Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

* MES LIVRES - Page 8

  • Fugitive lu par Christian Saint-Paul

     

    Extrait de l'émission Les poètes du 20 mars sur Radio Occitania, où les femmes sont à l'honneur, que vous pouvez écouter en cliquant sur :

    http://les-poetes.fr/emmission/emmission.html

     

    « Fugitive » de Cathy GARCIA (55 pages, 12 €, illustrations de l’auteure) est aussi un livre d’art du fait de la parfaite mise en page de cet éditeur perfectionniste, et de la qualité des illustrations de cette poétesse qui excelle aussi dans l’art plastique. Une artiste totale ! Celle qui fait paraître cette revue que nous aimons citer « Nouveaux-Délits » et qui a déjà publié 17 livres de poésie, atteint avec ce dernier volume une maturité impressionnante. L’écriture s’est resserrée, gagne en densité. La langue impose son rythme, sans pas superflus, car il s’agit de marcher avant tout.

    Je dois marcher. Suivre mon ombre.

     

    Tendue de peaux mortes, elle tangue, la mâchoire rouillée.

    Elle tangue sous le couteau et ses cauchemars sont des drones.

     

    Le guetteur lui parle de vie majuscule.

    Elle entend funérailles, rubis teinté de mort.

     

    Passe un ogre de désir et elle chavire encore, les flancs fracassés.

     

    Comme l’affirmait MACHADO, le chemin se fait en marchant, il faut donc marcher et peu importe d’atteindre une destination, l’essentiel est de ne jamais quitter le chemin, de ne jamais interrompre la marche, sous peine d’anéantissement.

    Je dois marcher.

     

    Voltige de lunes dans les ténèbres tamisées.

    Visions éclatées de l’oracle.

     

    Je vois l’ange tatoué d’éclipses.

    L’âpre déchirement tellurique.

     

    Du ciel baraté s’échappe une tornade.

    Exodes, insurrections, liturgies volcaniques.

    Dilution de soufre à la fonte des orages.

     

    J’avance entre déflagration, vertige,

    Et le souffle rauque des vents solaires.

     

    Si pour échapper à ce qu’ARTAUD nommait « cette sempiternelle anonyme machine appelée société » dont les impitoyables rouages brisent celle qui tente de s’y soustraire, il ne reste que marcher, alors il faut marcher, et dans cet élan, rejoindre enfin l’unité qui nous unit et nous confond dans un absolu qui nous délivre.

    Pluie de cœurs en torches. Moisson brûlante de coquelicots.

     

    Je marche, je cours, je suis la sorcière parfumée d’épices.

    Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre.

     

    Je cours et je danse.

     

    La terre est une et nous sommes un.

    Tous de passage, mouvement et empreinte.

    Chair de rocaille dans l’herbe maigre où sieste le serpent.

     

    Mais marcher sans cesse, c’est être « fugitive », comme la vie. Un très beau livre !

     

  • Un jour des textes : Cathy Garcia | À la recherche du mot juste

     

  • Fugitive lu par Patrice Maltaverne

    Dans ce recueil, je retrouve d'emblée ce que j'aime dans l'écriture de Cathy Garcia.

    Une révolte, un mouvement compulsif : "Je marche / Je dois marcher", comme il est écrit plusieurs fois, au début de "Fugitive".

    Avec en prime, des raccourcis bien puissants : "Dans la chambre sépia, on a désarmé les chiens", de l'auto-ironie, "Dédale se marre", des comptines fantastiques : "Je compte les spectres./ Un spectre, deux spectres, trois spectres...", un appel aux forces cosmiques "Exodes, insurrections, liturgies volcaniques", "Dilution de souffre à la fonte des orages". Et ma foi, une bonne dose de surréalisme.

    Bref, tout ce qui fait qu'une écriture n'est pas que de l'écriture.

    La marche de la fugitive est bien sûr ici la preuve qu'elle cherche à échapper aux mensonges de la vie quotidienne.

    Mais peu à peu, ce mouvement de marche s'essouffle et puis la fugitive tombe dans l'immobilité, ramasse son corps. Serait-ce la victoire des réalités glauques ? Plutôt un simple dénouement, la réunion avec des choses de la terre accueillantes, et même avec des couleurs.

    A la fin du recueil, il n'est pas certain que la marche ne reprendra pas encore.

