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* MES LIVRES - Page 9

  • Vient de paraître : Fugitive

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    Cardère éditeur - poésie - Mars 2014


    Un livre de 60 pages au format 140 x 210 imprimé en noir sur bouffant ivoire 80g
    illustrations originales de l’auteur
    prix public 12 euros
    ISBN 978-2-914053-74-7

    Publié avec le soutien du Centre National du Livre 

     

    Fugitive est un ouvrage en vers libres qui nécessite une lecture chronologique. Comme dans les deux premiers recueils de Cathy Garcia que nous avons publiés (Le poulpe et la pulpe en 2011, Les mots allumettes en 2012), on est dans un récit abstrait, avec un axe fort, de l’action, et ici une exhortation quasi externe : je marche, je dois marcher ! En miroir, le lecteur pourrait/devrait entendre : reconstruit ton propre récit, avance ! Ce texte court tire sa force de sa cohérence essentiellement.
    Le vocabulaire est riche, « brut », plutôt terrestre (pollen, étoiles, silex, transhumances, tourbe, loups, humus, rosée, glaise, vendanges, jachères, sources, rapace, moisson, rocaille, granit…) Les expressions sont souvent violentes, de l’ordre du tragique ou de la tragédie (Les bêtes désarticulées ; Visions éclatées de l’oracle ; Un corps de femme à lapider ; sinistres bouillies de chimères) ; on respire toutefois avec de rares mots tendres (la douce chair des roses ; la nacre d’un ange).
    On est parfois au bord de la provocation, de l’outrance sulfureuse (La meute aime le rut ; Je suis la sorcière parfumée d’épices. Voyez les déluges rougissant entre mes seins d’ambre ; Allongée. Au bord de la jouissance ; ouvrir mes cuisses libère mes odeurs de femme). On y trouve quelques constructions originales mais parlantes (liturgies volcaniques ; je panthère avec la mort).
    La situation de fuite, de traque, donne à ce recueil-récit une grande énergie où transpirent la colère, la frustration, la hargne, la révolte, mais aussi la soif de (sur)vie, l’animalité, une sorte d’optimisme quasi atteint. Nous avons avec l’écriture de Cathy Garcia, le côté féminin de celle de Serge Bec, en particulier dans Psaume dans le vent.

     

      

    Moissons de silex dans les épaves des siècles.

    Les vertiges de la faim scandent l’espérance et les couteaux.

     

    Bleu des corps exhumés. Sinistre bouilli de chimères.

    Fleurs révulsées, filets de sang.

     

    Je mords la douce chair des roses.

     

    Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.

     

     

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     http://www.cardere.fr/

     

     

     

  • Vient de paraître : anthologie Les Moments Poétiques d'Aurillac

    L'anthologie "Vibrations en partage" vient de paraître aux éditions La Porte des Poètes avec le soutien du Théâtre d'Aurillac et j'ai le plaisir d'en faire partie, en tant qu'une des nombreux et nombreuses poètes qui y ont été invité(e)s. Le livre comprend 132 pages. La couverture est en quadrichromie. Le format est de 25 cm x 18 cm. Dos carré, collé. Le prix de vente est de 12 €*.
     
    *Adresse : Jean-Louis Clarac 98 rue de l'Egalité 15000 Aurillac
    et les chèques doivent être libellés à "La Porte des Poètes 15"
     
     
     
     

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    Un Moment poétique spécial est prévue le mardi 25 mars au théâtre d'Aurillac à 20h45 afin de présenter l'anthologie. Les comédiennes Thérèse Canet et Isabelle Peuchlestrade liront les 61 poèmes du livre.
     
     
     
  • Ailleurs Simple lu par Mc Dem

    Cathy GARCIA, Ailleurs simple, illustrations Jean-Louis MILLET. Éditions Nouveaux Délits, décembre 2012. «A tous les voyageurs mobiles ou immobiles» avec, de ses propres mots : «un peu de rêve, d’étrange et d’étranger même» -Cathy Garcia signe avec Ailleurs simple un recueil de poèmes à siroter avec succulence, en vers libres et selon son rythme, en suivant ou non le fil anachronique des pages.

