14/01/2022
Revue Nouveaux Délits - Numéro 70 (extraits)
Quelques extraits de ce numéro 70 sorti en octobre 2021, avec des poèmes de Liliane Birsinger, Chiara Pastorini, Christine Bouchut, Narki Nal et Cathy Garcia Canalès, des extraits tirés des extraits publiés du recueil "Cheese !!!" de Gorguine Valougeorgis, sorti depuis chez Plaine Page (déc. 2021) et un extrait de la nouvelle de Julien Englebert, "La bague noire". L'ensemble lu par Cathy Garcia Canalès.
Revue Nouveaux Délits - Numéro 69 (extraits)
Un petit aperçu de ce numéro 69 paru en avril 2021 avec des textes d'Odile Vecciani, Richard Roos-Weil, Marie Alcance, Anne Barbusse et Archibald Aki, lus par Cathy Garcia Canalès.
Revue Nouveaux Délits - Numéro 68 (extraits)
Quelques poèmes extraits de ce numéro paru en janvier 2021. Dorian Masson, Angélique Condominas, Pierre Thiollières, Pierre Vinclair, Jacques Merceron, lus par Cathy Garcia Canalès... Manque Patrick Werstink, à suivre....
Revue Nouveaux Délits n°68 - Patrick Werstink
Deux poèmes de Patrick Werstink qui avaient disparu au montage de la vidéo des extraits de ce numéro 68 sorti en janvier 2021. Lus par Cathy Garcia Canalès.
02/01/2022
Mon édito pour la revue Nouveaux délits n°71
19:32 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (1)
26/09/2021
Revue Nouveaux Délits - Numéro 70
Outre que j’en écris depuis maintenant 18 ans, il devient de plus en plus difficile pour moi d’écrire un édito. Comme la sensation de rajouter juste du bruit au bruit et la cacophonie actuelle qui ferait honte à une cour de récré est devenue juste insupportable. Pour, anti, vérité, complot, contrôle, propagande, QR code, labos, dollars, économie, dépistage, pandémie, puçage, data, reset, hashtag, merde, bite, cul… ! De quoi choper la Tourette ! On devient fou ! C’est effrayant !
Aujourd’hui pour moi, l’image de la réussite c’est d’être allée chercher des mûres et d’en avoir fait un clafoutis. Loin de l’écran, loin des batailles nudgiennes et des spectres de guerres, catastrophes, folies en cours et à venir. Il m’a été dit tout récemment que j’étais d’un autre monde… J’espère bien ! Et j’espère bien qu’on sera de plus en plus nombreux à être d’un autre monde. Pas un monde sans ancrage, un monde nébuleux qui deale ses chamallows pastels, non un monde multidimensionnel, relié, branché à la terre et à l’humus, à ce bon sens qui semble avoir foutu le camp avec la biodiversité. Un monde qui se réveillerait de ce cauchemar que je ne saurais plus qualifier tellement il est doté de tentacules ! Et pas un monde qui accélère exponentiellement vers la dystopie totalitaire en se berçant de climat de confiance, refonte, optimisation, économie positive, smart à toutes les sauces, capitalisme cognitif, sécurité globale, objets connectés, futur augmenté, rajeunissement, vie éternelle…
Une histoire antique en somme, toujours la même, celle du syndrome d’hubris, thème central des tragédies grecques, considéré comme le plus grand des crimes. Y entendait-on mieux alors la parole des aèdes et des pythies résonner comme autant de mises en garde ? L’humain, même milliardaire et transhumanisé, n’échappera pas à la loi des cycles, la Némésis tôt ou tard viendra frapper pour ramener tout imbécile trop imbu à un peu plus d’humilité. En attendant, allons ramasser des mûres et buvons à même la langue des poètes et des pythonisses, ces rescapés de toutes sortes de tragédies qui continuent à naître, siècle après siècle, apportant avec eux les graines vives d’un monde autre.
