Voyage à Yoshino de Naomi Kawase (2018)
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Adopté au Canada en 1876, l’Indian Act avait pour but de faire des Amérindiens des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un peuple nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources. Un génocide culturel, des générations d’enfants violentés : une enquête implacable sur l’origine des traumatismes qui hantent les communautés autochtones du Canada.
"En 1990, la guerre fait rage en Abkhazie. Un village ne compte comme seuls habitants qu’un vieil homme, Ivo, et un producteur de mandarines, Markus, - tous deux d’origine estonienne - qui refuse de quitter sa plantation alors que les fruits sont presque mûrs. Le conflit est de plus en plus proche mais Ivo décide de venir en aide à Akhmed, un Caucasien blessé, et le cache chez lui. Markus, à son tour, découvre un Géorgien laissé pour mort sur le champ de bataille. Il l’emmène lui aussi chez Ivo. Deux combattants de camps opposés se retrouvent alors sous le même toit…"
OFNI franco-mexicain.....
Superbe, je ne l'avais pas encore vu, avec le Cabaret Tchekhov de la Cie Agit, des souvenirs d'une ancienne vie pour moi et un film fou et splendide, par la fille de François Fehner et sa femme, Marion Bouvarel, les fondateurs de l'Agit. Risqué de faire jouer entre autre à sa famille, le père, la mère, sa sœur et les enfants de cette dernière, quasiment leurs propre rôles, en oscillant entre fiction et souvenirs d'enfance, un pari risqué et réussi, avec cette énergie (un vrai shot !) qui me rappelle tant de choses !
"(...) là je suis quatre fois plus stressée que d’habitude, je suis stressée pour mes parents et pour ma sœur, car j’ai à cœur qu’ils soient tous heureux. C’est un peu absurde et non maîtrisable. Et puis la prise de risque est aussi artistique, car il y avait le risque d’être amenée à choisir entre mettre en péril nos relations et la beauté du film. En même temps, avec cette foi chevillée au corps qu’on allait arriver à naviguer entre ces deux pôles et que la vie n’allait pas se sacrifier sur l’autel du cinéma. La prise de risque, c’était aussi de dire qu’on allait parler des hommes et des femmes sans en cacher les faiblesses et les vulnérabilités."
Léa Fehner