     

     

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    La couverture couleur d’argile annonce si j’ose écrire, la couleur des textes, leurs paysages et leur style.  On est en effet dans une poésie comme brute, animale, végétale, minérale, parcourue dans le sens inattendu du poil comme l’est souvent le contre-courant suivi par l’éditrice de la revue et du blog Nouveaux Délits. Une poésie sauvage.

     

     

     

    Sans digue

     

    Ni barrage

     

    Torrents

     

     

    Montés du ventre

     

    Les chants

     

    De terre et d’eau

     

     

     

    Corps peints

     

    Menez la danse

     

    Tambours

     

    Sauvages

     

     

     

     

     

    On soulève et l’on heurte sur les chemins du désert et de terres rouges -«cuites au bleu de ciel»- des racines rebelles qui font lever le pied, le nez ; qui font s’arrêter , pour s’interroger, regarder. Le temps d’un arrêt d’instantané, transe montante.

     

     

     

    L’animal

     

    La boue

     

    Les feux

     

    Les transes

     

     

    Pour repartir aussi vite. Pour

     

     

     

    Marcher

     

    Marcher sans fin

     

    Rejoindre le départ

     

    Le point de nulle part

     

    Ensablé de beauté

     

     

     

    La poésie de Cathy Garcia prend corps au sein même de la nature –ici ce sont des contrées africaines, les terres du sud que révèlent les mots et les images de cet Ailleurs simple, & l’invitation au voyage vaut le coup d’œil. On «panthère avec la mort» (pour reprendre cette belle construction verbale de l’auteur à retrouver dans Fugitive, son tout nouveau recueilà paraître c/o Cardère en mars 2014), on panthère avec la frousse et l’envie d’avancer au milieu d’une brousse sauvage où les félins passent, entre autres, et où la poésie s’aère au gré des déserts, des savanes, des feulements lancés  ici et là. En tant que voyageur immobile le lecteur a cette impression que procure la force évocatrice des mots, a l’impression que les forces élémentaires et la faune et le végétal le touchent au corps et au cœur de son voyage. Des images passent comme des caravanes traçant et éclairant le désert, ainsi ce «soleil de chevrotine», comme des signes légendaires ainsi ce chien mangeur d’étoilesl’homme des collines, ces carcasses /Os de lune… -dans ce grand poème d’argile où la nuit s’ancre / Au port aride.

     

     

     

    Des esprits aymaras

     

    Soufflent doucement

     

    Sur ses paupières.

     

     

    Des esprits soufflent en cet Ailleurs simple, doucement sur les étendues d’or et rouges des poèmes

     

     

      

     

    Mc Dem, pour la revue Traversées :

    http://traversees.wordpress.com/2014/02/17/cathy-garcia-ailleurs-simple-illustrations-jean-louis-millet-editions-nouveaux-delits-decembre-2012/

     

     

     

    Ailleurs Simple, Ed. Nouveaux Délits 2012

    Tirage limité et numéroté - 40 pages

    13 €  (plus 1 europour le port) 

    Pour commander, envoyer un chèque à l'ordre de :

    Association Nouveaux Délits Létou 46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Appel à souscription : Fugitive


    Vous trouverez ci-joint a paraitre Fugitive.pdf le bon de souscription pour mon livre Fugitive à paraître en mars prochain chez Cardère éditeur, illustrations originales de l'auteur également.

     

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    Merci de faire circuler largement.

     

      

    Appel à souscription également pour À hauteur d'ombre de Marie-Françoise Di Fraja, qui sort également en mars chez Cardère et dans lequel figurent huit de mes photographies.

     

     

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    Merci !


    Lien de l'éditeur : http://www.cardere.fr/



       
       

  • Assortiments de crudités

     

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    Dès lundi (si tout va bien), Assortiment de crudités, le recueil que vous attendez tous sera disponible chez quelques libraires (ceux qui nous font une confiance aveugle): La dérive à Huy, Decallonne à Tournai, Le comptoir à Liège, Littérath à Ath, Librairie Volders (rue Volders) à Bruxelles, DLivre à Dinant...