Ce numéro 70 correspond justement à l’année de ma naissance, cette revue est une des toutes petites graines que je lance au vent de cette époque si agitée, merci à vous de lui permettre de germer encore et encore entre vos mains !
CG
Un virus dans le monde entier, confine des peuples qui se révoltaient
contre les injustices du Capitalisme mondial.
Philippe K. Dick in La Vérité avant-dernière (1964)
SOMMAIRE et cie : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
Welcome to the playground, 2021
14:29 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
Revue Nouveaux Délits - Numéro 67 (extraits)
Des textes d'Hélène Decoin, Claire Cursoux, Ana Minski, Aline Recoura, Antoine Bertot, Martin Payette et Cathy Garcia Canalès extraits de ce n°67 paru en octobre 2020. Lus par moi-même.
01/07/2021
Avis de parution : Paraît que d'Heptanes Fraxion, cinquième délit buissonnier
photo : Patrick Bories
Toutes les infos ici : http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2021/...
17:24 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2021
Hommage à Pierre Urban
21:16 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
Revue Nouveaux Délits - numéro 69
Avril 2021
Numéro 69, numéro chaotique, comme me l’a soufflé un certain Martin ? Fort possible, et en retard comme un lapin d’Alice ! Lapin de Pâques sans aucun doute à la recherche d’un mystérieux œuf noir très cosmico-alchimique, dont j’ai rêvé tout récemment, ce qui n’a pas empêché mon ordinateur de faire un séjour chez son docteur, entre autres contretemps et bifurcations d’agenda sanitaire… Bref, difficile de trouver l’inspiration et plus encore la concentration pour un édito, entre les vagues virales, les tsunamis de fatigue et les clapotis du sens. Quelque chose me murmure à l’oreille qu’il faut se calmer, respirer et faire ce qu’on peut, juste le faire au mieux, sincèrement. En ces temps plus que confus, la poésie me semble plus désirable que jamais et concevoir cette revue continue à faire sens, donc voilà — plus chaotique qu’érotique — un numéro 69 très éclectique ! Puissiez-vous y trouver de quoi nourrir votre jardin intérieur. C’est la saison des semis, alors semons, mettons les mains dans la terre et la langue dans les mots, restons à l’écoute de ces petites voix qui murmurent à nos oreilles et ne trichons pas avec l’essentiel.
cgc
L’impossible est un univers clos. Néanmoins, nous en possédons la clé et, comme nous le soupçonnons depuis des millénaires, la porte s’ouvre sur un champ d’infinies possibilités. Ce champ, il nous appartient plus que jamais de l’explorer et de le cultiver. La clé n’est ni magique ni symbolique. Les Grecs anciens la nommaient « poésie », du verbe « poiein », construire, façonner, créer.
Raoul Vaneigem
illustrations de JL Millet
Sommaire et plus ici :
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2021/...
et aussi l'édito du n°68 de janvier dernier que je n'avais pas posté :
Eh bien 2020 est passé comme un éclair, et on se demande bien après ça, qu’est-ce que cette nouvelle année va bien pouvoir nous concocter dans le grand chaudron fou de la vie ? Virus, guerres, comète, suicides collectifs, extra-terrestres, zombies, miracles ? Qu’est-ce qui va encore nous secouer, nous bousculer, nous jeter à terre ? On n’a aucune prise sur les événements extérieurs mais on peut cependant choisir le meilleur en toutes circonstances, aussi infime soit-il. Il n’y a pas que des mauvaises et sombres nouvelles, il y a des jaillissements surprenants, des résurgences de joie, des illuminations bienfaisantes, une créativité fière et indomptée qui se fout des autorisations et s’il y a bien une énergie qui a le pouvoir de transformer le plomb en or, les larmes en sourires, la colère en création, c’est celle de l’amour. L’amour quand on ne lui met aucune barrière, condition, précaution. Lui aussi fait des vagues, des vagues puissantes et douces, qui inondent le cœur, nettoient l’âme et tout se met à briller ! C’est tellement bon, on oublie à quel point c’est bon. Et gratuit ! Aimer ! Rien ne peut nous empêcher d’aimer, ni confinement, ni distanciation sanitaire, ni crise économique, lois liberticides, rien ni personne ne peut nous interdire d’aimer et de nous aimer nous-mêmes aussi. Pas plus que de danser d’ailleurs ou chanter, jouer, rire ! Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi et d’emmerder les autres, mais de rester suffisamment souples pour inventer toujours de nouvelles formes d’expression de cette vie qui bat en nous son rythme vivace. Et si les circonstances s’acharnent à souffler sur les flammes, ne jamais oublier que notre flamme intérieure à chacune, à chacun, possède son propre point d'allumage spontané. Alors résister, oui, mais pas comme des bestiaux acculés qui encornent les murs, mais juste comme une évidence – en vie danse ! – parce que nous sommes des êtres fondamentalement libres, potentiellement capables d’aimer avec une force qui pulvérise toute peur, toute sclérose ; la force de l’eau que rien n’arrête, et qui même retenue par de monumentaux barrages, fomente en secret son évasion par le ciel.