    Je suis même sûr du contraire. Mais c'est de l'espoir toujours, qui renait.

    Un poème sur deux dans "Fugitive", est accouplé à des images qui figurent sur la page gauche du recueil. Des images en noir et blanc, en partie figuratives, qui sont également l'oeuvre de Cathy Garcia et qui semblent ponctuer l'itinéraire à parcourir. 

    Un beau recueil de poésie, comme je les aime, bien concentré.

    Ci-desous un poème extrait de "Fugitive" pour la route :

     

     

    "Irréversible, mais large comme un fleuve.

     

    Je ramasse les cauchemars un par un.

    Ils se nourrissent les uns des autres. Leur masse grossit.

     

    Dans leurs ténèbres, je joue à ronce amère.

    Colombe de sang, crachat de suie".

     

    Pour vous procurer "Fugitive", qui est vendu au prix de 12 € rendez-vous sur le site de l'éditeur Cardère Editeur : http://www.cardere.fr

     

    Note en ligne sur : http://poesiechroniquetamalle.centerblog.net/ 

     

  • Ailleurs simple lu par Jean-Paul Gavard-Perret

    COUVSMALL.jpg

    illustrations Jean-Louis Millet, Éditions

    Nouveaux Délits, St. Cirq-Lapopie.

     

    Impressions d’Afrique

     

    Refusant le pathétique Cathy Garcia  rallonge le sursis de bonheurs trop brefs. S’adressant aux voyageurs autour du monde ou autour de leur chambre elle offre un peu d’étrange et d’étranger : paysages ou hommes qu’elle a aimés et parfois pour lesquels elle a souffert, flux qui l’enlacèrent et qui l’ont furtivement ou profondément métamorphosés. Ils rentrent encore par les pores de sa peau « sans digue / Ni barrage ». Ils se cristallisent avec sobriété et violence abrupte. Remontent du ventre les sensations où le passé reprend chair. C’est comme si la poétesse était nue mais pouvait se déshabiller encore par le chant primitif  qui disloque sa distance aux terres rouges et ramène l’harmonie dans leur sillage. Le livre emporte vers les chaleurs étouffantes. La transe remonte dans le tam-tam du corps, le t’âme-t’âme de l’écriture charnelle en battement de mesure et  démesure. Reste sur chaque page des marges substantielles (le blanc) que le graphisme boit. La poésie devient  application de l'espace sur lui même. En retrait : rien de trop.

     

    Cathy Garcia enfouit et déploie. Tout est suspens et retombée dévoilant la profondeur du contact par les mots torches. Mots noirs, peau blanche. L'inverse aussi. Voix nue. Emprise et prise de vue. L’auteure trouve  l’aptitude à dire l'impossible, à régurgiter l'émotion si longtemps retenue par pudeur. S’allonge progressivement le geste sur lequel l’attention doit porter. C’est un retour sans l'aller au-delà de l’aller sans retour. Un fond, un bruit, un fluide, un flux. Lumière et non éclairage. L'oxygène de l’écriture - mais aussi l'azote des terres tropicales, l’aridité des déserts. L'ellipse et l'énoncé. Nécessité du secret. Impératif de la parole.  Son tissu si fin pourrait tomber en pièces sans l’énergie qui le tend là où le poème évitant le récit vient à bout du seuil infranchissable pour  « Rejoindre le départ / Le point de nulle part / Ensablé de beauté ».

     

    Jean-Paul Gavard-Perret

    Publié sur http://www.lelitteraire.com/?p=10538

      

    Ailleurs simple, toujours disponible (12 euros + port à l'Association Nouveaux Délits - Létou - 46330 St Cirq Lapopie)

     

     

     

     

  • Vient de paraître : Fugitive

    L54.jpg

    Cardère éditeur - poésie - Mars 2014


    Un livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant ivoire 80g
    illustrations originales de l’auteur
    prix public 12 euros
    ISBN 978-2-914053-74-7

    Publié avec le soutien du Centre National du Livre 

     

