Cherry Alexander
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On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue.
in Luna-Park
N’être plus, savez-vous, n’être plus qu’une étoile au front de l’inconnaissable, dans la chaude haleine de son respir.
in Les élégies premières
On entend le battement de nos artères salées
Tes poumons marées ma bouche coquillage
Ton sang d’écume sur le sable de mon ventre
cg in Des corps à la mer
Artiste brésilienne
Juste l’audace de la lune ronde
Dans le fourreau de la nuit
Le braille des vibrations
Au confluent de nos chairs
Nous coucherons à même
Les flancs rudes des animaux
cg in Aujourd'hui est habitable
La peur est un insecte mort,
une coquille vide qui craque sous les pas.
in Parce que
J’aimerais des bras pour faire un nid à ma fatigue. J’aimerais être réconfortée. Je ne cherche pas de béquilles, seulement un moment pour souffler, une oreille pour entendre mes peurs. Juste un soutien momentané qui m’aide à aller de l’avant, qui attise ma confiance. Oui, juste un souffle pour que le feu ne s’éteigne pas. J’ai froid au cœur parfois et mes pieds sont glacés.
cg in journal 2004
Le génie n'est que le chant du rouge-gorge à l'aube
d'un printemps indolent.
in Le sable et l'écume
L’aube ne sera plus
Ce frottis de l’ombre
La blessure ravivée
À la table des poumons
Mais lettres heureuses
Sur la piste amoureuse
cg in Aujourd'hui est habitable
Comment ne pas être fleuve
Pour te donner l’herbe
Et l’âme de l’herbe
in Poème à une étrangère