Mildred Bryant Brooks - The pines of Monterey - 1935
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Alors que viennent les tempêtes, les larmes et les bouleversements, je les attends de pied ferme. Je me suis ancrée de l’autre côté de l’océan et je n’ai plus peur de perdre quoi que ce soit.
cg in Journal 1999
Je suis une banlieue d’Europe du nord
une plaie grise qui ne guérit pas ne fait pas souffrir
Je suis une salle d’attente une lumière affamée
in Mon Dieu rends-moi mes os
Tout ce qui est fort, impeccable, rationnel et logique est une violence sur ma nature qui me rend malheureuse.
Leur rêve ? Nous mettre en fiches
nous autres millions de poètes
programmer nos élans nos visions nos fou-rires
in Notre cauchemar
Vision furtive d’un nid vide perché sur une branche au-dessus du périph, sourde tristesse. Fuir, vite ! Fuir la vorace capitale, la tête dévoreuse aux dents d'acier. Impossible de décrire le paysage, il n'y en a pas, juste le décorum d'un cauchemar. Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, le paradis pousse entre les pavés.
cg, novembre 1997
in Calepins voyageurs et après ?