Ercan Irmak - Çağrı
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Salamandres écrasées
Poucets bâillonnés
Sur le cœur
Silence épinglé
in Au fond du tiroir
Il y a ces trainées dans la mémoire
quand on passe le doigt sur le rugueux
des taches de rouilles
autour de la plaie
où vive encore la lave menace
de tout engloutir
il y a ces atomes de poussière
qui s'entrechoquent dans le sang
et puis soudain le temps dérape
un tête à queue sur le bitume
et le réel de nouveau
éclaté contre le mur du sens
in en cours
Mains, fleuve, vallée
avec des orages de griffes…
in Le séjour impossible
mais dieu oui, je t’aime !
alors comment
émousser les pointes
échapper aux bûchers
qui la nuit se dressent
sifflent serpents fourches
foudre de langues
et la mienne cousue vive
à mon sexe
oui je t’aime
mais puisque la chute
toujours n’est que chute
alors qu’on me rende mes ailes
pureté innocence
ne sont pas humaines
in Mon collier de sel
Alors que la vie elle-même est démente, qui de nous peut dire où se trouve la folie ? Trop de bon sens, n’est-ce pas aussi de la folie ? Chercher des trésors là où ne se trouve que la boue, n’est-ce pas pure folie ? Et la folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ?
Le Grand Enchanteur !
Méfie-toi de lui Sancho.
Son cœur est de glace, glacée est son âme.
Ses yeux sont de cliquetantes mécaniques,
la terre est flétrie où son pas s’est posé.