Jean Dif
Dans mes veines montent la sève
Des feuilles poussent à mes doigts
Je démultiplie les vents
et j’écris comme on tire la langue
in Sous les couteaux des horloges (385ème Encres Vives)
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Dans mes veines montent la sève
Des feuilles poussent à mes doigts
Je démultiplie les vents
et j’écris comme on tire la langue
in Sous les couteaux des horloges (385ème Encres Vives)
Tu as laissé tes hanches
Sur mon âme
dans un certain ordre cosmique dont les termes se renouvellent sans fin soyons langue en ces heures inoubliables redécouvrons le corps dans la phase qui nous a émus au-delà du poème au-delà de la volonté de mort & des mots
in Livre d'Öpame
Alors, voici sa chambre, parfumée
de précédents et de demains, comme un œuf récent,
là où le miroir est suffisamment large pour loger l’univers
In Violin Obligado
Sois doux et intense
Je serai ta bulle ta crypte
Plonge tes doigts dans mon fruit
Perce écorce palpite-moi
cg in Des volcans sur la lune
Je remontais ta montre à tire d’aile
Et rendais à mes bras la vigueur des marins
A ton ventre la souplesse des vagues
A nos baisers l’envoûtement
Et nous avions vingt ans
De clichés
Sous ta gabardine légère
Et tout recommençait de l’orgasme du monde
Dans l’éblouissement soudain des blocs de neige
in Histoire de fjords (Saraswati n°10)
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
cg in Mystica perdita
Cette vie là, c’est un NON à hurler, mais personne ne m’entend, tout s’enlise, se fond dans la soupe de cette civilisation exécrable. La soupe dans laquelle, non, je ne crache pas, mais me noie inexorablement. Pour survivre, je fais donc la planche, me confond au plancher. Ça dit bien ce que ça veut dire, une planche… Un morceau d’arbre mort aux angles droits, dans lequel ne chantera plus jamais aucun oiseau.
cg in A la loupe
Respirer. Soupirer. Jolie guitare emmènes-moi. Je suis une fugueuse, une rêveuse.
J’ai le cœur suffisamment grand pour aimer sans compter. Besoin d’une pause.
cg in Journal 2005