    Fugitive est un ouvrage en vers libres qui nécessite une lecture chronologique. Comme dans les deux premiers recueils de Cathy Garcia que nous avons publiés (Le poulpe et la pulpe en 2011, Les mots allumettes en 2012), on est dans un récit abstrait, avec un axe fort, de l’action, et ici une exhortation quasi externe : je marche, je dois marcher ! En miroir, le lecteur pourrait/devrait entendre : reconstruit ton propre récit, avance ! Ce texte court tire sa force de sa cohérence essentiellement.
    Le vocabulaire est riche, « brut », plutôt terrestre (pollen, étoiles, silex, transhumances, tourbe, loups, humus, rosée, glaise, vendanges, jachères, sources, rapace, moisson, rocaille, granit…) Les expressions sont souvent violentes, de l’ordre du tragique ou de la tragédie (Les bêtes désarticulées ; Visions éclatées de l’oracle ; Un corps de femme à lapider ; sinistres bouillies de chimères) ; on respire toutefois avec de rares mots tendres (la douce chair des roses ; la nacre d’un ange).
    On est parfois au bord de la provocation, de l’outrance sulfureuse (La meute aime le rut ; Je suis la sorcière parfumée d’épices. Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre ; Allongée. Au bord de la jouissance ; ouvrir mes cuisses libère mes odeurs de femme). On y trouve quelques constructions originales mais parlantes (liturgies volcaniques ; je panthère avec la mort).
    La situation de fuite, de traque, donne à ce recueil-récit une grande énergie où transpirent la colère, la frustration, la hargne, la révolte, mais aussi la soif de (sur)vie, l’animalité, une sorte d’optimisme quasi atteint. Nous avons avec l’écriture de Cathy Garcia, le côté féminin de celle de Serge Bec, en particulier dans Psaume dans le vent.

     

      

    Moissons de silex dans les épaves des siècles.

    Les vertiges de la faim scandent l’espérance et les couteaux.

     

    Bleu des corps exhumés. Sinistre bouilli de chimères.

    Fleurs révulsées, filets de sang.

     

    Je mords la douce chair des roses.

     

    Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.

     

     

    6small.jpg

     

     http://www.cardere.fr/

     

     

     

  • Vient de paraître : anthologie Les Moments Poétiques d'Aurillac

    L'anthologie "Vibrations en partage" vient de paraître aux éditions La Porte des Poètes avec le soutien du Théâtre d'Aurillac et j'ai le plaisir d'en faire partie, en tant qu'une des nombreux et nombreuses poètes qui y ont été invité(e)s. Le livre comprend 132 pages. La couverture est en quadrichromie. Le format est de 25 cm x 18 cm. Dos carré, collé. Le prix de vente est de 12 €*.
     
    *Adresse : Jean-Louis Clarac 98 rue de l'Egalité 15000 Aurillac
    et les chèques doivent être libellés à "La Porte des Poètes 15"
     
     
     
     

    Vibrations-COUV2.jpg

     
    Un Moment poétique spécial est prévue le mardi 25 mars au théâtre d'Aurillac à 20h45 afin de présenter l'anthologie. Les comédiennes Thérèse Canet et Isabelle Peuchlestrade liront les 61 poèmes du livre.
     
     
     
  • Ailleurs Simple lu par Mc Dem

    Cathy GARCIA, Ailleurs simple, illustrations Jean-Louis MILLET. Éditions Nouveaux Délits, décembre 2012. «A tous les voyageurs mobiles ou immobiles» avec, de ses propres mots : «un peu de rêve, d’étrange et d’étranger même» -Cathy Garcia signe avec Ailleurs simple un recueil de poèmes à siroter avec succulence, en vers libres et selon son rythme, en suivant ou non le fil anachronique des pages.

     

     

    COUVSMALL.jpg

     

     

     

    La couverture couleur d’argile annonce si j’ose écrire, la couleur des textes, leurs paysages et leur style.  On est en effet dans une poésie comme brute, animale, végétale, minérale, parcourue dans le sens inattendu du poil comme l’est souvent le contre-courant suivi par l’éditrice de la revue et du blog Nouveaux Délits. Une poésie sauvage.

     

     

     

    Sans digue

     

    Ni barrage

     

    Torrents

     

     

    Montés du ventre

     

    Les chants

     

    De terre et d’eau

     

     

     

    Corps peints

     

    Menez la danse

     

    Tambours

     

    Sauvages

     

     

     

     

     

    On soulève et l’on heurte sur les chemins du désert et de terres rouges -«cuites au bleu de ciel»- des racines rebelles qui font lever le pied, le nez ; qui font s’arrêter , pour s’interroger, regarder. Le temps d’un arrêt d’instantané, transe montante.

