Alma viva de Cristèle Alves Meira (2022)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Aurélien est charmant, mais il est tourmenté. Aurélien est volubile, mais il est solitaire. Aurélien se sent inadapté, mais il a tout compris. Aurélien est autiste. Filmé, il a délié sa parole, libérant un chant d’une intensité prodigieuse, un miroir tendu vers nous.
Les destins croisés de trois Téhéranais aux prises avec les contradictions de leur pays. Ce film d'animation dresse le portrait d’une société où sexe, corruption et prostitution flirtent dangereusement avec les interdits religieux.
À Téhéran, Pari élève seule Elias, son fils muet d’une dizaine d’années. Depuis que son mari, toxicomane, est en prison, elle n’a d’autre choix que de vendre son corps. Non loin de là, Sara, enceinte, étouffe entre une belle-mère acariâtre et un beau-père grabataire. Elle n’aspire qu’à travailler, une activité que son époux lui interdit. De son côté, Babak, un jeune musicien, trompe l’ennui entre quelques joints et des soirées en discothèque. C’est lors de l’une d’entre elles qu’il rencontre Donya, avec qui il passe la nuit. Le lendemain, la jeune femme lui avoue qu’elle se marie bientôt. Babak doit alors payer une opération pour lui refaire une virginité.
Sexe, drogues et ayatollahs
Pour son premier long métrage, Ali Soozandeh frappe fort. Exilé en Allemagne depuis plus de vingt ans, le cinéaste iranien chronique sans fard la double vie des Téhéranais dans une société étouffée par ses interdits moraux et religieux. Par-delà une implacable radiographie des tabous, ce film choral suit les destins entrecroisés de personnages en lutte pour leur liberté. Cœur de la résistance, le Téhéran underground apparaît comme le seul lieu d’espoir. On s’y presse pour contourner, à coups de faux certificats, les règles machistes d’une bureaucratie d’un autre temps. Mis en scène comme une bande dessinée animée grâce au procédé de rotoscopie, qui permet de redessiner des acteurs filmés auparavant sur fond neutre, ce bijou visuel offre une plongée acide dans les contradictions d’un pays.
Beau film inspiré de la vie de Christy Brown peintre et écrivain né à Dublin, frappé d'une paralysie spasmodique à la naissance, d’après ses Mémoires rédigées en 1954. Film très romancé cependant, la réalité à partir de la fin du film et ce qui a suivi n'a pas été du tout un conte de fée bien au contraire.
un ovni puissant et fragile, maladroit et poétique, très personnel, très original, un premier film, un vrai film d'auteur, drôle par moment, dérangeant aussi, sauvage, atypique, avec de vrais humains (non-comédiens) dedans, bref, à voir
SIRENS relate intimement la vie et la musique de Slave to Sirens, un groupe composé de cinq jeunes métalleuses libanaises dont la renommée est en plein essor sur fond de révolution libanaise et ses deux membres fondateurs, Lilas Mayassi et Shery Bechara, dont la relation compliquée et les tensions subséquentes menacent le tissu même du groupe. La criminalisation de l’homosexualité par le Liban, ainsi que les effets totalement dévastateurs du régime politique de leur pays, constituent une menace encore plus grande.
Malgré leurs défis évidents, les membres de Slave to Sirens persistent à essayer de créer leur propre révolution : vivre leur vérité.
En ce moment sur Arte +7