Johnson Tsang
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et puis ça se fissure
on ne sait pas bien
on n’a plus
qu’une vapeur d’âme
un crachin
in Démolition
C’est une chieuse, je vous l’ai dit, une vraie sauvage, elle se fout d’avoir des belles fringues, des ongles vernis ou une coiffure, même d’être coiffée tout court, mais elle aime la propreté… La vraie propreté, pas celle qui s’obtient en étant fanatique de ménage, d’ailleurs de ce côté-là, on ne peut pas dire qu’elle soit une fée du logis, parfois elle frise même la carabosse… Mais elle a un besoin viscéral d’air pur, d’eau pure, de terre propre, de la propreté des pensées, la propreté de l’âme… et sur ces terrains là, difficile de la prendre en faute. Je lui dis qu’elle se prend pour un vigile au service de Mère Nature, mais elle ne voit pas ça comme ça, pour elle c’est plus profond que ça, vital, essentiel.
cg in sans titre provisoirement
Le savoir ne se distingue pas des rêves, ni le rêve de l'acte.
La poésie a mis le feu à tous les poèmes.
C'en est fini des mots et des images.
Abolie, la distance entre le nom et la chose;
nommer c'est créer, et imaginer c'est naître.
J’aime cet instant où l’écriture tente d’esquisser un sourire sur mes lèvres. Plaisir de patauger dans la boue. J’en tire de la force. Face à moi la grande vitre embuée et derrière, un ciel de novembre avec un sombre rideau qui lentement se referme, funèbre, accablant de tristesse.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Seule avec ma poésie, mes élans, mes désirs, mes passions et mes abîmes,
seule et l’âme toujours et encore assoiffée.
cg in A la loupe
- De quoi tu parles, mon chéri ?
– De ce qui nous entoure ; referme la porte derrière toi, s’il te plaît.
in Le Cow-boy de Malakoff
Et quand j'aurai non plus ce goût de braise
sur une langue de ramier transis
mais la saveur déserte du genêt,
signe libre des normes asservies,
je serai dans le corps de la branche figée
et dans l'essaim des dahlias meurtris.
in Huit sonnets et une berceuse,
traduction par André Belamich