    Sinon, les auteurs pourront vous en fournir et il reste la possibilité de commander en envoyant un petit mail à l'éditeur: cactus.inebranlable@gmail.com...
    On se fera un plaisir de vous l'envoyer.


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    Les auteurs du recueil #8: Cathy GARCIA

    Femme de plume et femme de chair, elle brasse tous les éléments dans un grand creuset de création, pour en tirer substance vive. Éros s'y baigne aussi nu que Thanatos, le noir plaît autant que la couleur, l'essentiel étant de dissoudre les frontières, noyer les préjugés, décoller les étiquettes. Artiste indisciplinée, poète aux courbes certaines, elle n'a pas froid à la langue et ne craint pas d'y mettre les mains, cœur, corps et âme.

     

    et tous les autres :

    http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/pages/catalogue/assortiment-de-crudites-nouvelles-erotiques.html




     

     

  • Histoires de cul

     

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    Hermaphrodite endormi IIs. après JC

     

     

     

    Eh oui ! On trouve des histoires de cul même dans les dictionnaires, aussi j’espère que vous ne vous êtes pas levés le cul devant, autrement dit que vous êtes de bonne humeur afin de ne pas lire ce qui suit à l'écorche-cul, c’est à dire au regret, en rechignant. L’idéal serait d’y aller de cul et de tête, avec ardeur, sans précaution et sans mesure. De toute façon vous voilà mis à cul, il est trop tard pour…reculer. Si vous montrez le cul, c’est que vous avez peur et dans ce cas il ne vous reste plus qu’à prendre votre cul à deux mains et courir… Pour vous aider à courir plus vite, je peux aussi vous bonder le cul, une autre façon de dire un bon coup de pied au derrière, mais vous pourriez m’avoir dans le cul si je fais ça… me détester quoi !
    Vous êtes toujours là ? C’est que nous sommes d’accord, bon, de là à dire que nous sommes comme cul et chemise … mais enfin, parlons bien, parlons cul.
    Les culs terreux sont aux champs et les culs bénis à l’église mais en hiver, à l’église comme aux champs, c’est cul gelé. Si c’est cul nu c’est qu’on n’a rien dans les poches et qu’on est tellement mal vêtu qu’on nous voit le cul de tous côtés, pas comme ces coquettes qui se mettent tout sur leur cul, dépensières au possible, élégance oblige… Et puis elles en font des manières, bouches en cul de poule ! Quant à leurs maris ce sont dit-on des peigne-cul qui de plus, veulent peta plus aut que soun cuou, comme on dit en Provence. Vous m’avez compris… M’enfin l’argent fait pas le bonheur et paraît que la nuit chez ceux-là, c’est plutôt l'hôtel du cul tourné… C’est pas souvent que les coquettes se retrouvent cul par dessus tête !
    Mais revenons à ceux qui sont à cul, les pauvres, le cul sur la paille, qui l’ont dans le cul : tout ça pour dire sans ressource, perdus, vaincus et plein le cul du coup ! Tout ce qui leur reste c’est de faire beau cul, prendre philosophiquement parti de leur malheur, l'accepter... C’est la vie, il y en a qui gagnent et d’autres qui baisent le cul de la vieille… Les chanceux, parait qu’ils ont le cul bordé de nouilles quoiqu’en Provence on dit avé lou cuou borda d'anchoio, nouilles ou anchois, au choix ! Et puisqu’on est en Provence, savez-vous ce que c’est que le papier pour écrire au pape ? Le papier-cul bien-sûr puisque écrire au pape c’est caguer (pisser c’est chanja l'aigo dis óulivo, changer l’eau des olives). C’est à tomber sur le cul ! De vrais poètes ces Provençaux ! Quant à nos amis du Québec, s’ils ont le feu au cul c’est qu’ils sont en colère, et s’ils aiment se pogner le cul, autant dire qu’ils aiment se les rouler, s’évacher* sur le canapé… voire même y cogner des clous**.
    Voilà, ça suffit comme ça et celui qui n'est pas content n'a qu'à tourner son cul au vent.

