Edward Sheriff Curtis
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Apache - 1906
Mosa Mohave
Povi Tamu
Navaho -1904
Kwakiutl and Navajo tribes
Kotsuis and Hohhuq - Nakoaktok
Kwakwaka'wakw potlatch - 1914
Canyon de Chelly
Canoe Of Tules Pomo
Arikara summer home
Old Well à Acoma
Yebichai, the beggar, Tonenili-Navajo
Tsunukwalahl- 1914
Kominaka Dancer with Skulls
Un numéro spécial pour fêter les 50 ans de cette si belle revue lotoise créée et dirigée par le poète Max Pons depuis 1963 et dans lequel j'ai la grande joie de figurer en très très bonne compagnie, avec des extraits de Fugitive, un recueil encore inédit.
En exclusivité pour "Au hasard de connivences", un extrait (fautes comprises) de mon journal, daté du 13 septembre 2001, avec une illustration de JL Millet. Un extrait que j'aurais pu nommer "la leçon de l'araignée".
A voir et à lire ici : http://jlmi22.hautetfort.com/archive/2013/04/18/l-oeil-la-plume-journal-du-13-septembre-2001.html
lui se sert de fontaines javelines
pour toucher le cœur des pierres
en faire naître des statues
tremblantes et dociles.
Cg 1996
Les Amants (extrait) in Tobogan de Velours
LARGUER LES AMARRES
À partir de ce jour
Je ne crois plus à l'amour
Surtout quand ça dure
On voit sauter les dorures
Sous son aspect poli
Je n'y ai trouvé que l'ennui
Ça m'a brisé le cœur
Je ne crois plus à ce bonheur
Mais de l'amour j'en ai
J'en ai plein à donner
Alors je le donne au vent
Pour qu'il libère mes amants
1993
Cg in Histoire d'aimer, histoires d'amour
Peintre figurative suédoise, née en 1979.
SI SEULEMENT VOUS…
comme des grappes offertes
par de joyeuses vestales
rayonnantes gracieuses
dans leur robe d'or pâle
mes rêves sont des fruits
plus suaves que miel
déposés à vos pieds
bel amour infidèle
songez monsieur qu'en une nuit
des yeux d'une femme
il peut tomber
dix océans de pluie
mais songez aussi
à toutes ces flammes
qui pourraient les embraser
si seulement vous…
Cg, 1995 in Tobogan de velours
Kyoto, Japon, 1974-75
Madras
Grenade, vers 1954
Edouard Boubat est né le 13 septembre 1923, il passe son enfance à Montmartre et fait des études d’art graphique à l’école Estienne, de 1938 à 1942.
Il exerce le métier de photograveur, dans une usine, et ce n’est qu’après guerre, en1946, qu’il découvre la photographie. Il vend de vieux dictionnaires pour acheter un Rolleicord au format 6X6 et réalise deux clichés qui vont marquer l’histoire de la photographie : « La petite fille aux feuilles mortes » et « Première neige » au jardin du Luxembourg.
Cette même année, il rencontre, Lella, son modèle fétiche, qui deviendra Mme Boubat. Cette photo de Lella faite en1947 reste comme la plus connue de son œuvre. Il obtient le prix Kodak cette même année, pour une exposition au salon international de la photographie, prix qu’il partage avec Robert Doisneau. La célèbre revue «Camera »le publie pour la première fois en 1950, année où il réalise « l’arbre et la poule », autre photo restée emblématique.
1951, alors qu’il expose à la librairie la Hune, à Montparnasse aux côtés de Brassaï, Doisneau, Izis et Fachetti, il est remarqué par Albert Gilou, directeur artistique de la revue Réalités. Engagé immédiatement, Édouard Boubat entame son travail de reporter avec un sujet sur les artisans de Paris. Ce sera l’Espagne ensuite, avec un reportage sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il devient correspondant et part aux USA pour quatre mois.
De 1952 à 1968, il réalise des photos au travers des cinq continents, aussi bien pour ses besoins professionnels, que par goût personnel. Son talent lui permet d’acquérir rapidement une grande notoriété. Réalités étant un mensuel, il travaille avec une grande liberté, sans le souci de coller à l’actualité.
Il rencontre Robert Frank et achète son premier Leica, avant de devenir photographe indépendant en1967. Il collabore avec l’agence de presse Top Rapho, continue ses voyages, publie et expose sur les cimaises des galeries dans le monde entier.
La survivance » est son premier livre publié en 1976, avec lequel il obtient le grand prix du livre aux Rencontres d’Arles en 1977. Ce sera ensuite le grand prix national de la photographie, en 1984, et le prix de la Fondation Hasselblad, en 1988. Il consacre un livre à Lella en 1994, intitulé « Comme avec une femme » et fait son dernier grand reportage aux Caraïbes l’année suivante. « Donne moi quelque chose qui ne meurt pas », « La vie est belle » seront ses derniers livres.
Jacques Prévert, dont il est l’ami, le surnomme « le correspondant de paix » et Robert Doisneau dira de lui : « De ce monde déchiqueté, Edouard Boubat nous révèle les surprenants instants de plénitude » – Extrait de « Boubat de Boubat aux éditions Belfond ». On retrouve également dans ce très bel ouvrage, des portraits tel celui d’Isabelle Huppert, de Jean Marais, Sydney Bechet, Jacques Prévert, Georges Simenon, Françoise Sagan et bien d’autres.
1988 son fils Bernard devient son assistant, avant de devenir lui même photographe. Edouard Boubat décède le 30 juin 1999 d’une leucémie à l’âge de soixante quinze ans, à Montrouge.