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  • Jean-Louis Millet - Ses vidéos - Art et questionnements

    Toutes les vidéos sont visibles ici : http://www.zen-evasion.com/video.htm

     

     

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    Jlmi Série Noire IV -2005

     

     

     "Depuis les années '90, la vidéo est un mode d'expression plastique au même titre que la peinture ou le sculpture.

     

    En peinture, la brièveté du geste est rendue possible par l'emploi de l'encre. En photo, on isole aisément un instant par essence fugitif. L'image obtenue, dans sa fixité, autorise la relecture et l'approfondissement.

     

    La vidéo permet de donner corps à cette quête par la succession rapide de séquences en apparence dissociées. Il y a là une réelle métabolisation du sujet, puis dissolution du jugement par à priori et retour à la nature brute, initiale, spontanée.

     

    C'est cette approche qui m'ouvre une nouvelle voie de travail.

     

    Un premier brouillon, "Ici réside un ailleurs", m'a montré les possibilités de l'outil par le panachage de séquences tournées ou détournées de films ou d'images d'actualité. Un travail plus formel' "des Mains et des Têtes" a été composé d'images fixes tirées de mon travail en peinture associé aux bronzes de Louise Bourgeois visibles aux Tuileries au niveau du Jeu de Paumes.

     

    Dans "Autodidaxie", j'essaie d'exprimer concrètement les apports extérieurs, conscients ou non, de la culture occidentale qui ont induit mon travail en peinture ouvert sur la culture asiatique.

     

     

    Images en sont le plus souvent insoutenables dans "Horrific Zapping" - dont les prémices se trouvent dans les vers libres de "Ainsi va le monde" et dans la toile "Sabra & Chatila" - je montre, jusqu'à l'absurde et la nausée, la cruauté de l'animal autoproclamé homme ...

     

     

    Pour se laver les yeux, sur un argument de Man Ray, j'ai assemblé des "Traces", dessins réalisés à l'ordinateur en 2004, en un "Cinépoème".

     

     

    Vidéo suivante : "Zulu Love Letter". Une lettre d'amour zoulou est un assemblage hétéroclite de petites choses de récupération, principalement des capsules de soda, organisées en un motif décoratif à "tiroirs" dans lesquels la ou le destinataire trouvera mots et preuves d'amour... Les séquences que j'ai associées parlent d'amours adultes et renferment donc des images de nus sans que cela aille au delà de ce que l'on voit communément sur nos écrans de télévision.

     

     

    Approche plus fantasmatique, " Hypnagogic Fantasies ", travail sur la période, plus ou moins brève, précédant le sommeil durant laquelle le conscient et l'inconscient s'enlacent, joute lascive qui s'achève avec l'endormissement total.

     

     

    Le détournement de photos assisté par ordinateur est la base de "Cinépoème 2". Comme source, des sites web. Comme outil, un logiciel courant. Restait la musique sur laquelle je n'ai pas su trancher. Cinq versions existent donc. Cinq émotions très différentes. Pour le définitif provisoire, j'ai retenu la version jazz avec le vibraphone du Modern Jazz Quartet sur un thème de JS Bach Tears from the Children. Un régal. Il existe deux versions classiques : Pergolèse, le Stabat Mater et Francis Poulenc, le Salve Regina; une version avec la voix planante de Hope Sandoval et une version musique du monde avec les percussions de Lou Harrison.

    (...)

     

    Second opus d'autodidaxie : "Autodidaxie 2", toutes les séquences ont été faites avec mon appareil photo numérique Sony DSC 3 en mode vidéo... "

    Jlmi

  • Gonzalo González - Cuaderno de botanica

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    Gonzalo González en primavera,  grafito sobre papel[1]_ 42 x 59,3 xm.JPG

    Né en 1952 à Tenerife , où il vit et travaille.

    Il est l'artiste canarien le plus représentatif de sa génération. Les Canaries ont contribué à l'histoire de l'art du XXe siècle avec des peintres comme Jorge Oramas et Oscar Dominiguez, Manolo Millares et Cesar Manrique. González est très lié à la description naturaliste, dans la récente série des "Nocturnes" , il développe et exalte la couleur noire de l'utiliser comme couleur de la lumière : grande scène des peintures où le paysage semble faire face et à agiter le vertige produit par le mystère. González n'a pas oublié la grande leçon sur les tons sombres à gauche d'abord par Velazquez et Goya et plus tard par Tapies, et joue avec toutes les possibilités et les variations de profondeur que peut offrir le noir. Dans le même temps, il est un dessinateur infatigable et un aquarelliste qui a atteint un haut niveau de maturité et de l'exhaustivité. Des expositions de ses œuvres ont été organisées dans les Centres d'Art espagnols les plus connus ainsi que lors d'importantes expositions collectives de New York à l'Amérique du Sud. La célèbre série " Biblioteca de Artistas Canarios " a publié en 1994 une importante monographie sur ses œuvres.
  • Diana Sudyka

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    diana sudyka.gifDiana Sudyka est illustratrice et graveuse. Elle vit et travaille dans la région de Chicago. Elle a travaillé également comme maître-imprimeur. Actuellement, elle fait des illustrations pour des livres, des pochettes d'albums, des affiches sérigraphiées et des aquarelle pour son blog d'histoire naturelle "La Volière minuscule" http://thetinyaviary.blogspot.fr/ ainsi que des documents dans le cadre d'un bénévolat pour le Field Museum of Natural History de Chicago.

    http://www.dianasudyka.com/

  • Bloncourt a mal au monde

     

    Source : http://mediagonal.fr/index.php?option=com_content&vie...

