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* MES LIVRES - Page 10

  • Ailleurs simple, éditions Nouveaux Délits, décembre 2012

     


    A tous les voyageurs mobiles ou immobiles


                                   
    Poèmes de Cathy Garcia

    Illustrations de Jean-Louis Millet
     
     
     

     

      
     
    ABSENCE


    Chemin cagneux
    Soleil de chevrotine
    Vent cailloux
    Poussière

    Une maison blanche
    Un chien
    Endormi

    Sous le ciel cru
    L'ombre d'un serpent
    L'arbre tordu

    Au vent claque
    Une boîte
    Aux lettres

    Et sur la table branlante
    De l’unique pièce
    Juste un courrier
    De sable
     

     
                          

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    Composé et imprimé sur beau papier recyclé

    par


     Éditions Nouveaux Délits
    Létou 46330 St Cirq-Lapopie

     
     
     
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    Tirage limité et numéroté

    40 pages


     13 €

    Port offert pour toute souscription avant le 1er décembre 2012
    Chèque à l'ordre de l'Association Nouveaux Délits





    Il n'y a pas d'ailleurs
    Où guérir d'ici.

    Eugène Guillevic


  • Cardère éditeur en tournée !

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    Il s'agit de Villeneuve-les-Avignon. Vous pourrez retrouver Bruno Msika, l'éditeur et les livres (dont Le poulpe et la pulpe et Les Mots allumettes), au festival de poésie de Sète du 20 au 28 juillet et au 7ème salon des petits éditeurs le 23 septembre à Cotignac, dans le Var.

    Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas, Cardère éditeur a une très belle collection d'ouvrages à vous faire découvrir.

    http://www.cardere.fr/index.php

  • "Calepin paisible d'une pâtresse de poules" lu par Ile Eniger

    A lire sur son blog : http://insula.over-blog.net/article-cathy-garcia-107808791.html

    Je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre imprimé sur papier recyclé, relié par deux bouts de cordes et joliment présenté dans une enveloppe translucide art-lettre, ensemble numéroté que l'auteur (site ici : link ) vous expédie pour 8 Euros.

    L'écriture de Cathy Garcia est une belle écriture, tant de fond que de forme, par les temps qui courent c'est de plus en plus rare, aussi quand un véritable auteur se profile, il faut le lire, cela repose des nombrils déployés et autres médiatisations insipides qu'on nous propose un peu partout dans un air du temps de plus en plus pollué ! Ile E.

  • Calepin paisible d'une pâtresse de poules -

     

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    Ed. Nouveaux Délits

    Collection les Délits Vrais - N°2 - 2012

     

     

    "Que c’est bon d’être assise là au soleil, en pâtresse de poules, au sein de toute cette beauté ! Un léger vent, un esprit bienveillant pose sa main sur mon front.
    Le sourire est là, à portée de lèvres. Il affleure comme une source, il vient du cœur. Ce cœur à cajoler, à nicher dans la mousse.

     

    L’hiver se meurt, je le sais, je le sens. Ne pas chercher. Ne plus chercher. Simplement faire de la place pour accueillir."

     

     

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    Poésie postale, timbrée "Nouveaux Délits"
    Tirage signé, numéroté et limité à 50

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    Textes et photos de Cathy Garcia

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    Papier et enveloppe récyclés
    25 pages
    12 €

     

    http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com

     

     


  • Retour de plusieurs lectures de Basile Rouchin, auteur publié dans Nouveaux Délits n°41

