Van Gogh - Floraison des amandiers - février 1890
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Qui est capable d'extraire la racine cubique d'un arbre,
de ce frêne ?
in Le sentiment tragique de la vie
Il s'agirait, rapportent le Guardian et le Daily Mail, de la forêt préhistorique de Borth, où s'enracine la légende de "l'Atlantide galloise", le royaume englouti de Cantre'r Gwaelod, submergé après qu'une fée l'a délaissé.
Des restes de chênes, de pins, de bouleaux datant de l'âge de bronze (IIIe millénaire) ont ainsi réapparu à la surface, donnant lieu à un incroyable spectacle.
Quand il tombe, l'arbre fait deux trous.
Celui dans le ciel est le plus grand.
in Le calepin d'un flâneur
L'âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage.
in Les misérables
Abeille : Petit insecte capable de fabriquer du ciel.
in Dictionnaire des mots tordus
Cet effort qu’il faut faire pour être accepté par la majorité de la société, me gonfle. Je sais très bien que j’ai suffisamment d’intelligence pour aller beaucoup plus haut, briller sans doute, mais je n’en veux pas. J’ai envie d’utiliser mon intelligence pour comprendre les dessous de la société, sa base, sans laquelle rien n’est possible. Continuer aussi à analyser, d’une façon aussi bien intellectuelle qu’instinctive, cette énergie qui pousse chaque génération dans des impasses, mais également dans un formidable élan de bouleversements, transgressions, refus et renouvellements. Comprendre pourquoi ce sont ceux qui portent le plus loin cette énergie qui se fracassent. Je ne veux pas collaborer avec l’inertie, à la surprotection de quelques-uns au détriment de tous les autres.
Je vois toujours un être humain derrière le masque, certain sont vraiment irrécupérables, mais ce ne sont pas ceux que l’on pense…
cg in Journal 2005
La vie qui s'en vient
Et qui s'en va
Nous laisse pantois
Comme des chiens...
in De deux vieilles notes
On n'oublie rien de rien, on s'habitue, c'est tout.
Je me sens peu à peu sombrer dans un profond désespoir. Mon avenir prend la forme d’un gros point d’interrogation avec plus rien après. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus rien. J’ai une immense angoisse qui me prend à la gorge, qui m’étouffe. J’ai tellement besoin de parler, de pleurer un bon coup sur l’épaule d’une personne compréhensive. Je me sens si seule pour affronter la vie et la vie est loin d’être facile… mais Cathy a toujours fait face, Cathy n’a besoin de personne… Rien n’est plus faux ! Je n’en peux plus, je n’arrive plus à faire comme si tout allait bien. J’ai peur, j’ai atrocement peur de cet avenir que je ne distingue pas.
cg, Toulouse, 1988
in Journal 1988-91
Il était une fois un mur : lui. Lui contre lequel je me cogne avec force et désespoir. Rien, ni l’indifférence, ni la dérision, ni les pleurs, ni mon âme - plaie béante – n’ébranlent ce mur impassible car un mur est un mur. A travers mes caresses je cherche encore ce souffle d’air chaud qui lui avait donné vie mais je ne touche que des pierres froides et muettes. Mes mots, mes cris, mes espoirs et mes rêves se lancent à l’assaut de cette masse effroyablement insensible, s’anéantissent dans ce suicide barbare.
Ce mur peu à peu m’encercle. Lorsqu’il s’était dressé devant moi, je m’étais approchée en quête de protection, de sécurité et c’est en prison que je me suis retrouvée.
Mon amour s’est retourné contre moi. Me voilà isolée du monde.
Je n’ai pas l’espoir d’un réconfort véritable. C’est toujours moi qui cède car ma tête est moins dure que la pierre, elle ne ferait que se fracasser sur ce mur sans l’émouvoir plus que le reste.
cg in Journal 1988-1991