     

    Né en Haïti de parents français en 1926, Gérald Bloncourt est chassé de l’île en 1948 pour ses actions politiques contre la dictature. Il atterrit à Paris où il se reconvertit très vite à la photographie.
    « J'ai pris parti, je ne suis pas un marchand de photographies, je suis un franc-tireur de l'image » écrit Gérald Bloncourt. Sa photographie est intimement liée à son engagement de militant de gauche. Dans sa riche collection de près de deux cents mille clichés, l’artiste prône la reproduction de la réalité prise sur le vif et de préférence en noir et blanc. Il fait le choix de zoomer sur les misères et les inégalités sociales et d’appuyer sur le déclencheur là où ça fait mal.
    Sa boulimie artistique l’a poussé vers d’autres formes d’expression qu'il qualifie de créneaux pour tenir contre les vicissitudes de la vie. Ainsi, Bloncourt s’impose également comme peintre, poète et écrivain. Il a publié une quinzaine d’ouvrage et ses œuvres sont exposées dans différents musées du monde.
    En un demi-siècle de photos, Gérald Bloncourt a imprimé dans la mémoire collective le sort des immigrés vivant à la lisière des bidonvilles insalubres et les conditions de vie du monde ouvrier de l’après-guerre. Il a exercé aux côtés des plus grandes figures de la photographie comme Robert Doisneau ou Henri Cartier-Bresson.

    Guy Ferolus

     

     

    Gérald qui cumule les talents est aussi artiste, poète et écrivain. J'avais eu l'immense plaisir de publier un extrait de Dialogue au bout des vagues dans le numéro 29 de la revue Nouveaux Délits (juillet 2008).

     

    http://bloncourt.over-blog.net/

  • Revue Nouveaux Délits - édito du numéro 45

    Avril-Mai-Juin 2013

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    illustration (c) Corinne Pluchart

     

     

     

    Vous avez remarqué, mis à part votre serviteuse et la merveilleuse illustratrice, nulle femme publiée dans ce numéro : QUE des hommes ! De quoi faire frémir le printemps féministe, un coup fatal aux normes de parité… Alors ? Je ne sais pas, cela doit être le printemps justement, la montée de la sève, l’érection des petites pousses et des bourgeons, quelque chose de l’ordre de l’élan premier, la fougue du yang, le redressement des lingams… Des hommes donc, mais ces hommes cependant écrivent de la poésie, et si ça, ce n’est pas faire preuve d’une certaine sensibilité - sensiblerie diraient les jaloux ; si ça, ce n’est pas mettre à nu une certaine féminité ! Voilà donc des hommes dévoilés, qui se répandent en mots plein de force, de chagrin parfois, de beauté, de compassion aussi, d’attention à l’autre. Ils sont magnifique, les hommes, quand ils posent leurs joujoux de guerre, leurs pelleteuses et leurs calculettes, leur arrogance de garçonnets cravatés trop serrés, quand ils transforment des pulsions en poésie, des colères en coléoptères, des bottes de plomb en papillons de duvet. C’est beau un homme quand il tient debout tout seul, nu face au soleil, quand il respire amplement, les pieds ancrés à la terre mère. C’est beau un homme qui chante et qui pleure, qui tend la main vers d’autres hommes, vers des femmes, des enfants, un chat, une chouette, une fleur. C’est beau un homme qui ouvre ses bras, qui s’invente des ailes, pas pour aller plus vite ou plus haut non, mais pour accomplir des rêves qui donneront des fruits à offrir et partager. Oui, c’est beau un homme, et tout particulièrement quand il est une femme aussi, et un enfant encore. Pas pour faire des caprices ou ne jamais rien assumer, non, mais pour conserver intacte sa capacité à s’émerveiller et pouvoir offrir et partager ce qu’il a vu, entendu, senti, créé. C’est beau un homme, quand il vise haut et juste, avec sa conscience propre, quand il a le cœur au courage et le désir du vivant. Alors surtout, continuez, les hommes, soyez beaux, surtout du dedans !

     

    CG

     

     

    homme rivière aux étreintes

    mille fois renouvelées

    homme si vaste

    aux bras de sable

    homme profond

    de sagesse infinie

    Cathy Garcia

    in Salines

     

     

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

     

     

  • Giovanni Segantini

    Giovanni Segantini  Le cattive madri (1894) .jpg

    Le cattive madri (1894)

     

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    L'angelo della vita (1894)

     

    giovanni sagantini L'amore alla fonte della vita (1896).jpg

    L'amore alla fonte della vita (1896)

     

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    Goddess of love 

     

     

    giovanni-Segantini_1878.jpgGiovanni Segantini (né à Arco sur le lac de Garde le 15 janvier 1858 - mort dans le Schafberg Pontresina le 28 septembre 1899) est un peintre italien rattaché au courant du symbolisme. C'est un peintre de genre, qui a représenté des sujets typiques, dont des paysages de montagnes

  • Evelyn de Morgan - Goddess of blossoms and flowers (1894)

    EvelyndeMorgan goddess of blossoms and flowers .jpg

     

    PRINTEMPS

     

    Libellules papillons

    dansent vibrionnent

    sur des airs de pastel

    sèment clochettes sur les sentes

    perles de lait dans les prés

    où de douces corolles bruissent déflorées

    par de dodus bourdons délurés

    les bourgeons éclatent

    le velours étincelant

    de leurs corsages printaniers

    et bat le tambour de la terre 

    dansent les lutines légères

    palpitantes mésanges

    en robes de duvet

     

     

    in Je l'aime nature