    * s’étendre, se reposer ** s’endormir

     

     

    Cathy Garcia, quatrième de couverture du numéro 9 de la revue Nouveaux Délits

  • Assortiment de crudités, recueil collectif de nouvelles érotiques

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    Parution 10 décembre 2013

    chez Cactus Inébranlable éditions

     

    Les auteurs: 

    Éric Allard – Massimo Bortolini – Styvie Bourgeois – Isabelle Buisson – André Clette – Hélène Dassavray – Éric Dejaeger – Cathy Garcia

    Sylvie Godefroid – Gauthier Hiernaux – Ziska Larouge - Jean-Philippe Querton –  Thierry Roquet – Guillaume SiaudeauAndré Stas

    Michel Thauvoye

     

    Extrait de la préface (déclinée en termes de préliminaires):

    Ce livre ne s’adresse pas aux culs serrés.

    Ils sont impénétrables.

    Pas le moindre orifice, la moindre ouverture pour y laisser passer un zeste de sensualité, un brin de fantaisie lascive.

    Tant pis pour eux.

    Affirmer que ce livre n’est pas né de l’idée de surfer sur la vague qui a amené plus de 65 millions de personnes à acheter les cinquante nuances qui ont défrayé la chronique serait un mensonge. Il y a aujourd’hui, semblerait-il, un public nouveau qui lit des livres érotiques dans le train, sur les plages, sans vergogne ni velléité masturbatoire.

    Notre assortiment de crudités intéressera-t-il les lecteurs de madame James ? On verra. À tout le moins, notre ouvrage apporte-t-il seize nuances d’érotisme déclinées sur des modes bien différents : l’approche trash, la démarche sado-maso, l’intonation humoristique, la déclinaison anatomique, la variation pornographique, le ton vulgaire, l’inflexion surréaliste… et même quelques touches de poésie.

     

     

    Pour les petits (et grands) cul-rieux, présentation de tous les auteurs ici : http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/pages/catalogue/assortiment-de-crudites-nouvelles-erotiques.html

     

     

     

  • Avis de Parution : Buk you!

    Un hommage à Bukowski chez Gros Textes

     

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    par Hervé Merlot

     

     

    avec Hélène Dassavray (France) – Éric Dejaeger (Belgique) – Henry Denander (Suède) – Cathy Garcia (France) – Frédérick Houdaer (France) – Gerald Locklin (USA) – Patrice Maltaverne (France) – Adrian Manning (Royaume Uni) – Renaud Marhic (France) – Hervé Merlot (France) – Owen Roberts (Canada) – Thierry Roquet (France) – Ross Runfola (USA) – Marlène Tissot (France).
    Poème-préface inédit de Dan Fante.
    Traduction des six auteurs anglo-saxons : Éric Dejaeger.

    Quatorze auteurs fans de Bukowski proposent des textes en hommage au grand Hank, non pas « à la manière de » mais plutôt « dans la mouvance de ».

    Gros Textes (2013)
    160 pages
    14 € (12 € pièce à partir de deux exemplaires)
    ISBN : 978-35082-233-4
    L’avis de parution est ici
    Le blog de l’éditeur

     

     

  • POÈMES FOLLETS & CHANSONS FOLLETTES POUR GRAND PETITS & PETITS GRANDS

    Vient de paraître :

     


                     

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    aux Ed. Nouveaux Délits


     

     Un recueil qui s’adresse avant tout aux enfants

     de 9 mois avant la naissance  à 99 ans et demi après



     

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    « Dès fois on est content

    Dès fois on ne l’est pas

    Dès fois on est gentil

    Dès fois on ne l’est pas

     

    C’est la vie

    Et c’est comme ça

    C’est comme ça la vie

     

    (…)

    La vie c’est bien

    Et parfois ce n’est pas bien

    Mais c’est toujours beau la vie

    Mais parfois on l’oublie. »

     
     

      

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    LA PREUVE

     

    Une petite araignée court

    Sur un peignoir de soie décoiffée

     

    Un hippocampe s’étouffe

    En avalant une étoile filante

     

