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MON CINÉMA - Page 12

  • Adults in the Room de Costa-Gravas, sort le 6 novembre prochain

     

    Adapté du livre de Yanis Varoufakis sur la crise grecque

    Reprenant le titre de ce récit, tiré d’une phrase prononcée par Christine Lagarde, alors patronne du FMI, Adults in the Room est un film résolument international (et internationaliste), tous les rôles étant tenus par des acteurs de la même nationalité que les protagonistes qu’ils incarnent. Comme toujours dans le cinéma de Costa-Gavras, c’est par l’action que se fait la narration. Aussi la réussite du film est-elle de créer une tension dramatique dans le huis clos des réunions technocratiques européennes.

    Présenté en avant-première mondiale samedi 31 août à la Mostra de Venise, le grand festival international italien du cinéma, Adults in the Room sortira en France le 6 novembre. 

     

     

     

  • Ramnami, les tatoués de Dieu de Patrice Landes - 2008

     

     

    Cette région du centre de l’Inde, isolée, voir presque oubliée du Madhya Pradesh accueille aujourd’hui les descendants de ceux qui ont lutté pour rejeter toutes formes de discriminations sociales et religieuses. Localisés en partie dans le bassin et les plaines bordant le fleuve Mahanadi , les Ramnami ont toujours été assimilés à des groupes et des individus placés au plus bas du système des castes indiennes.
    Avec le temps, les Ramnami ont développé des caractéristiques visuelles et vestimentaires qui les démarquent des communautés présentent en Inde. Depuis quelques temps les actions menées par la Ramnami Samaj évoluent positivement, paradoxalement le constat reste amer et inquiétant pour les anciens !…. qui succédera aux derniers représentant ?... il n’existe plus l’engouement qui jadis faisait la force des Ramnami. 
    Si au début du XIXème siècle, ils comptaient quelque quarante cinq mille membres, aujourd’hui il n’en reste plus que sept dont les corps sont entièrement tatoués !

     

     

     

  • Le cueilleur d'arbres de Steven Artels (2009)

     

    Si vous êtiez à la vallée de Joux et que vous vous baladiez dans la forêt du Risoud, il se pouvait bien que vous tombiez nez à nez avec un véritable troll, un personnage fantastique aux mains de géant et aux yeux d'enfant. Cet homme de 80 ans qui grimpait encore aux arbres comme un écureuil s'appelle Lorenzo Pellegrini. Bûcheron à la retraite depuis 15 ans, il continuait à arpenter quotidiennement les bois pour s'occuper de ses compagnons de toujours : les arbres. Des milliers d'arbres avec lesquels il avait tissé une relation si intime qu'elle semblait magique... Steven Artels avait rencontré le cueilleur d'arbres pour nous faire partager son univers empreint de poésie.

    Le retraité savait comment parler aux arbres, il les enlaçait et leur parlait presque avec les yeux. Ses journées étaient consacrées à dénicher les «bois de résonance», ces épicéas rouges aux propriétés si recherchées par les luthiers et fabricants de guitares. Les arbres devaient être droits, répondre au toucher: il n’y en aurait qu’un sur dix mille. L’homme du Brassus s’en est finalement allé dans sa 85e année, sans doute pour vérifier si les épicéas du paradis étaient bien entretenus.

    Il devait sa silhouette voûtée et ses incroyables mains à toute une vie passée dans les bois. Lorenzo Pellegrini est né dans une famille pauvre de Lombardie, au milieu de onze frères et sœurs. Il est placé dans une famille à l’âge de sept ans, et envoyé faire la saison dans les bois des Abruzzes. Le travail se fait à la hache, les mulets sont rares et le premier village à cinq heures de marche. Mais ses racines, il les prendra en arrivant à La Vallée dans les années 50, découvrant les épicéas quatre fois centenaires du Risoux qu’il entend jardiner et transmettre aux générations futures. «Il parlait peu, mais il a transmis beaucoup à ceux qui ont eu la chance de l’accompagner dans les bois, raconte le luthier Jeanmichel Capt. Il nous laisse ses coins à épicéas, mais nous a surtout appris à ne pas regarder seulement la réalité, aussi les informations non objectives de cette forêt.»

     

    Lorenzo Pellegrini est décédé en 2014 à l'âge de 84 ans.

     

     

     

     

  • SIBEL de Çağla Zencirci & Guillaume Giovanetti (2018)

     

     

     

    Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa soeur dans un village isolé des montagnes de la mer noire en Turquie. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif. Blessé, menaçant et vulnérable, il pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle.

     

     

     

     

  • Le chant de la forêt de Renée Nader Messora et João Salaviza (2019)

     

    Ce soir, dans la forêt qui encercle ce village au nord du Brésil, le calme règne.
    Ihjãc, un jeune indigène de la tribu Krahô marche dans l’obscurité, il entend le chant de son père disparu qui l’appelle. Il est temps pour lui d’organiser la fête funéraire qui doit libérer son esprit et mettre fin au deuil. Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, Ihjãc refuse son devenir chaman. Tentant d’échapper à son destin, il s’enfuit vers la ville et se confronte alors à une autre réalité : celle d’un indigène dans le Brésil d’aujourd’hui.

    Casting : Henrique Ihjãc Krahô, Raene Kôtô Krahô
    Et les habitants du village de Pedra Branca - Territoire Indigène de Krahô

    Date de sortie : Le 8 mai 2019 au cinéma