Alors, que l’an 2021 nous guérisse de toutes nos peurs, de tous nos maux et protège la Terre de toutes nos sinistres folies, et soyons souples, forts et porteurs de vie, partout où nous sommes, partout où nous passons, comme une eau aimante !
CGC
20:20 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2020
Georges Cathalo a lu "Printemps captif", délit buissonnier n°4
Il y aura, c’est certain, dans les mois à venir, toute une profusion d’écrits sur la crise sanitaire. Il semble urgent de chercher des résiliences pour faire face aux turpitudes de l’époque, comme lire « quelques poèmes de Nuno Judice ». On peut aussi lire les poèmes de Lionel Mazari, poèmes qui slaloment entre les écueils du temps présent. Quelques jongleries verbales arrivent comme des respirations entre des bouffées d’ultra-réalisme. Mazari n’hésite pas à affirmer : toute ma sagesse est viatique / et la folie me désaltère. C’est sûrement ainsi qu’il va falloir aborder les temps à venir en se ménageant des espaces où assis sur un banc dans le noir , on découvre ce qui se passe comme « ces ombres calmes aux fenêtres » avec ces brancardiers venus sauver de pauvres gens blessés par la réalité . Pour finir, signalons la belle illustration de couverture de Morgane Plumelle où deux oiseaux en liberté semblent défier notre printemps captif.
note à lire en ligne ici :
https://www.dechargelarevue.com/No10-Passer-de-friches-en...
en savoir plus sur ce livre :
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2020/...
10:14 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2020
Revue Nouveaux Délits numéro 67
Octobre 2020
Ensauvagement, en voilà un terme galvaudé encore, quand il sert à définir une spirale ultra-médiatisée de violence. Pourquoi ne pas dire simplement enviolencement ? Si la société s’ensauvageait littéralement, on verrait le béton disparaître sous la verdure. On devrait plutôt parler au contraire de dénaturation, d’artificialisation, d’abrutissement, de dégénérescence… Et souvent même, on devrait se taire ! Il y a en effet tant et trop à dire, et le bruit ambiant est déjà tellement fort, tellement cacophonique, que je préfère m’ensauvager justement et me taire, ou siffloter, ou miauler ou braire ou turlutter… Turlutter oui, comme les alouettes ! Chanter comme les baleines, feuler, grincer, barrir, ricaner comme les hyènes, sûr que ce n’est pas l’envie de mordre qui manque parfois… Mugir, hennir, rugir, glapir, tout plutôt qu’user des mots en dégradant et souillant leur sens. Aussi me voilà affamée de poésie, de celle qui justement ensauvage le langage, le croque et le recrache baigné de sucs, illuminé de l’intérieur par des processus qui échappent à toute explication, tout contrôle, tout dogme, toute rationalisation. Même la noirceur n’est qu’un des innombrables aspects de la lumière quand on passe sa langue par le trou de la poésie, la noirceur n’a rien à voir avec la cruauté. La cruauté n’est pas sauvage, n’est pas l’apanage des bêtes, ni même des brutes, c’est un désir vicié, une froide volonté de faire souffrir, d’humilier, de détruire l’autre. C’est de la cruellisation dont on devrait s’inquiéter, de celle qui s’attaque aux enfants, aux animaux, aux femmes, aux plus fragiles, et qui n’a rien à voir avec la violence de celui qui se défend comme il peut et souvent très mal et à tort d’une autre violence, moins visible, mais toute aussi agressive dans ses effets.