    "En effet, en dépit de tes bons vœux en langue Navajos, ce numéro 41 est celui d'un triste anniversaire : le Japon un an après la catastrophe nucléaire. Ton engagement pour différentes causes donnent lieu à des contacts variés (Georgie Viccini et les Roms pour le n° 39, ici, cercle de faiseurs de haïkus pour ce numéro). Et si l'on ne peut embrasser toutes les causes (appelées bêtement "perdues" ou "désespérées" souvent par ceux qui refusent la lutte), il importe de rester fidèle à celles que l'on choisit. Et de les faire entendre, tu le dis toi-même : ces voix pourraient disparaître. La poésie comme un carnet de circulation des idées, des pensées et des actes. Une poésie qui n'est pas déconnectée de son temps (mais pas trop "connectée" non plus, dans un autre registre). Bien que très inquiétant, j'ai apprécié « Après Fukushima » : ce recueil de haïkus du cercle Seegan. La responsabilité de chacun qui en découle se mesure à l'échelle planétaire : on n'y coupera pas. Difficile de mesurer les conséquences d'une telle tragédie : les chiffres nous dépassent ! 24 000 ans, ça met le vertige ? A la suite, les textes d'Alain Gourhant et ses extraits de « la poésie du désastre et de la guérison » semblent constituer une prise de léger recul. J'ai été sensible à cette conception de la promenade comme manière de se retrouver : c’est un temps solitaire, hors production, sans concession (technologies) - l’ultime promenade étant la mort. Enfin, dans un genre différent, j'ai été désarçonné par le style d'écriture de Timotéo Sergoï et « Le diagonaute amouraché ». Son autoportrait en spectateur : « ai-je d’autre pouvoir que celui d’applaudir » reste dans la lignée de la sidération provoquée par les 3 auteurs précédents. Enfin tes résonances documentées sont toujours très instructives et originales. J'ai donc été content de figurer parmi ces auteurs : le sujet que je traite n'étant pas non plus très réjouissant. Mais ne parle-t-on pas de fission du couple ? Il restait donc quelques repères culturels, à la geisha évoquée dans mon dernier texte. J'avais noté dans le "purgatoire du quotidien", cette ouverture aux autres cultures et probablement ces pensées notées lors ou après un voyage. Notamment à travers le respect tout oriental de toute forme de vie. Il est des cultures où l'on n'attente pas à la vie des insectes, je crois.

    De même, "le poulpe et la pulpe" fait état d'écritures brèves, d'encres de chine et d'une sagesse diffuse. Avec l'intermède médiatique (p 32), on louvoie entre "laisser aller" et nonchalance orientale (pour faire dans le cliché) et "sens critique" occidental. C'est comme deux parties à faire coexister : j'ai beaucoup aimé ce texte, espèce de cours d'eau par moments troublé et heurté qui apparaît d'autres fois, paisible et harmonieux. La place réservé au corps y est sans doute pour beaucoup dans cette impression.

    Dans un tout autre style plus dérangeant, j'ai bien lu et relu ton "Qué Wonderful Monde" (titre pied-de-nez à l'europe et à son espéranto ? Qui le parle d'ailleurs ?). Le recueil égratigne bien nos US et Coutumes et quelques vérités sont assenées avec vigueur : faut le temps de les digérer, de les discuter, d'y réfléchir... Je souscris aux déformations de nos sociétés que tu évoques, ces tsunamis à effets différés que sont le jeunisme, le consumérisme, la peur de "réintégrer nos monstres" conséquence à mon sens d'un certain angélisme (ne pas voir le mal qui pousse d'abord en nous, refuser la laideur, le temps qui passe sur nous. Mais ne parle-t-on pas de vécu ? Ce mot est-il incompatible avec celui de  "beauté"?...). "

    Basile Rouchin

     

     

     

     

     

  • Les mots allumettes, présenté par Christian Saint-Paul

    dans l’émission Les Poètes.fr du 12 avril 2012 sur Radio Occitania, écoutable en ligne ici :http://lespoetes.fr/emmission/emmission.html

     

    Les éditions CARDERE www.cardere.fr poursuivent leur difficile travail de diffusion et font paraître deux livres de poésie dont nous recommandons la lecture aux auditeurs ; chacun coûte 12 € et l’achat peut se faire directement sur le site de l’éditeur.

     

    Le premier est celui de l’infatigable revuiste, artiste, photographe et surtout poète Cathy GARCIA« Les mots allumettes » richement illustré par elle-même. Un appel à la sérénité, une quête spirituelle où la révolte n’appelle qu’à la tendresse, à la fraternité des êtres, tous en mal d’absolu :

     

    Les mots en gravats dans ma tête. Des tonnes.

