Loin de la foule déchaînée de Thomas Vinterberg (2015)
Il s'agit de l'adaptation du roman homonyme de Thomas Hardy, publié en 1874
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Il s'agit de l'adaptation du roman homonyme de Thomas Hardy, publié en 1874
Ce n'est que récemment que j'ai compris le principe interne, l'alchimie qui donne la vie. Pour atteindre cette peinture, plus sublime, plus divine encore, je dois toucher à une vérité intime, indicible. Travailler l'insipide. Rechercher encore l'humilité, la liberté vis à vis de la maîtrise acquise. Il faut que je devienne bendan comme on dit en chinois : « idiote » ou « bécasse »... grande théorie des maîtres taoïstes. Avec le temps et l’ivresse, qui sait ? Peut-être y parviendrai-je...
Peu à peu je me suis familiarisée avec cette vie, le compagnonnage du silence et la présence du non-dit. Il devenait nécessaire d'oublier le temps, de s'oublier soi-même ainsi que toutes pensées, opinions, cultures acquises. Je puis alors devenir "bois brut", "herbe au vent" ou "brise du printemps".
in Passagère du silence
Aujourd'hui, dans mon ermitage, j'éprouve un sentiment profond d'osmose avec la nature. Tout espace intérieur possède une ouverture sur l'extérieur. La sève des arbres, le passage fugitif des saisons, la richesse et les variations sans fin de la lumière participent étroitement à la vie intérieure. J’aime mon « aquarium de sérénité », sa relation permanente avec le jardin qui entoure la maison.
in Passagère du silence
J'ai entendu, médiateur entre les hommes et les cieux,
le chant des oiseaux de cette aube terrestre,
qui dit les Harmonies sublimes d'où nous venons,
et vers lesquelles,
en un grand mouvement universel,
nous nous tournons,
plus nobles d'avoir ensemencé,
plus grands d'avoir vécu.
in Souffle de lumière
J’aime par effraction. Les cœurs sont des coffres blindés. J’aime comme un coquelicot entre deux bunkers, un baluchon oublié sur le tarmac des mirages.
cg in Un vanity de vanités (Asphodèle 2013)
Ma fille encore, photo de classe maternelle, beau sourire, délicate, la tête penchée sur le côté devant de gros légos colorés et juste à côté, une enveloppe de physalis, ouverte comme une fleur à quatre pétales, offerte par ma belle enfant.
cg in A la loupe
Toujours laisser une porte ouverte, une brèche, un intervalle, pour que le flux puisse passer, pour pouvoir rester en vie – en éveil – et donc en joie.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)
J’aime bien me parler à moi-même ; je suis toujours présente,
toujours attentive et je n’interromps jamais.
SANS GÊNE
Je suis étendue par terre, avec bouquin, cahier, crayon. Mon chat choisit et mâchouille ses herbes médecine, juste après m’avoir copieusement aspergé la figure de phéromones. Me voilà donc borne territoriale. Ça fait toujours plaisir de se sentir utile.
cg in Purgatoire du quotidien