Et si une des clés pour rééquilibrer, soigner et pacifier nos sociétés était un ré-ensauvagement justement de la Terre ? Renouer, hommes, femmes et toutes nuances intermédiaires, avec la puissance femelle qui sacralise, protège et nourrit ? Sacraliser, du latin sancio : « rendre inviolable ».
CG
Sommaire et plus ici :
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
15:40 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2020
Avis de parution : Preuves incertaines de Jean-Louis Millet
avec 15 illustrations originales de l’auteur
"Titubant dans l'escalier liquide
des rails luisants du tram T3,
un bel ivrogne nommé Désir
voyage aux portes de la nuit.
Oiseau nocturne à bec de bois
il brûle de la grande soif amère
et mord la pluie,
une pluie lasse de pleuvoir.
Sa solitude hirsute transpire
en mille éclats de visages fatigués
dans le miroir de l’incognito."
Édité et imprimé par l’Association Nouveaux Délits
Sur papier calcaire 100 g
Couverture 250 g
100 % recyclé
Dépôt légal : septembre 2020
12 € + 2,50 € de port
à commander à l'Association Nouveaux Délits
http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/
19:57 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2020
Regina José Galindo
Cent poèmes
Pour chaque champ que tu brûleras
nous sèmerons cent graines
Pour chaque fœtus que tu tueras
nous accoucherons cent fois
Pour chaque femme que tu violeras
nous aurons cent orgasmes
Pour chaque homme que tu tortureras
nous embrasserons cent joies
Pour chaque crime que tu nieras
nous tisserons cent vérités
Pour chaque arme que tu brandiras
nous ferons cent dessins
Pour chaque balle perdue
cent poèmes
Pour chaque balle trouvée
mille chansons.
in Revue Nouveaux Délits n°58 - octobre 2017
10:26 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS *, RÉSONNANCE | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2020
Délit buissonnier n° 4 : Printemps captif de Lionel Mazari, sort le 1er juillet !
Me voilà ravie de présenter
le quatrième Délit buissonnier de la revue Nouveaux Délits !
alors...
plutôt que d'écouter couiner les ambitieux,
que la crise épidéconomique,
— hélas vécue comme une épreuve
par nous, véritables mortels —
stimule et extasie,
j'ai ce jour d'huis préféré
profiter de l'arrêt cardiaque du monde
et de la suspension de son souffle,
pour lire, bercé anesthésié
par cette nouvelle musique de danse macabre,
quelques poèmes de Nuno Judice ;
puis tout en sirotant un citron chaud
édulcoré au miel de sapin,
ce jour d'huis préféré,
tandis que tournoyaient dans le ciel gris doux
dépourvu d'effets dramatiques
quelques corbeaux émoustillés,
voir merles et pies, brindilles au bec,
préparer leur nid,
sans se soucier de notre mort,
parmi des explosions de pâquerettes
et l'éclosion de trois tulipes.
*
Poèmes de Lionel Mazari
écrits sous confinement
entre le 17 Mars et le 19 avril 2020
Illustrations en couverture : Morgane Plumelle
*
tirage numéroté
40 pages agrafées
imprimées sur papier calcaire 100 g
couverture calcaire 250 g
100 % recyclé
Dépôt légal : juillet 2020 - ISSN : 2556-0026
10 €
+2 € de port
à commander à :
Association Nouveaux Délits
nouveauxdelits@orange.fr
12:38 Publié dans * MA REVUE : NOUVEAUX DÉLITS * | Lien permanent | Commentaires (0)