CATHY GARCIA-CANALES - Page 1199
-
-
Eugène Atget - Parc de Sceaux, 1925
ROMANTIKA
Sur les colonnes étrusques
Les colombes s'offusquent
Les Vénus callipyges
Elles aussi s'affligent
Les lilas frissonnent
Des Cupidon s'adonnent
Sous le ciel froissé
À des plaisirs glacés
Les fontaines chagrines
Entre buissons d'épines
Et noires dentelles
Sanglotent sur les margelles
Au fond du val sans retour
A jamais pour toujours
Les âmes en peine papillonnent
Au cœur des belladones.
cg in Au fond du tiroir
Livre d'artiste
-
Jules Gervais Courtellemont - Pagode japonaise de la maison de Pierre Loti, Rochefort en 1929
(autochrome)
-
Cathy Garcia - Papiers de Chine
PORT DE CHINE
Mer d'huile, bateaux silencieux
Glissant sur les ténèbres moites
Nuit d'encre, nuit de Chine
Aux relents opiacés
Des matelots
Sur les quais
Cherchent l'amour
Vite consommé
Sur des fillettes
Au sourire figé
Nuit de chats siamois
Aux corps pelés
Ombres furtives
Sur les clapotis
La peau qui transpire
Les gestes inquiets
Au fil des trottoirs
Les lames fleurissent
Les corps s'affalent
Faux-pas dans le noir
La nuit reste immobile
Et laisse passer le crime
Port de Chine
Ou d’ailleurs
cg in Ailleurs simple (Ed. Nouveaux Délits 2012)
-
Eugène Atget
Fontaine
Prostituée, Paris, 1920s.
Cabaret de L'Enfer, boulevard de Clichy - 1910
Jean Eugène Auguste Atget est un photographe français, né le 12 février 1857 à Libourne, mort le 4 août 1927 à Paris. Il est principalement connu pour ses photographies documentaires sur le Paris de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
-
Fritz Lang - arrêt sur image dans Woman in the Moon (German Frau im Mond) - 1929
-
Ben Warner -Travail au collodion humide avec Monty McCutchen, 2013
Parfois, je m’accroche encore à des lambeaux d’ego qui supportent mal de devoir lâcher prise, qui continuent à penser que tout ça à une quelconque importance. L’impression de marcher avec deux pieds différents, cela reste chaotique, disharmonieux. La rage est une matière très volatile en plus d’être explosive. Il suffit donc parfois de simplement ouvrir la fenêtre et parler au vent qui souffle et crache dans le noir.
cg in à la loupe
-
Andrey Tarkovsky - arrêt sur image dans Nostalgia
-
Cathy Garcia - Totem
Mots de crânes enchevêtrés
Tissés de broussailles
De bulles sel cendres
Poussières d’ossatures inséminées
De mots ligatures
cg in Rien que des mots
'in Mystica Perdita, 2009
-
Grant Mudford - Ayers Rock, 1973.
-
John Karl Hillers - Big Navaho - 1879
-
Charles Alexandre Eastman (Ohiyesa), Santee Sioux
***
Les Indiens étaient religieux dès les premiers instants de la vie. Nous pensions que l’influence spirituelle de la mère, de l’instant où elle prenait conscience d’avoir conçu jusqu’à la fin de la deuxième année de vie de l’enfant – cette période étant la durée habituelle de l’allaitement – était d’une importance suprême. (…)La naissance se vit de préférence dans la solitude, pour que nul ne l’embarrasse de sa curiosité.
***
-
John Karl Hillers
Kaibab Paiute woman nursing
Coyotera Apaches entre 1879 et 1881
Children taking a sunbath - 1873
John K. Hiller (1843 - 1925) est né en Allemagne et a émigré aux États-Unis en 1852. Il a servi en tant que policier de New York et soldat de l'armée de l'Union, avant de rejoindre le Major John Wesley Powell en 1871 comme un batelier sur le deuxième voyage de Powell sur le fleuve Colorado. Hillers est devenu le photographe de l'expédition, et au Bureau of American Ethnology nouvellement créé à la Smithsonian Institution. En 1878 et 1881, il a accompagné Frank Hamilton Cushing et une équipe de scientifiques du Smithsonian sur un voyage dans les villages Zuni et d'autres Indiens pueblos du sud-ouest, la première expédition spécifiquement anthropologique en Amérique. Bien qu'il pris officiellement sa retraite en 1900, il a continué à prendre des photos pour le Bureau et le US Geological Service jusqu'en 1919. -
John Karl Hillers - Flathead (Salish ?) delegation to Washington, DC - 1884
-
John Karl Hillers - Little Bear Cheyenne - 1875