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CATHY GARCIA-CANALES - Page 1296

  • Giovanni Segantini

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    Le cattive madri (1894)

     

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    L'angelo della vita (1894)

     

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    L'amore alla fonte della vita (1896)

     

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    Goddess of love 

     

     

    giovanni-Segantini_1878.jpgGiovanni Segantini (né à Arco sur le lac de Garde le 15 janvier 1858 - mort dans le Schafberg Pontresina le 28 septembre 1899) est un peintre italien rattaché au courant du symbolisme. C'est un peintre de genre, qui a représenté des sujets typiques, dont des paysages de montagnes

  • Evelyn de Morgan - Goddess of blossoms and flowers (1894)

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    PRINTEMPS

     

    Libellules papillons

    dansent vibrionnent

    sur des airs de pastel

    sèment clochettes sur les sentes

    perles de lait dans les prés

    où de douces corolles bruissent déflorées

    par de dodus bourdons délurés

    les bourgeons éclatent

    le velours étincelant

    de leurs corsages printaniers

    et bat le tambour de la terre 

    dansent les lutines légères

    palpitantes mésanges

    en robes de duvet

     

     

    in Je l'aime nature

     

     

     

     

     

  • Quand j'étais cagibi de Hélène Gaudy

    Note parue sur La Cause Littéraire : http://www.lacauselitteraire.fr/quand-j-etais-cagibi-helene-gaudy

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    illustrations Émilie Harel

    Ed. Le Rouergue, janvier 2013

    96 p. 7 €

     

     

    Une petite histoire tout en douceur sur les émotions enfantines, sur le sentiment de solitude qui est le lot de chacun, enfants comme adultes.

    Amy est en colère. Chez elle, personne ne l’écoute. Ni sa maman, ni son papa et même plus sa grande sœur Rosa.

    J’ai pensé que j’étais devenue invisible ou que j’avais rétréci comme Alice au pays des merveilles quand elle boit la potion magique. (…) J’ai dit « Personne ne m’écoute jamais », maman a haussé les épaules et Rosa en a profité pour filer dans sa chambre. Papa, on ne l’entendait déjà plus. Il était encore parti travailler en oubliant de dire au revoir.

    C’est comme ça qu’Amy est devenue cagibi.

    Le cagibi était mal rangé. Il sentait la peinture, le vieux et la poussière, mais je m’en fichais. Là, au moins, j’étais tranquille. Personne ne pouvait venir m’embêter.

    Amy s’est enfermée à clé dans le cagibi. Au départ, elle aurait bien aimé que quelqu’un vienne frapper à la porte, la supplier, mais personne n’est venu la chercher, alors Amy, après avoir bien pleuré, a décidé : Ce cagibi, je n’en sortirai plus jamais.

    Dans le cagibi, il y a tout ce qu’il faut : à boire, à manger, des tapis, un duvet et même des vieux jouets. Amy va découvrir ainsi que la solitude et l’ennui, cela développe l’imagination, ce n’est pas si difficile que ça de vivre dans un cagibi. Alors même quand sa maman lui prépare son plat préféré, Amy résiste. Une journée, une nuit, une journée encore, elle n’accepte d’ouvrir que pour s’emparer rapidement du plateau repas que sa maman posera devant la porte ou du MP3 que lui prêtera, à sa grande surprise, sa sœur Rosa. Elle ne l’aurait jamais fait avant.

    Le temps passe et Amy écoute sa famille vivre de l’autre côté de la porte, elle note comme des petits changements, des verres qui tintent, Papa et Maman qui se prennent dans les bras. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que tout le monde allait commencer à lui envier son cagibi, ça a commencé par Rosa qui avait besoin de parler, alors elle l’a laissée rentrer, et puis maman, qui elle aussi avait besoin de raconter sa fatigue, sa lassitude et puis Papa qui ne voulait pas rester tout seul, si bien que finalement, c’est toute la famille qui s’est retrouvée dedans. Et oui, ça fait du bien à tout le monde, un petit coup de cagibi, et maintenant on le sait, grâce à Amy.