     

     

     

    L’animal

     

    La boue

     

    Les feux

     

    Les transes

     

     

    Pour repartir aussi vite. Pour

     

     

     

    Marcher

     

    Marcher sans fin

     

    Rejoindre le départ

     

    Le point de nulle part

     

    Ensablé de beauté

     

     

     

    La poésie de Cathy Garcia prend corps au sein même de la nature –ici ce sont des contrées africaines, les terres du sud que révèlent les mots et les images de cet Ailleurs simple, & l’invitation au voyage vaut le coup d’œil. On «panthère avec la mort» (pour reprendre cette belle construction verbale de l’auteur à retrouver dans Fugitive, son tout nouveau recueilà paraître c/o Cardère en mars 2014), on panthère avec la frousse et l’envie d’avancer au milieu d’une brousse sauvage où les félins passent, entre autres, et où la poésie s’aère au gré des déserts, des savanes, des feulements lancés  ici et là. En tant que voyageur immobile le lecteur a cette impression que procure la force évocatrice des mots, a l’impression que les forces élémentaires et la faune et le végétal le touchent au corps et au cœur de son voyage. Des images passent comme des caravanes traçant et éclairant le désert, ainsi ce «soleil de chevrotine», comme des signes légendaires ainsi ce chien mangeur d’étoilesl’homme des collines, ces carcasses /Os de lune… -dans ce grand poème d’argile où la nuit s’ancre / Au port aride.

     

     

     

    Des esprits aymaras

     

    Soufflent doucement

     

    Sur ses paupières.

     

     

    Des esprits soufflent en cet Ailleurs simple, doucement sur les étendues d’or et rouges des poèmes

     

     

      

     

    Mc Dem, pour la revue Traversées :

    http://traversees.wordpress.com/2014/02/17/cathy-garcia-ailleurs-simple-illustrations-jean-louis-millet-editions-nouveaux-delits-decembre-2012/

     

     

     

    Ailleurs Simple, Ed. Nouveaux Délits 2012

    Tirage limité et numéroté - 40 pages

    13 €  (plus 1 europour le port) 

    Pour commander, envoyer un chèque à l'ordre de :

    Association Nouveaux Délits Létou 46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Appel à souscription : Fugitive


    Vous trouverez ci-joint a paraitre Fugitive.pdf le bon de souscription pour mon livre Fugitive à paraître en mars prochain chez Cardère éditeur, illustrations originales de l'auteur également.

     

    6.jpg

     

    Merci de faire circuler largement.

     

      

    Appel à souscription également pour À hauteur d'ombre de Marie-Françoise Di Fraja, qui sort également en mars chez Cardère et dans lequel figurent huit de mes photographies.

     

     

    le coeur sur l'eau.jpg




    Merci !


    Lien de l'éditeur : http://www.cardere.fr/



       
       

  • Assortiments de crudités

     

    58661_679714232068734_515086367_n.jpg

    Dès lundi (si tout va bien), Assortiment de crudités, le recueil que vous attendez tous sera disponible chez quelques libraires (ceux qui nous font une confiance aveugle): La dérive à Huy, Decallonne à Tournai, Le comptoir à Liège, Littérath à Ath, Librairie Volders (rue Volders) à Bruxelles, DLivre à Dinant...

    Sinon, les auteurs pourront vous en fournir et il reste la possibilité de commander en envoyant un petit mail à l'éditeur: cactus.inebranlable@gmail.com...
    On se fera un plaisir de vous l'envoyer.


    1486902_682801311760026_1116377032_n.jpg

    Les auteurs du recueil #8: Cathy GARCIA

    Femme de plume et femme de chair, elle brasse tous les éléments dans un grand creuset de création, pour en tirer substance vive. Éros s'y baigne aussi nu que Thanatos, le noir plaît autant que la couleur, l'essentiel étant de dissoudre les frontières, noyer les préjugés, décoller les étiquettes. Artiste indisciplinée, poète aux courbes certaines, elle n'a pas froid à la langue et ne craint pas d'y mettre les mains, cœur, corps et âme.

