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  • Nannetti Oreste Fernando

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    (c)Pier Nello Manoni, Volterra

     

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    Nannetti Oreste Fernando - N.O.F.4 (1927-1994)
    Inscriptions gravées (1959-1961/1968-1973)
    Façade de l’hôpital psychiatrique de Volterra (Italie)

     

    Fernando Oreste Nannetti est né à Rome, en Italie, de père inconnu. Après avoir suivi l’école primaire, le jeune garçon est accueilli dans une institution de charité, avant d’être placé, à l’âge de dix ans, dans un établissement psychiatrique pour mineurs. Suite à une maladie touchant la colonne vertébrale, il est transféré dans un hôpital où il est soigné durant deux ans. Plus tard, il semble qu’il ait travaillé comme électricien. En 1956, Nannetti est arrêté pour outrage à agent de la fonction publique, puis interné la même année à l’hôpital psychiatrique Santa Maria della Pièta, à Rome. Il est alors diagnostiqué, à l’âge de vingt-neuf ans, schizophrène. Deux ans plus tard, en 1958, il est transféré dans l’hôpital psychiatrique de Volterra, en Toscane. Alors qu’il est très loquace et parle jour et nuit durant sa période d’internement à Rome, à Volterra, il est taciturne et solitaire, et n’a de contact avec personne, sauf avec Aldo Trafeli, un infirmier. Nannetti s’exprime en revanche sur les murs extérieurs de l’établissement – Le pavillon Ferri – qu’il emploie comme support à ses écrits. En 1973, il est accueilli à l’Institut Bianchi, toujours à Volterra, puis quelques années plus tard, dans une autre structure hospitalière de la ville où il réside jusqu’à son décès.

    Fernando Oreste Nannetti est l’auteur d’une œuvre scripturale gravée sur les façades de l’hôpital psychiatrique de Volterra, en Italie, où il est interné. Il se dit en relation avec des ondes électriques et magnétiques et rapporte, au fil des jours, les nouvelles qu’il reçoit par télépathie.
    Ses textes, dont la graphie rappelle l’écriture étrusque, révèlent un monde stupéfiant, entre rêve et réalité, science et imaginaire. Fruit d’un travail s’étendant sur neuf ans, de 1959 à 1961, puis de 1968 à 1973, cette création monumentale mesure soixante-dix mètres de long et se déploie sur plusieurs murs de la cour intérieure de l’établissement.
    Lors de la promenade quotidienne autorisée aux patients, Nannetti grave des écrits dans la pierre, à l’aide de la boucle métallique de son gilet, pièce de l’uniforme que revêt chaque patient. L’auteur commence toujours par tracer un grand rectangle sur les façades, comme une page vide de son « livre de pierre », avant d’y inscrire des extraits de journal intime, des énoncés biographiques, des inscriptions faisant allusion à la guerre et des évocations de lieux et de personnages imaginaires.

     

    Source du texte : http://www.artbrut.ch/fr/21004/1018-2/auteurs/nannetti--fernando-oreste

     

     

     

     

  • Kahil Gibran

     

    Défaite, ma défaite, ma compagne audacieuse, Tu entendras mon chant, mes cris et mes silences, Et nul, à part toi, ne me parleras du battement d'ailes, Et de l'agitation des mers Et des montagnes qui brûlent dans la nuit. Et toi, seule, grimperas les chemins escarpés et rocheux de mon âme.

     

    Défaite, ma défaite, mon courage immortel, Toi et moi rirons ensemble avec la tempête. Et ensemble nous creuserons des tombes pour tout ce qui meurt en nous. Et nous nous tiendrons face au soleil avec obstination Et nous serons dangereux.

     

     in Le fou

     

     

     

  • Kahil Gibran

     

    Défaite, ma défaite, mon épée brillante et mon bouclier,
    Dans tes yeux j'ai lu
    Que celui qui cherche le trône se rend lui-même esclave,
    Et celui qui veut être compris se ravale
    Et pour scruter le fond d'un être il nous faut atteindre sa plénitude
    Et tel un fruit mûr tomber et être consommé.

     

    in Le Fou

     

     

  • Guy Goffette

     

    Je connais les visages parce que je les regarde à travers l’étoffe que tissent mes propres yeux, parce que je contemple la réalité qu’ils voilent.

     

    in Epilepsie force douze

     

     

  • Mon docteur indien

                                            

    un documentaire de Simon Brook (en ce moment sur Arte +7)

     


     

    Quand elle a appris qu'elle était atteinte d'un cancer, Marinella Banfi a consulté cinq cancérologues, notant chacun avec des croix dans son petit carnet. C'est finalement au Pr Thomas Tursz, alors directeur de l'Institut Gustave-Roussy, qu'a échu la tâche de soigner la malade rétive. Mais la rebelle qui ne trouvait pas sous nos latitudes l'écoute et la prise en charge attendues est aussi allée chercher en Inde une autre façon de se soigner.

    Quelques années plus tard, Marinella Banfi a proposé au Pr Tursz de refaire avec elle le voyage en Inde pour découvrir la médecine ayurvédique traditionnelle. C'est le périple indien de ce curieux duo — la patiente indocile et le docteur incrédule — que filme avec une pointe d'humour Simon Brook.   Au fil du documentaire au récit maîtrisé et à l'image superbe, Nella et Thomas, comme ils s'appellent bientôt, multiplient les rencontres, de gourous en médecins traditionnels. Elle est convaincue que l'Inde l'a sauvée, lui est piqué au vif de sa curiosité scientifique.  (Valérie Hurier - Télérama)

     

    http://www.mondocteurindien.com/