Ruth Bernhard - 1934
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qu’il est bon de fermer sa gueule quelque fois
qu’il est bon de faire ce que la vie demande
et d’un geste déboutonner l’amour
in Oncle Bo (in Traction Brabant 65)
comme à la maison où on doit sculpter sa place dans le marbre des cris
in Têtes blondes
Nos noms s’affichent sur les murs de la ville froide. Avis de recherche. Perdus à jamais. Dans des nids de frelons. Dans la Réalité-nuit. On nous oubliera vite, tu sais. On nous oubliera.
in Chroniques du Diable consolateur
Ecoutez ! J’entends le sanglot des papillons dans la caverne.
La lente trajectoire hivernale. Ressac, sel et sang sous les paupières.
L’horloge folle fait le grand saut quantique.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2010)
Ci-gît l’espoir, ils ont assassiné la poésie-vérité ! me disais-je enfiévré. Ils m’ont eu, mais qui ? Qui tire les ficelles de la résignation.
in Chroniques du Diable consolateur
Chercher le cercle vivifiant, la farouche saveur des marges
où les plantes palpitent dans un froissement de forêt.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2010)
Leur sourire ne se lit plus dans l’expression de leur visage, mais dans leurs orbites vides, parce que leur visage n’ont plus d’expression.
in Le septième jour
« - Cette Vraie-Vie est un leurre ! Si tu restes ici je te prédis une vie bête et sans saveur ! Une vie de routine et d’asservissement, d’ennui et de surconsommation ! »
in Chroniques du Diable consolateur