     

    et tous les autres :

    http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/pages/catalogue/assortiment-de-crudites-nouvelles-erotiques.html




     

     

  • Histoires de cul

     

    Hermaphordite endormi IIes après JC .jpg

    Hermaphrodite endormi IIs. après JC

     

     

     

    Eh oui ! On trouve des histoires de cul même dans les dictionnaires, aussi j’espère que vous ne vous êtes pas levés le cul devant, autrement dit que vous êtes de bonne humeur afin de ne pas lire ce qui suit à l'écorche-cul, c’est à dire au regret, en rechignant. L’idéal serait d’y aller de cul et de tête, avec ardeur, sans précaution et sans mesure. De toute façon vous voilà mis à cul, il est trop tard pour…reculer. Si vous montrez le cul, c’est que vous avez peur et dans ce cas il ne vous reste plus qu’à prendre votre cul à deux mains et courir… Pour vous aider à courir plus vite, je peux aussi vous bonder le cul, une autre façon de dire un bon coup de pied au derrière, mais vous pourriez m’avoir dans le cul si je fais ça… me détester quoi !
    Vous êtes toujours là ? C’est que nous sommes d’accord, bon, de là à dire que nous sommes comme cul et chemise … mais enfin, parlons bien, parlons cul.
    Les culs terreux sont aux champs et les culs bénis à l’église mais en hiver, à l’église comme aux champs, c’est cul gelé. Si c’est cul nu c’est qu’on n’a rien dans les poches et qu’on est tellement mal vêtu qu’on nous voit le cul de tous côtés, pas comme ces coquettes qui se mettent tout sur leur cul, dépensières au possible, élégance oblige… Et puis elles en font des manières, bouches en cul de poule ! Quant à leurs maris ce sont dit-on des peigne-cul qui de plus, veulent peta plus aut que soun cuou, comme on dit en Provence. Vous m’avez compris… M’enfin l’argent fait pas le bonheur et paraît que la nuit chez ceux-là, c’est plutôt l'hôtel du cul tourné… C’est pas souvent que les coquettes se retrouvent cul par dessus tête !
    Mais revenons à ceux qui sont à cul, les pauvres, le cul sur la paille, qui l’ont dans le cul : tout ça pour dire sans ressource, perdus, vaincus et plein le cul du coup ! Tout ce qui leur reste c’est de faire beau cul, prendre philosophiquement parti de leur malheur, l'accepter... C’est la vie, il y en a qui gagnent et d’autres qui baisent le cul de la vieille… Les chanceux, parait qu’ils ont le cul bordé de nouilles quoiqu’en Provence on dit avé lou cuou borda d'anchoio, nouilles ou anchois, au choix ! Et puisqu’on est en Provence, savez-vous ce que c’est que le papier pour écrire au pape ? Le papier-cul bien-sûr puisque écrire au pape c’est caguer (pisser c’est chanja l'aigo dis óulivo, changer l’eau des olives). C’est à tomber sur le cul ! De vrais poètes ces Provençaux ! Quant à nos amis du Québec, s’ils ont le feu au cul c’est qu’ils sont en colère, et s’ils aiment se pogner le cul, autant dire qu’ils aiment se les rouler, s’évacher* sur le canapé… voire même y cogner des clous**.
    Voilà, ça suffit comme ça et celui qui n'est pas content n'a qu'à tourner son cul au vent.

    * s’étendre, se reposer ** s’endormir

     

     

    Cathy Garcia, quatrième de couverture du numéro 9 de la revue Nouveaux Délits

  • Assortiment de crudités, recueil collectif de nouvelles érotiques

    jpeg_ac_cover_21-11-2013.jpg

     

    Parution 10 décembre 2013

    chez Cactus Inébranlable éditions

     

    Les auteurs: 

    Éric Allard – Massimo Bortolini – Styvie Bourgeois – Isabelle Buisson – André Clette – Hélène Dassavray – Éric Dejaeger – Cathy Garcia

    Sylvie Godefroid – Gauthier Hiernaux – Ziska Larouge - Jean-Philippe Querton –  Thierry Roquet – Guillaume SiaudeauAndré Stas

    Michel Thauvoye

     

    Extrait de la préface (déclinée en termes de préliminaires):

    Ce livre ne s’adresse pas aux culs serrés.

    Ils sont impénétrables.

    Pas le moindre orifice, la moindre ouverture pour y laisser passer un zeste de sensualité, un brin de fantaisie lascive.

    Tant pis pour eux.

    Affirmer que ce livre n’est pas né de l’idée de surfer sur la vague qui a amené plus de 65 millions de personnes à acheter les cinquante nuances qui ont défrayé la chronique serait un mensonge. Il y a aujourd’hui, semblerait-il, un public nouveau qui lit des livres érotiques dans le train, sur les plages, sans vergogne ni velléité masturbatoire.

