Michał Mozolewski
Un soleil baille et s’étire
Rayons érubescents
Dans l’échancré du jour
L'esquisse d’un chant
Mélopée d’amour
cg in Magie douce
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un soleil baille et s’étire
Rayons érubescents
Dans l’échancré du jour
L'esquisse d’un chant
Mélopée d’amour
cg in Magie douce
ai-je en moi assez de silence assez d'écoute pour suivre les chemins anciens et y sentir sous mes pieds nus les pas du véritable marcheur ni résignation ni attente de l'inéluctable tristesse sur ces terres souples au rythme des pas le passé s'efface emportant les ultimes barrières il suffit d'être au monde dans le souffle du jour où réside la respiration unique de la terre
in Le piéton du dharma
Que les pensées lumineuses aillent rejoindre les ruisseaux de joie qui parcourent la terre,
quant aux autres elles sauront toujours trouver leur chemin, pas de soleil sans ombre…
cg in Journal 1998
Il y avait un ruisseau au fond du potager, l’Amazone,
et au-delà c’était la forêt, la grande, la vraie.
cg in Mon loup d'Amazonie
Etre l’étincelle d’un ventre de silex
Faire noces avec soi-même
Dans le tumulte des tempêtes
Je suis vêtue d’un manteau mouvant qui me pense. Je ne suis femme qu’à ma surface. Dissèque : ici commencent les machines. Désormais sans orifices. Les narines, la bouche, l’anus, le vagin, les tympans ne sont que plis de peau, invaginations, repliements de la matière. Tout en moi, y compris le cerveau, est pli poussé à l’infini, pli sur pli, pli selon pli.
in Eloge d’une lecture caressante
Et sous l’apparence d’une peau lisse
Rien qu’une âme à nu
Qui joue à être un corps.