Borderline, de Cathy Garcia et Jean-Louis Millet, un nouveau livr'art Evazine
à découvrir sur : http://evazine.com/livre29/Default.html
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"En effet, en dépit de tes bons vœux en langue Navajos, ce numéro 41 est celui d'un triste anniversaire : le Japon un an après la catastrophe nucléaire. Ton engagement pour différentes causes donnent lieu à des contacts variés (Georgie Viccini et les Roms pour le n° 39, ici, cercle de faiseurs de haïkus pour ce numéro). Et si l'on ne peut embrasser toutes les causes (appelées bêtement "perdues" ou "désespérées" souvent par ceux qui refusent la lutte), il importe de rester fidèle à celles que l'on choisit. Et de les faire entendre, tu le dis toi-même : ces voix pourraient disparaître. La poésie comme un carnet de circulation des idées, des pensées et des actes. Une poésie qui n'est pas déconnectée de son temps (mais pas trop "connectée" non plus, dans un autre registre). Bien que très inquiétant, j'ai apprécié « Après Fukushima » : ce recueil de haïkus du cercle Seegan. La responsabilité de chacun qui en découle se mesure à l'échelle planétaire : on n'y coupera pas. Difficile de mesurer les conséquences d'une telle tragédie : les chiffres nous dépassent ! 24 000 ans, ça met le vertige ? A la suite, les textes d'Alain Gourhant et ses extraits de « la poésie du désastre et de la guérison » semblent constituer une prise de léger recul. J'ai été sensible à cette conception de la promenade comme manière de se retrouver : c’est un temps solitaire, hors production, sans concession (technologies) - l’ultime promenade étant la mort. Enfin, dans un genre différent, j'ai été désarçonné par le style d'écriture de Timotéo Sergoï et « Le diagonaute amouraché ». Son autoportrait en spectateur : « ai-je d’autre pouvoir que celui d’applaudir » reste dans la lignée de la sidération provoquée par les 3 auteurs précédents. Enfin tes résonances documentées sont toujours très instructives et originales. J'ai donc été content de figurer parmi ces auteurs : le sujet que je traite n'étant pas non plus très réjouissant. Mais ne parle-t-on pas de fission du couple ? Il restait donc quelques repères culturels, à la geisha évoquée dans mon dernier texte. J'avais noté dans le "purgatoire du quotidien", cette ouverture aux autres cultures et probablement ces pensées notées lors ou après un voyage. Notamment à travers le respect tout oriental de toute forme de vie. Il est des cultures où l'on n'attente pas à la vie des insectes, je crois.
De même, "le poulpe et la pulpe" fait état d'écritures brèves, d'encres de chine et d'une sagesse diffuse. Avec l'intermède médiatique (p 32), on louvoie entre "laisser aller" et nonchalance orientale (pour faire dans le cliché) et "sens critique" occidental. C'est comme deux parties à faire coexister : j'ai beaucoup aimé ce texte, espèce de cours d'eau par moments troublé et heurté qui apparaît d'autres fois, paisible et harmonieux. La place réservé au corps y est sans doute pour beaucoup dans cette impression.
Dans un tout autre style plus dérangeant, j'ai bien lu et relu ton "Qué Wonderful Monde" (titre pied-de-nez à l'europe et à son espéranto ? Qui le parle d'ailleurs ?). Le recueil égratigne bien nos US et Coutumes et quelques vérités sont assenées avec vigueur : faut le temps de les digérer, de les discuter, d'y réfléchir... Je souscris aux déformations de nos sociétés que tu évoques, ces tsunamis à effets différés que sont le jeunisme, le consumérisme, la peur de "réintégrer nos monstres" conséquence à mon sens d'un certain angélisme (ne pas voir le mal qui pousse d'abord en nous, refuser la laideur, le temps qui passe sur nous. Mais ne parle-t-on pas de vécu ? Ce mot est-il incompatible avec celui de "beauté"?...). "
Basile Rouchin
dans l’émission Les Poètes.fr du 12 avril 2012 sur Radio Occitania, écoutable en ligne ici :http://lespoetes.fr/emmission/emmission.html
Les éditions CARDERE www.cardere.fr poursuivent leur difficile travail de diffusion et font paraître deux livres de poésie dont nous recommandons la lecture aux auditeurs ; chacun coûte 12 € et l’achat peut se faire directement sur le site de l’éditeur.
Le premier est celui de l’infatigable revuiste, artiste, photographe et surtout poète Cathy GARCIA« Les mots allumettes » richement illustré par elle-même. Un appel à la sérénité, une quête spirituelle où la révolte n’appelle qu’à la tendresse, à la fraternité des êtres, tous en mal d’absolu :
Les mots en gravats dans ma tête. Des tonnes.
