Sara Teasdale
in Fleuves vers la mer
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Tout est confus, je suis confuse. Ma vie m’a semée encore une fois, elle doit se planquer au tournant et va surgir au dernier moment en faisant « bouh ! » et j’aurai très peur ou je rirai très fort. Elle est toujours plus rapide que moi et elle a parfois l’apparence de la marraine de Cendrillon et vous savez les marraines de Cendrillon peuvent être épuisantes…
cg in Journal 2001
Une maison
Perce dans le silence
Le secret de la neige
Maintenant, ils peuvent prendre de la graisse de vos fesses, et la réutiliser pour remplir les rides que vous avez sur la figure. Cela donne un tout nouveau sens à la danse joue contre joue.
Si je ne parviens pas à m’adapter, je n’insisterais pas. Je trouverais ma place comme je peux et je renoncerais à me glisser dans une peau trop étroite. Je resterai à côté, je ne ferai pas semblant, surtout ne pas faire semblant, sous peine de tout détruire sur un coup de désespoir.
cg in Journal 2001
Shirin Neshat, née le 26 mars 1957 à Qazvin en Iran, est une artiste vidéaste et photographe iranienne qui vit à New York. origine iranienne, Shirin Neshat est devenue célèbre à travers le monde grâce à ses portraits de femmes recouvertes de calligraphies farsi, notamment dans la série Women of Allah (1994-1997), puis avec sa vidéo Turbulent (1998) qui lui permit d’acquérir la reconnaissance de la scène artistique internationale lorsqu’elle reçut le Lion d’Or à la 48ème Biennale de Venise.
A travers la force créatrice et la beauté de son œuvre poétique, Neshat explore les barrières culturelles et religieuses érigées entre hommes et femmes dans les sociétés islamiques contemporaines, cherchant à révéler toute la complexité de la culture musulmane, loin du regard stéréotypé porté par les Occidentaux. Rejetant toute victimisation des femmes orientales, cette artiste s’emploie au contraire à révéler la force, le courage et l’obstination qui se cachent derrière leur voile, qu’elles soient en groupe comme dans Rapture (1999), ou en quête de leur identité et individualité comme les cinq héroïnes de la série Women without Men (Mahdokht : 2004, Zarin : 2005, Munis : 2008, Faezeh : 2008, Farokh Legha : 2008).
Avec Games of Desire tourné au Laos en 2008 et exposé en 2009, l’artiste porte son regard sur une culture traditionnelle cette fois éloignée de la sienne affirmant ainsi son engagement dans une esthétique et un questionnement transculturels qui sont au cœur de sa démarche.
je pompe donc je suis
C'est le chant des galets qui enseigne la manière de bâtir un mur... Et quand un galet ne se trouve pas bien dans un mur, le mur ne se trouve pas bien debout.
in Les autres et les miens
Né en 1974 et élevé à Kibboutz Gaash (Israël), Shai Kremer a commencé son travail photographique en 1999, lorsqu'il était encore étudiant à Tel Aviv, et l'a poursuivi en obtenant son Master in Fine Arts à la School of Visual Art de New York. Depuis, il a réalisé des centaines de photographies de paysage qui ont pour cadre Israël et actuellement New York où il réside. dans ces deux séries, il dresse un portrait métaphorique de la transformation du paysage israélien par des années, des décennies voire des siècles de passages successifs de civilisations.
«Mes photographies montrent l'empreinte menaçante et omniprésente de l'armée sur le paysage israélien, et par effet de miroir, cette même empreinte sur la société israélienne. L'esthétique des images, leurs compositions ordonnées imitent les mécanismes de défense des citoyens israéliens essayant coûte que coûte de tendre vers une vie «normale». Les cicatrices cachées du paysage correspondent aux blessures de l'inconscient collectif du pays. Le paysage, infecté par l'accumulation des sédiments déposés par un conflit sans fin, devient une plate-forme de discussion.» Shai Kremer