     

    Je retiendrai celui qui brise l’encerclement, dégage une spirale et m’élève jusqu’au ciel.

     

    Jusqu’au grand, grand ciel. N’avoir que celui-là en bouche.

     

     

    Lecture d’extraits du recueil.

     

    Le second « Triptyque du veilleur » est celui de Louis RAOUL poète connu des abonnés des éditions Encres Vives qui l’ont publié dès 1992, qui totalise aujourd’hui une quinzaine de recueils et a obtenu en 2008 le Prix de la Librairie Olympique pour son livre « Logistique du regard » publié chez N&B/Pleine Page. Ecriture délicate et pudique qui semble effleurer mais imprègne sa trace durable dans les esprits. Il faut lire ce poète discret. Lecture d’extraits du livre.

     

    Vous abordez

     

    Au pied de la tour

     

    Qui est vous

     

    Il vous faut rejoindre la hauteur

     

    Où veiller

     

    Dans l’éternité d’une heure

     

    La rouille d’un jour

     

    Qu’on aurait oublié.

     

     

     

  • Les mots allumettes, lu par JL Millet

    Texte aride, très court racontant un rêve-vie cauchemar.

    J’ai été projeté dans une arène, dans « l’enclos en soi de ce qui se tait. Ce qui est noir dans l’obscurité, si rouge dans le sang »

    Mais arène austère, crétoise, lieu de naissance du Père Zeus-Taureau, taureau Minotaure, mais la Fille est beaucoup plus cheval de picador aux yeux bandés « ‘’serti’’ dans (le) jardin amer » de cette arène aveuglée « labyrinthe affamé d’humanité »

    D’où cette absolue nécessité  de gratter des mots allumettes car « ce qui transpire des murs, c’est le goût de l’ombre » et puis il faut tenter encore et encore d’apercevoir les fentes de la palanquère «  vestiges des rites », « déloyale consolation (de cet) l’horizonescale » « tout brûler et repartir, de déchirure en déchirure » pour retrouver « le cercle de la cohérence oubliée »

    Faire en sorte que par l’un de ces «  chas d’aiguille, tout un univers se faufile » afin de retrouver « l’air qui sépare le mot de la mort » «  d’une fusillée au crache-lueur »

    Et puis ne retenir qu’un mot un seul, « celui qui brise l’encerclement, dégage une spirale et (l’)élève jusqu’au ciel »

    Mais «  chaque solution n’est toujours qu’une étape. » car « peut-il y avoir une fin à nos servages gigognes ? » 

    Alors vite, encore  « des mots. Des mots fous. Des mots amulettes. »

     

    JL Millet, avril 2012

  • Vient de paraître : Les Mots Allumettes

     

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    Cathy Garcia – poésie, 52 p.

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    avec des illustrations originales de l'auteur

     

     

    EXTRAITS :

     

    Survivre, hanches fendues de foudre, gorge dépouillée.

    Je marche, froisse un fantôme. Les oiseaux

    du jour fondent en l’air. Je plie les genoux,

    ramasse mes entrailles de verre. Un peu de sel, un

    peu de chair. Je ramasse et enjambe

    l’éblouissement.

     

    Avale-moi, dis-je au bois. Écorce-moi, dis-je à

    l’homme, lentement comme un coma.

    Terre et copeaux. Ma langue éboulée au creux du

    refuge.

    Je suis morcelée. Là mon coeur, là un poumon.

    Là mon âme et des frontières entre chaque terrier.

     

     

     

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    Piqûre du vivre. Miel rauque du secret. Nudité

    inhabitable.

    Se sertir dans un jardin amer. Ciseler le semblant,

    en élucider les ramifications.

    J’épouse le cercle de la cohérence oubliée.

     

    Buisson des cuisses où croassent les crapauds.

    Rumeur des langues qui lapent les pierres.

    Bouillon noir des reins vrillés de trouille. La vie et

    son implacable sentence de mort.

    La brume se faufile dans la fissure, embaume

    l’esprit de visions funestes. Ce qui transpire des

    murs, c’est le goût de l’ombre. Il ébouriffe et déshabille

    le sang.

     

     

     

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