Je retiendrai celui qui brise l’encerclement, dégage une spirale et m’élève jusqu’au ciel.
Jusqu’au grand, grand ciel. N’avoir que celui-là en bouche.
Lecture d’extraits du recueil.
Le second « Triptyque du veilleur » est celui de Louis RAOUL poète connu des abonnés des éditions Encres Vives qui l’ont publié dès 1992, qui totalise aujourd’hui une quinzaine de recueils et a obtenu en 2008 le Prix de la Librairie Olympique pour son livre « Logistique du regard » publié chez N&B/Pleine Page. Ecriture délicate et pudique qui semble effleurer mais imprègne sa trace durable dans les esprits. Il faut lire ce poète discret. Lecture d’extraits du livre.
Vous abordez
Au pied de la tour
Qui est vous
Il vous faut rejoindre la hauteur
Où veiller
Dans l’éternité d’une heure
La rouille d’un jour
Qu’on aurait oublié.
Texte aride, très court racontant un rêve-vie cauchemar.
J’ai été projeté dans une arène, dans « l’enclos en soi de ce qui se tait. Ce qui est noir dans l’obscurité, si rouge dans le sang »
Mais arène austère, crétoise, lieu de naissance du Père Zeus-Taureau, taureau Minotaure, mais la Fille est beaucoup plus cheval de picador aux yeux bandés « ‘’serti’’ dans (le) jardin amer » de cette arène aveuglée « labyrinthe affamé d’humanité »
D’où cette absolue nécessité de gratter des mots allumettes car « ce qui transpire des murs, c’est le goût de l’ombre » et puis il faut tenter encore et encore d’apercevoir les fentes de la palanquère « vestiges des rites », « déloyale consolation (de cet) l’horizon… escale » « tout brûler et repartir, de déchirure en déchirure » pour retrouver « le cercle de la cohérence oubliée »
Faire en sorte que par l’un de ces « chas d’aiguille, tout un univers se faufile » afin de retrouver « l’air qui sépare le mot de la mort » « d’une fusillée au crache-lueur »
Et puis ne retenir qu’un mot un seul, « celui qui brise l’encerclement, dégage une spirale et (l’)élève jusqu’au ciel »
Mais « chaque solution n’est toujours qu’une étape. » car « peut-il y avoir une fin à nos servages gigognes ? »
Alors vite, encore « des mots. Des mots fous. Des mots amulettes. »
JL Millet, avril 2012
Note parue dans Pages Insulaires n°23
"Dans Purgatoire du quotidien (Edition Microbe), Cathy Garcia dit que "la vie aujourd'hui a la saveur incomparable d'une aube de fin de monde" ! Sa parole est entière, sans exagération sur ce quotidien et même "si les droites partent en courbe", le poème tient droit."
Cathy Garcia – poésie, 52 p.
avec des illustrations originales de l'auteur
EXTRAITS :
Survivre, hanches fendues de foudre, gorge dépouillée.
Je marche, froisse un fantôme. Les oiseaux
du jour fondent en l’air. Je plie les genoux,
ramasse mes entrailles de verre. Un peu de sel, un
peu de chair. Je ramasse et enjambe
l’éblouissement.
…
Avale-moi, dis-je au bois. Écorce-moi, dis-je à
l’homme, lentement comme un coma.
Terre et copeaux. Ma langue éboulée au creux du
refuge.
Je suis morcelée. Là mon coeur, là un poumon.
Là mon âme et des frontières entre chaque terrier.
Piqûre du vivre. Miel rauque du secret. Nudité
inhabitable.
Se sertir dans un jardin amer. Ciseler le semblant,
en élucider les ramifications.
J’épouse le cercle de la cohérence oubliée.
…
Buisson des cuisses où croassent les crapauds.
Rumeur des langues qui lapent les pierres.
Bouillon noir des reins vrillés de trouille. La vie et
son implacable sentence de mort.
La brume se faufile dans la fissure, embaume
l’esprit de visions funestes. Ce qui transpire des
murs, c’est le goût de l’ombre. Il ébouriffe et déshabille
le sang.
12 € .
Rendez-vous sur www.cardere.fr
Note parue dans la revue Décharge n°153 - Mars 2012
Cathy Garcia – poésie, 52 p.
avec des illustrations originales de l'auteur
EXTRAITS :
Survivre, hanches fendues de foudre, gorge dépouillée.
Je marche, froisse un fantôme. Les oiseaux
du jour fondent en l’air. Je plie les genoux,
ramasse mes entrailles de verre. Un peu de sel, un
peu de chair. Je ramasse et enjambe
l’éblouissement.
