Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

MON CINÉMA - Page 4

  • La voix d’Aïda de Jasmila Zbanic (2020)

    Terrible.... le genre de film qu'il faut voir pour ne pas oublier et ne pas laisser le déni hélas toujours très d'actualité effacer les mémoires, le genre de film qui ne devrait jamais avoir besoin d'exister...  Dédié aux femmes de Srebrenica et à leurs 8372 fils, pères, maris, frères, cousins, voisins assassinés...

     

     

     

    "Alors que les forces serbes entrent à Srebrenica, une interprète auprès des casques bleus se démène pour sauver son mari et ses fils... Porté par la figure d'une mère courage, un film choc sur l'une des plus grandes tragédies de la guerre de Bosnie. Par Jasmila Zbanic, réalisatrice de "Sarajevo, mon amour", Ours d'or à la Berlinale 2006.

    Bosnie-Herzégovine, juillet 1995. Enseignante d'anglais à Srebrenica, Aïda Selmanagic a été réquisitionnée en tant qu'interprète auprès du contingent néerlandais de casques bleus, qui a pris ses quartiers dans une usine désaffectée à la sortie de la ville. Paniqués par l'avancée des troupes serbes, commandées par le général Mladic, les habitants se réfugient en masse aux abords du camp afin de bénéficier de la protection des soldats onusiens. Alors que la plus grande confusion règne, Aïda, consciente du danger, se démène pour obtenir les sauf-conduits qui sauveront son mari et ses deux fils...

    Peuple martyr
    "Vous n'avez rien à craindre", rassure le général Mladic lorsque les premiers autocars arrivent près du camp de la Forpronu pour transférer les femmes et les enfants. Puis, c'est au tour des hommes d'être embarqués par camions entiers. Placés sous la protection d'une force de l'ONU livrée à elle-même et dépassée par la situation, les Bosniaques de Srebrenica vont vivre un effroyable cauchemar. Quinze ans après Sarajevo, mon amour, Ours d'or à la Berlinale 2006, la réalisatrice bosnienne Jasmila Zbanic signe un film choc sur le massacre au cours duquel plus de 8 000 hommes et adolescents furent exécutés par les forces serbes lors de la guerre de Bosnie (1992-1995). Interprétée par l'actrice serbe Jasna Duricic, Aïda se fait, entre douleur et résilience, la voix d'un peuple martyr, devant faire face, à l'heure d'une réconciliation que l'on pressent fragile, aux bourreaux d'hier, qui ont la figure familière de ses anciens élèves et voisins."

     

     

  • La colère dans le vent, documentaire d'Amina Weira (2016)

    Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976, la colère dans le vent :

     

     

    Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire.

    Amina Weira

    Née à Arlit au Niger en 1988, Amina Weira est diplômée en réalisation documentaire de l’université de Niamey (master 1) et de Saint-Louis du Sénégal (master 2). Son court-métrage documentaire de fn d’études C’est possible (26’) est sélectionné dans de nombreux festivals (Cinémas d’Afrique Lausanne, Caméra des champs, Rencontres Sobatè Ouagadougou...). Amina est également monteuse et assistante à la réalisation (Koukan Kourcia, les méditarices de Sani Magori). La colère dans le vent est son premier flm documentaire.

     

    Pour le voir :  https://www.cinemutins.com/la-colere-dans-le-vent.

     

     

     

  • Zinder, un documentaire d'Aicha Macky (2021)

     

    À Kara-Kara, quartier marginalisé de Zinder au Niger, historiquement celui des lépreux, règne une culture de la violence entre gangs. Certains jeunes tentent de s’en sortir, fonder une famille parfois et s’offrir un avenir autre que celui de la prison. Aicha, originaire de Zinder, filme au plus près leur quotidien partagé entre leur gang, la famille, la débrouille et cette volonté de sortir du cycle de violence dans laquelle ils se sont construits.

     

     

     

     

     

     

  • Voisins de Mano Khalil (2020)

     

    "Dans une période de tyrannie et de répression, l’amitié, l’amour et la solidarité peuvent-ils encore trouver leur place ? Subtilement teinté d’humour et d'esprit satirique, Voisins raconte une enfance tiraillée entre dictature et drame qui s’invente, malgré les malheurs, des parenthèses de bonheur. Exilé en Suisse, le cinéaste d’origine kurde Mano Khalil (L’hirondelle) puise dans ses souvenirs la trame d’un émouvant et lumineux récit d’apprentissage, salué dans plusieurs festivals internationaux. En réponse à la violence et à l’arbitraire, qui se déploie ici de part et d’autre de la frontière, le réalisateur oppose l’amour et la joie de vivre cultivés au sein de certaines familles – la sienne, mais aussi celle de voisins de confession juive. Servi par de jeunes interprètes choisis lors d’un casting effectué dans plusieurs camps de réfugiés kurdes, un hymne à l’enfance et aux aspirations à la liberté d’un peuple réprimé et écartelé entre plusieurs nations."