    Si les poissons

    Embrassaient les fenêtres

    Ce serait la preuve irréfutable

    De la montée des eaux

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    37 poèmes de Cathy Garcia
      12 illustrations originales en couleur  de  Joaquim Hock
     

    http://joaquimhock.blogspot.com



    Tirage sur papier recyclé limité et numéroté  

    56 pages,  15 € 


    Bon de commande ci-joint : ÉDITIONS NOUVEAUX DÉLITS BON DE COMMANDE.docx
     

      http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

  • Claques & boxons, éditions Nouveaux Délits, Mai 2013

     

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    130419 la gd castafiore.jpgPoèmes de Cathy Garcia, illustrations de JL Millet

     

     

    Non monsieur, ici

     Il n’y a pas d’amour
     Il n’y en a jamais eu
    Pensez bien sinon, monsieur
    Qu’on s’en serait aperçu
     

     

     Ici monsieur

    Il n’y a que la rage
    Et si l’amour y venait
    Il y ferait naufrage.
     
     

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    Editions Nouveaux Délits
    ISBN: 978-2-919162-02-4
     
    42 pages

    Imprimé sur papier recyclé calcaire 100 gr, couverture calcaire 250 gr

    12 + port



       
    Pour commander, envoyez un mail à nouveauxdelits arobase orange point fr.
  • MYSTICA PERDITA, 2009

    Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.

    Mystica perdita faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Salines.

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    Illustrations originales de Jean-Louis Millet

     

    40 pages, 12

     

     

     

     

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    Édité et imprimé par l’auteur

    Sur papier 100gr calcaire
    Couverture 250 gr calcaire
    100 % recyclé

     

    Dépôt légal : Janvier 2009

    Nouvelle édition de  Janvier 2013

     

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    En quatrième de couverture :

     

     

    « Qu'on le veuille ou non, ce recueil a été tiré à ...exemplaires. Il est réconfortant de penser que les imbéciles n'en sauront rien. »

     

    Ce colophon-convient parfaitement à Cathy Garcia, experte en délits de poésie. Ses poèmes, dont le désir amoureux, la colère-sociale ou la jubilation créatrice tiennent lieu tour à tour d'azur, d'horizon et de ciel de traîne verbal, plongent ô colombe, lecteur mon frère humain, comme l'épervier sur sa proie.

     

    Dans la candeur de ce "L'huma/Nité noïde/Hume "ou la sagesse de ce "Chercher le sens/N'a aucun sens/Le révélé/Demeure/Caché", nous devenons ces "transparents", ainsi qu'on appelait jadis les vagabonds qui se levaient avec l'aube-nouvelle.

     

     

     

    Werner Lambersy, 23 janvier 2009

     

     

     

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      Extrait :

     

    Les pistes du rêve

     

    Défaire le crépuscule

    Glisser dans les reflets renards de ses draps

     

    Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste

    Le laisser sécher à la lune

     

    Tracer un paysage au fusain de la langue

    Compter les brûlis sur la peau

    Les innombrables feuillets de nos masques pâles

     

    Regarder fondre la vitre du réel

    Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige

     

    Le roulis des roseaux

    Grand soleil rouge à l’horizon brûlé

     

    La neige est une plage de coquillages nus

    Où les serpents marins

    Sifflent des inconnues

     

    Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes

    Les voix balbutiantes des poètes

     

    Songes de sable

    Châteaux d’écume

    Nager dans leur trouble

    En poissons de sang

     

  • SALINES, 2007

    Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.

    Salines faisait partie du recueil Eskhatiaï, dans lequel figurait également Mystica perdita.