…
Avale-moi, dis-je au bois. Écorce-moi, dis-je à
l’homme, lentement comme un coma.
Terre et copeaux. Ma langue éboulée au creux du
refuge.
Je suis morcelée. Là mon coeur, là un poumon.
Là mon âme et des frontières entre chaque terrier.
Piqûre du vivre. Miel rauque du secret. Nudité
inhabitable.
Se sertir dans un jardin amer. Ciseler le semblant,
en élucider les ramifications.
J’épouse le cercle de la cohérence oubliée.
…
Buisson des cuisses où croassent les crapauds.
Rumeur des langues qui lapent les pierres.
Bouillon noir des reins vrillés de trouille. La vie et
son implacable sentence de mort.
La brume se faufile dans la fissure, embaume
l’esprit de visions funestes. Ce qui transpire des
murs, c’est le goût de l’ombre. Il ébouriffe et déshabille
le sang.
Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription, à 10 € au lieu de 12 € jusqu’à sa date de parution, le 30 mars 2012.
Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraies et justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.
Rendez-vous sur www.cardere.fr
Bulletin de souscription ci-joint : souscription allumettes.pdf
Notes parue dans la revue Friches n°109 - Janvier 2012
à paraître chez Cardère en mars 2012 (poésie, 52 pages)
Prix public : 12 €
Illustrations originales de l'auteur
EXTRAITS :
Survivre, hanches fendues de foudre, gorge dépouillée.
Je marche, froisse un fantôme. Les oiseaux du jour fondent en l’air. Je plie les genoux,
ramasse mes entrailles de verre. Un peu de sel, un peu de chair. Je ramasse et enjambe
l’éblouissement.
Avale-moi, dis-je au bois. Écorce-moi, dis-je à l’homme, lentement comme un coma.
Terre et copeaux. Ma langue éboulée au creux du refuge.
Je suis morcelée. Là mon coeur, là un poumon.
Là mon âme et des frontières entre chaque terrier.
Piqûre du vivre. Miel rauque du secret. Nudité inhabitable.
Se sertir dans un jardin amer. Ciseler le semblant, en élucider les ramifications.
J’épouse le cercle de la cohérence oubliée.
Buisson des cuisses où croassent les crapauds.
Rumeur des langues qui lapent les pierres.
Bouillon noir des reins vrillés de trouille. La vie et son implacable sentence de mort.
La brume se faufile dans la fissure, embaume l’esprit de visions funestes. Ce qui transpire des
murs, c’est le goût de l’ombre. Il ébouriffe et déshabille le sang.
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Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription, au prix de 10 € jusqu’à sa date de parution, le 30 mars 2012.
Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraies et justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.
Rendez-vous sur www.cardere.fr
Bulletin de souscription ci-joint : souscription allumettes.pdf
Ed. Nouveaux Délits
Coll. les Délits Vrais - N°1 - 2011
Textes (2002-2009)
Comment va le monde ?
Sommes-nous ?
Parcours poético-précaire
Vous avez dit satire ?
et illustrations (couleur)
de Cathy Garcia
Poésie postale timbrée "Nouveaux Délits"
Un recueil de 12 pages, format A5
Livré sous enveloppe transparente personnalisée.
Papier et enveloppe recyclés.
Tirage signé, numéroté et limité à 50
10 €
http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com
Le 69e numéro du Microbe est prêt.
Au sommaire :
Illustrations de Gabrielle Pluet
Textes de
Stéphane Bernard
Georges Cathalo
Jean-Marc Couvé
Hélène Dassavray
Georges Elliautou
Pascal Feyaerts
Georges Friedenkraft
Pascal Mageren
David Marsac
Murièle Modély
Jany Pineau
Alain Sagault
Pierre Soletti
Didier Trumeau
Jasmine Viguier
Les abonnés le recevront dans quelques jours.
Les abonnés « + » recevront également le 32e mi(ni)crobe signé Cathy Garcia : PURGATOIRE DU QUOTIDIEN.
Les autres ne recevront rien. Pour tous renseignements, contactez Eric Dejaeger :
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2012/01/06/microbe-69.html
"Je viens de recevoir ton mini, j'ai dévoré, aimé, et tout et tout, surtout la sensibilité qui en ressort, quand on lit on sent ton cœur battre, c’est rare, surtout reste telle que tu es, même si cela ne doit pas être facile dans ce monde-là, tu fais partie de ceux qui donnent de l’espoir, d’un simple mot."
