Gouttière du Château de Pierrefonds, France - 1393-1407
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Le livre de Flore Vasseur est sorti en 2013.... "Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Sébastien, Antoine, Alison appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l’algorithme de Google. Bons petits de la méritocratie, ils se sont connus bébés requins à HEC. Aujourd’hui, à 40 ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse, le hacking. Réussir, c’est grimper tout en haut : du toboggan, de la tour à la Défense, de la chaîne alimentaire. Ils représentent la relève, n’ont plus le temps de rien. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petits accommodements en grands renoncements, ils participent à la collusion entre la finance mondiale et les dirigeants politiques européens qui, main dans la main, ruinent le vieux continent. Jusqu’au jour où l’un des sept est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd’hui, tout est suspect.
“En bande organisée” s’inspire de faits réels. Il est le fruit d’une enquête menée par l’auteur autour des manipulations de certains pays de la zone Euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?
Pour connaître la face cachée de notre société, il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n’avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.
https://florevasseur.com/books/en-bande-organisee-editions-des-equateurs/
frontières ouvertes fermées
le souffle de l’autre assigné à marcher
chair humaine à découper
suivant les pointillés
monde crédule étonné n’imaginant le ciel
rêves brisés arabesques
soumises à l’exil
sur un sol surface
de cendres d’homme
in en cours
Un wagon pour l’exil me fait signe.
Je ne me retourne pas.
in Fugitive
La pluie bat
le train s'en va
le temps balaie la voie
le cœur bat
le temps s'en va
la brume boit
ce qu'il reste de soi
mélancholia
l'amour coule
en pluie sur la vitre
le temps est un aller
sans retour
- et de s’écorcher les genoux
sur la ténacité des pierres.
in Fragments
Je marche.
Je dois marcher.
Le ciel a mordu. Les chiens sont lâchés.
Dans les poitrines, les cœurs s’épavent.
On offre les hirondelles aux crocs du boucher.
Partout, s’installent des cirques funèbres.
Les ébréchés se font berner par les miroirs.
Torpeur... Foutoir irrespirable.
Je dois marcher.
in Fugitive