    Je ne suis pas devenue quelqu’un d’autre mais il y a quelque chose que j’ai compris : on voyage beaucoup, dans un cagibi.

    Tout le monde a besoin d’un petit cagibi, pour se réfugier, pour se confier, c’est un endroit idéal pour faire des conseils de famille et des igloos en duvet. On peut y aller tout seul quand on a besoin de pleurer, y être triste ou en colère, on peut aussi y rigoler, y rêver et y faire des projets. On peut aussi y prendre le temps de s’écouter et de s’aimer. Ce n’est pas rien ça. Merci Amy !

     

    Cathy Garcia

     

    Helene_Gaudy.jpgFormée à l'école des Arts décoratifs de Strasbourg, Hélène Gaudy choisit finalement la voie littéraire pour donner libre cours à son imagination. Membre de la revue Inculte, elle participe à la rédaction de différents ouvrages du collectif parisien parmi lesquels Une chic fille, paru en 2008. La jeune femme signe également plusieurs œuvres à son nom comme Vues sur la mer en 2006, une variation sur le thème de la solitude, et Si rien ne bouge en 2009. On lui doit également un livre destiné au public adolescent intitulé Atrabile, publié en 2007.

  • Dominique Darbois

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    Guyane, 1952

     

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    domnique darbois décembre 2004.jpgSi les images photographiques de Dominique Darbois sont connues son nom l’est moins. Des générations de lecteurs ont pourtant rêvé sur ses pages des «Enfants du Monde», célèbre collection d’albums pour les enfants, publiée de 1953 à 1975. La collection s’est arrêtée, les photographies sont restées imprimées dans nos mémoires. Elles continuent à vivre par leur vérité et l’exemplarité de la relation de la photographe à son sujet. Elle efface le trop plein de détails du quotidien accordant toute son attention à un visage, un geste. Pêcher, ouvrir un livre, cuisiner… la transmission de ces apprentissages familiaux est commune à toute l’humanité. Née en 1925, la photographe commence sa carrière en 1946 en devenant l’assistante de Pierre Jahan. Sa «vérité du monde», Dominique Darbois l’a éprouvée au camp de Drancy où elle a été internée et dans les Forces Françaises Libres. Médaille de la Résistance, Croix de Guerre, Légion d’honneur. Sa première exposition personnelle a lieu à la Galerie Maeght à Paris en 1954. Membre de l’expédition Tumuc-Humac, en Guyane, de 1951-52, elle a depuis parcouru le monde. Des reportages sur des écrivains, ou sur le musée de Kaboul, des portraits de femmes, ont fait l’objet de plusieurs publications.

     

    dominique_darbois_photographe_terre_d_enfants.jpgParmi ses images rassemblées dans le livre «Terre d’enfants» paru aux éditions Xavier Barral en 2004, nous avons sélectionné une cinquantaine de photographies qui documentent la vie de cet enfant de Chine, de cet autre du Sénégal, ce geste rarement montré d’un adulte qui transmet avec douceur, parfois fermeté, et qui nous comble comme un souvenir retrouvé.

    Ses photos ne sont pas arrachées de force avec un objectif braqué sur le sujet. Elle a longtemps utilisé un Rolleiflex. Pierre Amrouche, l’ami proche, auteur du texte du livre remarque qu’«il est le seul qui permette, grâce à son viseur vertical, de garder le contact visuel avec le sujet pendant la prise de vue. Ici réside un des secrets des photos de Dominique Darbois, ce regard qui passe entre le photographe et son modèle, établissant un rapport particulier de confiance propre à faire éclore de la vie sur le plus fermé des visages».

     

  • Déesse Durga Chandraghanta

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    Cette sculpture est récente. La photo a été prise à Kumartuli, "le village des sculpteurs", un quartier célèbre de Calcutta. Kumartuli demeure l'exportateur exclusif des idoles de la déesse de Durga aux quatre coins de la planète, au cours de la Durga Puja qui a lieu chaque année.