Atlantique de Mati Diop (2019)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
À Kara-Kara, quartier marginalisé de Zinder au Niger, historiquement celui des lépreux, règne une culture de la violence entre gangs. Certains jeunes tentent de s’en sortir, fonder une famille parfois et s’offrir un avenir autre que celui de la prison. Aicha, originaire de Zinder, filme au plus près leur quotidien partagé entre leur gang, la famille, la débrouille et cette volonté de sortir du cycle de violence dans laquelle ils se sont construits.
Liste d'autres vidéos à voir aussi qui inclus les essais dans le Sahara algérien :
http://moruroa.assemblee.pf/Texte.aspx?t=375
Attention OFNI !! Film ultrapersonnel qui dénonce par l'absurde la condition des femmes en Égypte.
"Dans une période de tyrannie et de répression, l’amitié, l’amour et la solidarité peuvent-ils encore trouver leur place ? Subtilement teinté d’humour et d'esprit satirique, Voisins raconte une enfance tiraillée entre dictature et drame qui s’invente, malgré les malheurs, des parenthèses de bonheur. Exilé en Suisse, le cinéaste d’origine kurde Mano Khalil (L’hirondelle) puise dans ses souvenirs la trame d’un émouvant et lumineux récit d’apprentissage, salué dans plusieurs festivals internationaux. En réponse à la violence et à l’arbitraire, qui se déploie ici de part et d’autre de la frontière, le réalisateur oppose l’amour et la joie de vivre cultivés au sein de certaines familles – la sienne, mais aussi celle de voisins de confession juive. Servi par de jeunes interprètes choisis lors d’un casting effectué dans plusieurs camps de réfugiés kurdes, un hymne à l’enfance et aux aspirations à la liberté d’un peuple réprimé et écartelé entre plusieurs nations."
Aurélien est charmant, mais il est tourmenté. Aurélien est volubile, mais il est solitaire. Aurélien se sent inadapté, mais il a tout compris. Aurélien est autiste. Filmé, il a délié sa parole, libérant un chant d’une intensité prodigieuse, un miroir tendu vers nous.
Les destins croisés de trois Téhéranais aux prises avec les contradictions de leur pays. Ce film d'animation dresse le portrait d’une société où sexe, corruption et prostitution flirtent dangereusement avec les interdits religieux.
À Téhéran, Pari élève seule Elias, son fils muet d’une dizaine d’années. Depuis que son mari, toxicomane, est en prison, elle n’a d’autre choix que de vendre son corps. Non loin de là, Sara, enceinte, étouffe entre une belle-mère acariâtre et un beau-père grabataire. Elle n’aspire qu’à travailler, une activité que son époux lui interdit. De son côté, Babak, un jeune musicien, trompe l’ennui entre quelques joints et des soirées en discothèque. C’est lors de l’une d’entre elles qu’il rencontre Donya, avec qui il passe la nuit. Le lendemain, la jeune femme lui avoue qu’elle se marie bientôt. Babak doit alors payer une opération pour lui refaire une virginité.
Sexe, drogues et ayatollahs
Pour son premier long métrage, Ali Soozandeh frappe fort. Exilé en Allemagne depuis plus de vingt ans, le cinéaste iranien chronique sans fard la double vie des Téhéranais dans une société étouffée par ses interdits moraux et religieux. Par-delà une implacable radiographie des tabous, ce film choral suit les destins entrecroisés de personnages en lutte pour leur liberté. Cœur de la résistance, le Téhéran underground apparaît comme le seul lieu d’espoir. On s’y presse pour contourner, à coups de faux certificats, les règles machistes d’une bureaucratie d’un autre temps. Mis en scène comme une bande dessinée animée grâce au procédé de rotoscopie, qui permet de redessiner des acteurs filmés auparavant sur fond neutre, ce bijou visuel offre une plongée acide dans les contradictions d’un pays.
Beau film inspiré de la vie de Christy Brown peintre et écrivain né à Dublin, frappé d'une paralysie spasmodique à la naissance, d’après ses Mémoires rédigées en 1954. Film très romancé cependant, la réalité à partir de la fin du film et ce qui a suivi n'a pas été du tout un conte de fée bien au contraire.