     

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    Illustrations originales de Katy Sannier

    Postface de Michel Host



    44 pages, 12

    me le commander directement, merci

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    Édité et imprimé par l’auteur

    Sur papier 100gr calcaire
    Couverture 250 gr calcaire
    100 % recyclé



    Dépôt légal : octobre 2007

    Réédition - Janvier 2013

     

     

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    L’oubli dans lequel a sombré aujourd’hui la poésie rejoint le tréfonds de l’obscurantisme. Les poètes n’en ont cure, ils et elles chantent dans l’arbre, sous le ciel. De Marie de France à Louise de Vilmorin, d’Anne des Marquets à Marie Noël, en cascadant de Pernette du Guillet à Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles et  - bien sûr – jusqu’à Madame Colette, le long poème écrit par les femmes dans cette langue sublime encore appelée française, est ce ruisseau clair et courtois, tour à tour ensoleillé et ombré, sensuel et incisif, qui murmure et chuchote comme l’esprit du monde vivant. Il coule de source ancienne et nouvelle par le sous-bois de la forêt littéraire où les hommes se sont faits chasseurs absolus, dominateurs sans partage. Cathy Garcia est de cette eau pure, de cette force infinie et lointaine des fontaines résurgentes. Elle est la perle qui fait la fortune du pêcheur de perles. Certains l’ont déjà découverte, et je suis des élus. Mon admiration est sans mesure. Je voudrais seulement la rendre à sa lignée, à cette foi confiante en l’unité, en la beauté possible, qui lui fait écrire :

     

     

     

     

     

    je cours encore après toi

     

    homme qui sait la danse

     

    homme loup qui me chasse

     

    nuit après nuit

     

    en mes forêts perdues

     

     

     

    je cours encore après toi

     

    magicien de la terre

     

    aux savoirs de nuit

     

     

     

     

     

    Michel Host

     

    Octobre 2007

     

     

  • JARDIN DU CAUSSE, 2004

    Suite à la récente cessation d'activités des Editions de l'Atlantique, je reprends l'autoédition des trois recueils qu'ils avaient choisi de publier en 2010. Ils seront donc toujours disponibles, en me les commandant directement.

     

     

     

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    Illustrations originales de Joaquim Hock

     

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    Préface de Mireille Disdero :

     

    Un long poème sur un cycle de l’existence, le déroulement des saisons en parallèle avec le mouvement intérieur des saisons d’une femme et sa richesse de vivre.

     

    En écrivant Jardin du Causse, Cathy Garcia franchit un seuil, une étape importante. Elle sait que dans une vie, plusieurs jardins sont cultivés et aimés. Tous comptent, sont essentiels. Avant de quitter celui-ci, elle note précieusement chaque éclat au fil des jours, patiemment et jusqu’à l’infiniment petit, sachant que ce sont les petites choses qui comptent et que le temps humain est court, la mémoire sélective ou incertaine. Elle écrit des moucherons au soleil car elle possède la connaissance de leur participation  à la beauté de l’infime.

     

    Ce beau poème apporte énergie et enthousiasme à celui qui le découvre. Cathy montre - comme il est écrit dans le dictionnaire des symboles (Robert Laffont 1982) - que « le jardin est le lieu de la croissance, de la culture des phénomènes vitaux et intérieurs ».

     

    jardin du causse

    l’enfant

    progresse

    sans cesse

    apprend

    à marcher

    tourne

    autour de la mère

     

    Elle connaît le nom des plantes. La lisant, l’herboriste trouvera son bonheur. Mais également, elle sait retranscrire la magie naturelle du règne végétal et des éléments.

    Dans le Jardin du Causse on croise la féerie d’un concombre à carapace de dragon, une fée lutine, des fleurs ailées qui enchantent le ciel... le brouillard sorcier, une demi-noix vide devenue berceau de fée, une princesse… tombée de son dragon, et des recettes guérisseuses :

     

    fleurs d’hysope

    violet vif

    poignée de sarriette

    poignée de thym

    en tisane du matin

    effarouchent le rhume

     

    Une lecture régénératrice et harmonique, reliant la chorale des arbres, à

    la fille

    une pierre

    dans chaque main

    retrace les origines

     

    Enfin dans le poème, lieu et temps jumeaux se lisent à rebours, au fil des mois. Cheminant dans ses vers, nous vient le sentiment d’un poème juste et clair, accordé comme une note de musique peut l’être, et la sensation que rien ne se perd puisque tout se transforme, chaque chose – si infime soit-elle – étant écrite et illustrée dans le Jardin du Causse, de Cathy Garcia.

     

    Mireille Disdero

    décembre 2004 (dans le jardin de La Barben en Provence).

