à mon arc, tu es la pierre dans ma fronde. Mais passe l'heure de la vengeance, et je t'aime. Corps de peau et de mousse, de lait avide et ferme. Ah ! le vase des seins ! Ah ! les yeux de l'absence ! ah ! roses du pubis ! ah ! ta voix lente et triste ! Corps de femme, je persisterai dans ta grâce. Ô soif, désir illimité, chemin sans but ! Courants obscurs où coule une soif éternelle et la fatigue y coule, et l'infinie douleur.
Ma Lilith se révolte, c’est ça qui me met dans cet état de combat et d’ébullition intérieure. La chèvre et l’agneau, quelle drôle d’image ! Je ne veux pas être à demi-aimée voilà tout. Juste envie de danser. Je ne me résoudrai pas à être civilisée !
cg in Journal 1995
Je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas où c'est.
la muraille des os qui se cabre