Miguel Rio Branco - intérieur de barraca (bar démontable) - Salvador de Bahia - 1984
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(…) c’était encore trop pour les pauvres de vivre, vivre en résistant à tant de misère, à des difficultés sans fin, à cette extrême pauvreté, aux maladies, au manque total d’assistance, vive quand ils n’avaient que les moyens de mourir. Pourtant ils vivaient, c’étaient des gens obstinés, et ils ne se laissaient pas liquider facilement. Leur capacité de résistance à la misère, à la faim, aux maladies, venait de loin, elle était née sur les bateaux des négriers, et elle s’était affermie dans l’esclavage. Leurs corps étaient aguerris ; ils s’étaient endurcis au dénuement.
Et non contents de vivre, ils vivaient heureux, qui plus est. Et plus ils avaient des difficultés, plus ils riaient au son des guitares et des harmonicas (…). Ils affrontaient la misère avec allégresse, se moquaient de leur pauvreté et allaient de l’avant. Lorsqu'ils ne retrouvaient pas dès leur naissance les angelots des cieux, élus par Dieu et par la dysenterie, la faim et le manque de soins, les enfants s’élevaient à cette dure et joyeuse école de la vie, ils héritaient de leurs parents la résistance et la capacité de rire et de vivre. Ils ne se rendaient pas, ils ne se soumettaient pas au destin, humiliés et vaincus. Non, ils résistaient à tout, affrontaient la vie et ne la trouvaient pas nue et froide, ils la revêtaient de rires, de musique, de chaleur humaine et de gentillesse (…).
Voilà comment ils sont ces gens simples, des durs à cuire. Voilà comment nous sommes nous hommes du peuple, joyeux et obstinés. C’est ceux de la haute qui sont des mous, des piliers de pharmacie bourrés de barbituriques, rongés d’angoisse et de psychanalyse (…).
in Les pâtres de la nuit (1970)
Retrouvez mes livres, cartes d'artiste et quelques tableaux à la Maison Jacob 11 place Gambetta 46170 Castelnau Montratier Ste Alauzie.du 18 au 23 décembre prochain, le "Noël des artistes", exposition collective qui réunit une dizaine de créateurs dans les domaines de la peinture, des tissus, des livres, de la photo, des bijoux et de la céramique vous ouvre ses portes, Vous y trouverez des cadeaux originaux et à prix modérés qui réjouiront vos proches.
Du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 15h à 18h et dimanche de 10h30 à 13h (permanences tenues par les artistes).
Il n'y aura pas de vernissage en début d'exposition mais un vin chaud sera offert dans l'espace d'exposition le dimanche 23 à partir de 12h pour clore la manifestation.
Dimanche 16 décembre, je serai à l'Usine à Kroquettes qui propose, avec l'association Koskifon et l'Imprimerie Trace, une nouvelle édition du Petit Marché de Noël. Comme chaque année, une belle sélection d’artisans et créateurs locaux où vous trouverez entre autres des affiches, de la brocante, des peluches, des bijoux, des livres, de la poésie et plus encore... et je serai là !
Rendez-vous à L'usine à Kroquettes à Concots de 10h À 18h.
Et à 15h30 : avec joie, le spectacle ATCHOUM par la compagnie des Cubiténistes se jouera au Foyer Rural.
Restauration le midi - crêpes et vin chaud toute la journée.
Pour l'occasion, l'imprimerie ouvre ses portes et son équipe vous accueille une tasse de vin chaud à la main.
c'était sur Radio décibel tous les dimanche de novembre et toujours disponible en podcast ici :
Merci à Michel Brissaud ! :-)
Un jour j'ai été scénariste...............
Trois petites histoires d'objets, de vies et de morts qui entremêlent , futilité de la vie. Tourné en 2007 à Limogne en Quercy dans le Lot.
Alors je venais au-dessus de toi et je te raccommodais le courage.
in 30 ans dans une heure
A l’heure où la civilisation industrielle, tel un navire entrant dans la tempête, se confronte à l’épuisement de ses ressources énergétiques et à la réalité d’un changement climatique déjà hors de contrôle, le film documentaire "Quand on sait" pose une question dérangeante : comment vivre l’effondrement le mieux possible, le plus humainement possible ?
Pour soutenir le film en financement participatif (clôture fin décembre) :
Dès que les sens sont suffisamment aiguisés, ils trouvent partout ce qu’il faut pour découper les minces lamelles destinées au microscope du bonheur.
Tout est de grande valeur : une foule, un visage, des visages, une démarche, un port de tête, des mains, une main, la solitude, un arbre, des arbres, une lumière, la nuit, des escaliers, des corridors, des bruits de pas, des rues désertes, des fleurs, un fleuve, des plaines, l’eau, le ciel, la terre, le feu, la mer, le battement d’un cœur, la pluie, le vent, le soleil, le chant du monde, le froid, le chaud, boire, manger, dormir, aimer.
in La Chasse au bonheur
par La poule aux potes et Fourmillard
68 rue Pelegry, 46000 Cahors