Paris Stalingrad de Hind Meddeb, co-réalisé par Thim Naccache (2019)
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Ce soir, dans la forêt qui encercle ce village au nord du Brésil, le calme règne.
Ihjãc, un jeune indigène de la tribu Krahô marche dans l’obscurité, il entend le chant de son père disparu qui l’appelle. Il est temps pour lui d’organiser la fête funéraire qui doit libérer son esprit et mettre fin au deuil. Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, Ihjãc refuse son devenir chaman. Tentant d’échapper à son destin, il s’enfuit vers la ville et se confronte alors à une autre réalité : celle d’un indigène dans le Brésil d’aujourd’hui.
Casting : Henrique Ihjãc Krahô, Raene Kôtô Krahô
Et les habitants du village de Pedra Branca - Territoire Indigène de Krahô
Date de sortie : Le 8 mai 2019 au cinéma
Du Paris de l’après-Charlie aux élections présidentielles, une traversée nocturne aux côtés de jeunes qui ne dorment pas : leurs rêves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavés, les parents, le désir, l’avenir, l’amnésie, 2015, 2016, 2017 : l’époque.
Le réalisateur colombien Ciro Guerra (El abrazo de la Serpiente, 2015) signe avec Cristina Gallego une fresque épique racontant, chez les tribus indigènes wayúus, les origines des cartels de la drogue qui ont signifié la perte des valeurs morales dans cette société matriarcale – tandis que tout un pays basculait dans la tragédie de la violence. Le récit commence dans les années 1970 alors que Rapayet, pour réussir à payer la dot exorbitante exigée par la mère de Zaida, se lance dans le trafic de marijuana, l'herbe dont raffole la jeunesse des Etats-Unis. La richesse s’installe dans ce groupe ethnique oublié du développement de la Colombie, suscitant jalousie et guerres de clans.
Bon voyage et profonds hommages à une grande, grande d'âme !
1977. Deux ans après la mort de Franco, dans l’urgence de la transition démocratique, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques mais interdit également le jugement des crimes franquistes. Les exactions commises sous la dictature et jusque dans les années 1980 (disparitions, exécutions sommaires, vols de bébés, torture) sont alors passées sous silence. Mais depuis quelques années, des citoyens espagnols, rescapés du franquisme, saisissent la justice à 10.000 kilomètres des crimes commis, en Argentine, pour rompre ce « pacte de l’oubli » et faire condamner les coupables.