M.I.A. - Borders
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Lancement des souscriptions dans quelques jours :
Il devrait y avoir encore une heure avant l’aube
ouvrage collectif édité par l'association BUZO au profit du collectif allexois de solidarité avec les réfugié.e.s
Préface d’Emily Loizeau
Textes de Cathy Garcia, Grégoire Damon, Colette Daviles-Estinès, Abdellatif Laâbi, Julie Rossello Rochet, Alissa Thor, Chloé Landriot, David Myriam, Claire Rengade, Marlene Tissot, Stephanie Querite, Samuel Gallet, Claire Audhuy, Julio Serrano Echeverría, Rafael Cuevas Molina, Rodrigo Arenas Carter, Alberto Blanco, Laurence Loutre-Barbier, Serge Pey, Snayder Pierre Louis, Baptiste Cogitore, Laura Tirandaz.
Traduction des auteurs hispanophones : Laurent Bouisset
Illustration : Julien Sibert, Simon Fuste et Noémie Ségala
Graphisme : Noémie Ségala
Ouvrage collectif coordonné par Samaël Steiner
Format : 15 x 21 cm, 56 pages
Prix: 15 euros
Paiement par espèces ou chèque à l’ordre de Buzo
(asso qui porte la Nuit de la Poésie Crest )
association Buzo / 9 rue Gustave André, 26400 Crest
Sortie prévue fin 2018
En août 2018, Juliette Kempf, conceptrice du projet Lettres Vives, et Lucile Brosseau, infirmière à l’hôpital psychiatrique de Nantes et photographe, se rendent à Volterra sur les traces de l’ancien asile San Girolamo, où des milliers de lettres de patients du 20ème siècle ont été retenues, sans parvenir à leurs destinataires. Elles vont quêter à la source de ce projet : les traces laissées par les voix disparues, les empreintes, les vestiges qui nous disent que les lieux furent habités. Elles y rencontreront des témoins de l’époque asilaire, et pourront pénétrer les bâtiments abandonnés. Des images, photographiques et vidéos, seront créées au fur et à mesure des rencontres, des avancées dans les paysages, aussi bien ruines que vivants. Les réponses orales aux lettres censurées, enregistrées avec les patients et les soignants de l’hôpital de Nantes en juillet 2018, seront apportées et diffusées sur les lieux – comme le son des voix d’aujourd’hui répondant au silence criant d’hier.
Toutes les images et les sons recueillis seront la matière brute de l’installation photographique. Nous sommes en recherche d’un univers visuel allégorique exprimant ou suggérant les questions nées du processus de création théâtrale. Dans l’esprit du spectacle, la photographie naviguera d’un bord à l’autre de notre réflexion globale : l’événement, le lieu, la mémoire concrète ; et la méditation, l’inspiration, la poétisation de la mémoire transcendante, universelle.
L'installation est pensée pour accompagner les représentations du spectacle Lettres Vives. Les spectateurs seront invités à la traverser, la visiter, la voir, l'écouter, autour du moment de l'art vivant.
Soutien pour créer l'installation photographique en lien au spectacle "Lettres Vives", un petit coup de pouce est encore possible ! https://www.helloasso.com/associations/be-er-sheva-le-desert-en-ville/collectes/creation-de-l-installation-photographique-correspondances
Donc l'esprit qui est capable de dire : « je ne sais pas » est l'unique état où il nous soit possible de découvrir quoi que ce soit. Mais celui qui dit : « je sais », celui qui a infiniment bien étudié toutes les diversités de l'expérience humaine et dont l'esprit est encombré d'informations, de connaissances encyclopédiques, peut-il jamais faire l'expérience de cette chose qui ne peut pas être thésaurisée ?
in Le livre de la méditation et de la vie
Uluru est une université, une encyclopédie, une somme de savoir–être, de sagesse, tout autant que de beauté. Voilà l’autre histoire.
(…)
Au bord de la maigre rivière
le pays du rêve de la fourmi à miel
j’essaie d’y retrouver la trace des hommes
qui suivent une invisible piste
(…)
Le vieil homme rouge dort cette fois entre
deux arbres
à travers le sale rouge
quatre directions emmêlent ses cheveux
(….)
Ils sont partis
n’ont rien laissé sur le sable
sinon un chant
de peur qu’on ne se perde
(…)
Uluru est là
toujours solide sur son assise
n’attendant personne
miroir des visiteurs
Le serpent dit
demain au petit jour
je serai une rivière
Le serpent dit
demain au petit jour
je serai le tonnerre
Le serpent dit
demain à tous moment
souviens-toi
Le vieil homme dort entre deux arbres
il se repose de son long rêve
au cours duquel il donne naissance aux
mondes
(…)
Le serpent insaisissable est un simple trait dans la pierre, c’est une ombre de pluie, une ombre d’eau venant des millénaires passés, il se livre et dit à sa manière tranquille le monde et les humains enlacés.
(…)
J’entre alors par les trous d’eau
dans la mémoire du monde
laissé là par un homme nu
qui a de ses mains dessiné
chaque pensée et chaque geste
(…)
(mille clameurs sorties du ventre de Uluru
disent, l’Univers s’estompe, comme effacé
par le souffle mécanique d’êtres sans écoute)
(…)
« Redfern est loin loin de Uluru noyé dans Sydney
Chemins défoncés bières sans et crac rien d’idéal
Le rêve ne peut plus être
s’il n’est pas également à Redfern
Les Australiens de l’origine
meurent à la ville impossible d’être au désert
à Redfern délabré le rouge des maisons rappelle la beauté du désert
Les peintres certains Abos en ville sur des portières de voiture
Arrachées peignent le désert Leur cœur de sable rouge
Leurs dents déchaussées sont les rocs détachés de Uluru »
Nicolas Kurtovtch in Autour d’Uluru
Aux vent des îles éd, 2011
http://www.nicolaskurtovitch.net/
Seul un esprit libre de tout effort, qui n'essaie pas de devenir quelqu'un sur le plan social ou spirituel, un esprit qui n'est absolument rien, peut accueillir le nouveau, l'inconnu.
in Tel que vous êtes
http://www.creacast.com/play.php?sU=decibel_fm
Combien de philosophies à tenter encore
pour coudre un sens au revers du monde ?
cg in Philosovie