    Notre assortiment de crudités intéressera-t-il les lecteurs de madame James ? On verra. À tout le moins, notre ouvrage apporte-t-il seize nuances d’érotisme déclinées sur des modes bien différents : l’approche trash, la démarche sado-maso, l’intonation humoristique, la déclinaison anatomique, la variation pornographique, le ton vulgaire, l’inflexion surréaliste… et même quelques touches de poésie.

     

     

    Pour les petits (et grands) cul-rieux, présentation de tous les auteurs ici : http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/pages/catalogue/assortiment-de-crudites-nouvelles-erotiques.html

     

     

     

  • Avis de Parution : Buk you!

    Un hommage à Bukowski chez Gros Textes

     

    CCI12112013_0000.jpg

     

    par Hervé Merlot

     

     

    avec Hélène Dassavray (France) – Éric Dejaeger (Belgique) – Henry Denander (Suède) – Cathy Garcia (France) – Frédérick Houdaer (France) – Gerald Locklin (USA) – Patrice Maltaverne (France) – Adrian Manning (Royaume Uni) – Renaud Marhic (France) – Hervé Merlot (France) – Owen Roberts (Canada) – Thierry Roquet (France) – Ross Runfola (USA) – Marlène Tissot (France).
    Poème-préface inédit de Dan Fante.
    Traduction des six auteurs anglo-saxons : Éric Dejaeger.

    Quatorze auteurs fans de Bukowski proposent des textes en hommage au grand Hank, non pas « à la manière de » mais plutôt « dans la mouvance de ».

    Gros Textes (2013)
    160 pages
    14 € (12 € pièce à partir de deux exemplaires)
    ISBN : 978-35082-233-4
    L’avis de parution est ici
    Le blog de l’éditeur

     

     

  • POÈMES FOLLETS & CHANSONS FOLLETTES POUR GRAND PETITS & PETITS GRANDS

    Vient de paraître :

     


                     

    COUVERTURE.jpg

    aux Ed. Nouveaux Délits


     

     Un recueil qui s’adresse avant tout aux enfants

     de 9 mois avant la naissance  à 99 ans et demi après



     

    la ronde du chat small.jpg

     

    « Dès fois on est content

    Dès fois on ne l’est pas

    Dès fois on est gentil

    Dès fois on ne l’est pas

     

    C’est la vie

    Et c’est comme ça

    C’est comme ça la vie

     

    (…)

    La vie c’est bien

    Et parfois ce n’est pas bien

    Mais c’est toujours beau la vie

    Mais parfois on l’oublie. »

     
     

      

    alcove-1small.jpg

     


     
    LA PREUVE

     

    Une petite araignée court

    Sur un peignoir de soie décoiffée

     

    Un hippocampe s’étouffe

    En avalant une étoile filante

     

    Si les poissons

    Embrassaient les fenêtres

    Ce serait la preuve irréfutable

    De la montée des eaux

    variation sur la grenouille small.jpg


    37 poèmes de Cathy Garcia
      12 illustrations originales en couleur  de  Joaquim Hock
     

    http://joaquimhock.blogspot.com



    Tirage sur papier recyclé limité et numéroté  

    56 pages,  15 € 


    Bon de commande ci-joint : ÉDITIONS NOUVEAUX DÉLITS BON DE COMMANDE.docx
     

      http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

  • Claques & boxons, éditions Nouveaux Délits, Mai 2013

     

    couverture.jpg

     

     

     

    130419 la gd castafiore.jpgPoèmes de Cathy Garcia, illustrations de JL Millet

     

     

    Non monsieur, ici

     Il n’y a pas d’amour
     Il n’y en a jamais eu
    Pensez bien sinon, monsieur
    Qu’on s’en serait aperçu
     

     

     Ici monsieur

    Il n’y a que la rage
    Et si l’amour y venait
    Il y ferait naufrage.
     
     

    130419 couche-tard.jpg

     
    Editions Nouveaux Délits
    ISBN: 978-2-919162-02-4
     
    42 pages

    Imprimé sur papier recyclé calcaire 100 gr, couverture calcaire 250 gr

    12 + port



       
    Pour commander, envoyez un mail à nouveauxdelits arobase orange point fr.