     

     

    En quatrième de couverture :

     

    Après avoir parcouru l’Europe et plus encore en saltimbanque, la poétesse Cathy Garcia s’affirme totalement et se responsabilise dans ses proximités.

    Dans ce jardin du causse, tout est effleurement, précision des gestes de l’enfance apprivoisantla Vie, la saveur d’être.

    Cette enfance observée sans paternité, évolutive, à découvrir à travers de grands ciels, la douce fragilité des papillons, semble résulter d’une détermination biologique dans ce superbe jardin éthique où la nomenclature précise de la botanique rivalise de talent avec la simplicité des mots de tous les jours, mis à leur place dans la gestuelle d’une petite fille que le texte couvre de mots d’amour et de lumière écologique.

    Le lecteur reconnaîtra facilement le jardin et aura envie, parfois, de prendre sa propre enfance sur ses genoux.

     

    Patrick Devaux, poète

    Rixensart, Belgique

    Janvier  2005

     

     

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    Édité et imprimé par l’auteur

     

    Sur papier 100 gr calcaire

     

    Couverture 250 gr calcaire

     

    100 % recyclé

     

    Dépôt légal : 4ème trimestre 2004

                 Edition revue - Janvier 2013

     

     

    52 pages

     

    13,00€ (+ port)

     

    Me le commander directement, merci

     

     

     

    (Extrait)

     

     
      
     
    III
     


    Jardin du causse, l’air est doux, fine pluie entre gouttes de soleil. Chants d’oiseaux, parfum de paradis. Flammes vives, coquelicots, calendulas, jaune effiloché du laiteron des champs, le mauve plus discret du géranium robert, de la vesce dont la signature s’achève en langue de papillon.  


    Petit bijou bleu roi, la fleur de mouron sertie dans son calice à pointes effilées, ses étamines roses dorées de fin pollen. Tapis d’aspérules à collerette étoilée, leurs menues fleurs en croix pâlichonnes.
     



    Jardin du causse, beauté de l’infiniment simple, simplicité de l’infinie beauté.


    Les roses en secret se préparent. Les pivoines défroissent leur robe, bientôt le bal des abeilles. Chaque fleur, unique, grande ou petite, cœur en offrande, délicieusement impudique.



     (...)




    IV  


    J’ai pris le chemin qui mène de Varaire à Limogne, seule. Douce saveur de vraie solitude. Pierres, fleurs en multitudes, le vent et la chorale des arbres. Danse des blés, quelques champs cultivés dans leurs écrins sauvages.  


    Marcher, marcher, respirer, songer à quel point cela me manquait. Marcher, sentir la sueur m’imprégner, humer le monde. Marcher encore jusqu’à l’oiseau étincelle, l’oiseau jaune dans les sous-bois qui lance un cri pour m’avertir. Le moment est venu de faire une pause alors surgit devant mon nez un écriteau de bois : « dolmen du Joncas ».  


    Sourire. Passer la clôture, suivre le petit sentier de terre rouge, atteindre le monticule, le bosquet sacré de cornouillers. S’imprégner de beauté. Au centre, le large dolmen, mémoire minérale. Je pose mon sac, m’étend sur la pierre plate, ferme les yeux. Picotements dans les bras, corps entier envahi, l’énergie dont j’ai besoin, connectée à la source immémoriale. Puiser la force, mater éternelle, renouer le lien, me faire du bien, loin des hommes. Je suis sauvage.
     

    Je suis …

    Sérénité, simplicité, unité.


    Il fait chaud, je suis au cœur,


    Jardin du causse ou d’ailleurs, à ma place.

     

    papillons.jpg

     

     

     

     

  • Asphodèle balance ses confettis

    8 confettis i.jpg

     

    10 pages, 10x15 et 2 euros le confetti + le prix du timbre.

    La collection entière (il y en a 9 en tout, il en manque un sur la photo) est à commander à l'éditeur :

    15 euros les 9.

     

    Quant à moi, je vous propose de découvrir le contenu d'Un vanity de vanités...

    Vous pouvez le commander à l'éditeur

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