Fabrice Marzuolo
Note publiée dans Décharge n°152
Dans sa nouvelle émission Les poètes sur Radio Occitania Christian Saint-Paul invite à lire le n° 40 de la revue de poésie vive NOUVEAUX DELITS 6 € abonnement 25 € chèque à adresser à Association Nouveaux Délits Létou - 46330 St CIRQ-LAPOPIE http://larevuenouveauxdelits.hautefort.com . Ce numéro soigné comme toujours rend hommage : à Beb KABAHN (1974-2011) graphicultrice de stigmates, « écrivière en poésie et tellement plus encore » (selon l’expression affectueuse de Cathy Garcia) et à Yann ORVEILLON (1941-2011) poète et voleur de feu, au cœur océan. Les illustrations sont de Corinne Pluchard http://corinne.pluchart.over-blog.com . Lecture de la fin de l’éditorial de Cathy GARCIA.
Puis toujours de Cathy GARCIA lecture d’extraits de son recueil « le poulpe et la pulpe » avec des dessins de Jean-Louis MILLET paru aux éditions cardère 56 p 10 € commande possible sur : www.cardere.fr
Dernier poème du recueil :
Me couper rituellement la langue pour ne plus qu’elle fourche.
Semer des graines de sourire à chaud dans le fumier de mon cœur.
Me laver des scories qui cherchent encore reconnaissance.
Être creuse afin d’être usée et renouvelée sans fin.
Comme une veine.
Les éditions Cocagne 30 rue de la Banque 82000 Montauban www.cocagne-editions.org ont entrepris de publier l’œuvre de Félix-Marcel CASTAN ; le dernier volume Occitanisme pédagogique 150 p (très beau livre) 30 € rassemble des textes de ce penseur hors norme sur l’humanisme qui découle de la posture culturelle comme un mode de vie à suivre ; et cela pour toutes les cultures, la culture occitane qui est celle de l’auteur comprise. De très belles pages qui font parfois référence à des évènements datés (les années du festival de Montauban par exemple) mais écrits avec une précision pédagogique qui les rendent intemporelles. Pour CASTAN « la littérature occitane peut tout dire au nom de tous, à la fois ceux qui sont de son pays et ceux qui n’en sont pas, au nom de toutes les provinces d’une nation qui veut ressusciter à la vie culturelle, au nom même des hommes qui partout cherchent les moyens les meilleurs d’habiter leur planète. »
Puis le cap de l’émission est mis sur le Portugal, le sud précisément, l’Algarve bien connu de Saint-Paul qui y séjourna quelques étés chez son ami l’éditeur Carapato à Faro. Audition d’un morceau de MADREDEUS pour s’imprégner des accents de cette terre avant de poursuivre sur l’œuvre de Fernando CABRITA dont les éditions L’Harmattan dans leur collection « Poètes des cinq continents » ont fait paraître en édition bilingue portugais-français « Douze poèmes de Saudade » traduit et préfacé par François-Luis Blanc 65 p 10,50 € http://www.librairieharmattan.com
Né à Olhao prés de Faro en 1954, Fernando CABRITA a collaboré à divers journaux et revues, au Portugal, en Suisse et au Mozambique, à travers des articles, des dessins, des photos et des textes. Il a publié à ce jour une vingtaine d’ouvrages, essentiellement de poésie et fût lauréat de nombreux prix.
CABRITA dont c’est le premier recueil traduit en français, suscite l’émotion avec des mots simples, soulevant des ondes de plaisir chez l’auditeur. Lecture de larges extraits avec une pause pour écouter une saudade d’Amalia RODRIGUEZ.
Un poète à découvrir !
à écouter sur
http://lespoetes.fr/emmission/emmission.html
Extrait
J’ai mordu, bafouillé comme d’autres se lovent et jouissent. J’ai camouflé ma soif dans une cargaison de vertige. Trouvé dans le caniveau, une pépite lustrale.
Sur les crêtes frontalières, j’ai fait récolte de courbes sereines. Amulettes fertiles. Clarté rayonnante. Trouvé le noyau de la féminité caché dans les arbres.
Des cavales et des transes, j’ai gardé l’authentique insolence de la pulpe. Ce tremblement des nuques, embuscade hypnotique. Méandre où se coule la joie inconditionnelle.
Dans ma soif, j’ai la vision d’un oiseau ensorceleur posé sur la branche haute d’un cèdre.
« Une poésie grave, précise et drôle à la fois, où je me laisse volontiers embarquer, surprendre souvent, dans un cheminement preste, parfois fébrile ou vertigineux, qui épouse des méandres très féminins d’émotions, de sentiments, de joies et de souffrances. » (Bruno Msika, éditeur)
Poésie. Livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant naturel 80g. Illustré par des dessins de Jean-Louis Millet. Sept. 2011, prix public 10 euros, ISBN 978-2-914053-60-0 Cardère éditeur, Lirac (30) www.cardere.fr