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  • Auteur inconnu - 1939

    When they realized women were using their sacks to make clothes for their children, flour mills of the 30s started using flowered fabric for their sacks, 1939._n.jpg

    Durant la Grande Dépression aux États-Unis, on estime que 3,5 millions de femmes et d'enfants portaient des vêtement fabriqués par les mamans donc à partir de sacs de farine. Quand les minoteries ont réalisé que les femmes utilisaient leurs sacs pour faire des vêtements, ils ont commencé à utiliser des tissus fleuris et de différents motifs pour leurs sacs. 

     

     

     

  • Charles Bukowski

     

    […] Le fait que tous les poètes du monde entier soient des alcoolos est une foutue bonne indication sur l’état de ce monde.
    Cresspoolcrews dit quelque part que l’essence de la poésie s’incarne dans le corps d’une femme. Ce que ça doit être merveilleux d’être aussi naïf et simplet ! Le sexe c’est le piège ultime, c’est un baiser sur une porte d’acier qui se ferme. Lawrence était bien plus subtil dans l’art de rechercher la muliébrité dans la chair jusqu’à l’âme et dans l’art d’accorder les vices et les vertus. Crews avale simplement de grandes gorgées de sexe et les noie dans des brouillons d’homme ivre, parce qu’il ne sait pas quoi faire d’autre, ce qui, évidemment, est le lot commun de tous les Américains : ils n’arrêtent pas d’y penser, ils minaudent, ils se baladent avec des photos pornos dans la poche, et pourtant ce pays est le plus puritain que tu puisses trouver au monde ! Ici, les femmes ont placé la barre trop haut et les garçons ont fini par se planquer derrière la grange avec une vache. Ce qui rend particulièrement pénibles les relations entre les garçons, les vaches et les femmes…

    Je viens de lire les immortels poèmes des temps reculés et j’en suis ressorti ennuyé. Je ne sais pas à qui en attribuer la faute, c’est peut-être à cause du temps qu’il fait, mais en tout cas j’y ai ressenti beaucoup de simulacre et comme la démonstration d’un numéro d’acrobate avec la poésie : j’écris un poème, et on dirait que ces vers immortels me disent : regarde-moi !
    Il faut oublier cette poésie, nous devons aller vers des peintures crues, nous devons aller vers les éclaboussures. Il faudrait obliger l’homme à écrire au milieu d’une chambre remplie de crânes humains, de morceaux de viande crue suspendus au plafond et mordillés par de gros rats paresseux, une chambre sans prises de courant, sans musique, où le regard ne puisse que plonger dans une atmosphère humide et détrempée, dans un cerveau détrempé d’amour et de haine, et pour toujours les missiles les fusées éclairantes et les chaînes de l’histoire qui s’abattent comme des coups d’batte, coups d’batte fumée crânes tintinnabulant dans la bière. Ouais ! […]

     

    dans une lettre à Jori Sherman - 1961

     

     

     

     

     

     

  • Christiane Singer

    Aimer, c’est faire en secret ce serment :
    « Je m’engage de toutes mes forces à défendre ta liberté, à ménager autour de toi l’espace qui te sera nécessaire pour croître et fleurir ! »
    Et même si je dois être surpris par l’évolution de l’autre, même s’il ne devient pas celui que j’attendais qu’il soit un jour, je m’engage à respecter son devenir ! C’est le défi que je relève. Que ta volonté soit faite et non la mienne ! Osons nous laisser surprendre ! N’emprisonnons pas nos proches -ni nos enfants !- dans la représentation que nous avons d’eux. Cassons les moules dans lesquels nous nous enfermons les uns les autres.
    Offrons-nous la confiance même de nous laisser errer, commettre des erreurs…
    Que savons-nous du secret de nos destinées ? En devenant garant de la liberté de celui que j’aime, je lui épargne même de devoir fuir ! Rester ensemble n’est pas, comme au cimetière, une « concession perpétuelle » – c’est une offrande à renouveler chaque jour. »