Stasys Eidrigevicius - A Shelter
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Après les prénoms en hiéroglyphes personnalisés
et la création collective de chimères aux noms extraordinaires tels que Cocominou, Mégalodon, Cuculapraline, Proutosaure, Câline, la Cachaume, le Cœur de daisy, Feu, Mon Secret, L'Esterminator et Cœur d'amour,
voici les gribouvitraux
ou comment transformer un gribouillage en œuvre d'art
et la maison en origami (en relief donc, ça tient debout)
Certains inventeurs de génie ont rajouté des mécanismes pour faire bouger des oiseaux ou exploser une bombe...., ou encore de splendides décors intérieurs
Cat Bigney, part of the Oglala Native American indigenous community, waits on the shore of the Cannon Ball river for travelers to arrive by canoe at the Oceti Sakowin camp.
(Oceti Sakowin Camp - crédit photo : Sacred Land Film Project )
En savoir plus, soutenir : http://standwithstandingrock.net/
Viens de le recevoir, un bel ouvrage, avec des collages donc trois des miens (dont celui en couverture qui figure aussi dedans en NB) qui font partie de ma série Indignation/insoumission (2011).
et parmi un beau sommaire, trois textes extraits de Qué wonderful monde (coll. Délit vrai, poésie postale n° 1, Nouveaux Délits éd. 2011).
Une citation qu'on aimerait oublier, mais on ferait mieux de ne pas l'oublier justement, celle du général Ibérico Manuel Saint-Jean (gouverneur de Buenos Aires entre 1981 et 1982 ) :
Nous allons d’abord tuer tous les agents de la subversion, ensuite leurs collaborateurs, puis leurs sympathisants ; après, les indifférents, et enfin les timides.
24 mars 1976, noche negra
No te metas, expression restée tristement célèbre, ne vous en mêlez pas, disaient les militaires à tous les témoins d'enlèvements en plein jour d'hommes, femmes, enfants... 30 000 disparus.... Aujourd'hui on sait, les tortures jamais en panne d'idées, les viols systématiques, les atrocités, les enfants volés, vendus, les "vuelos de la muerte", les corps anesthésiés, jetés dévêtus depuis des avions dans l'Océan, découpés à la scie électrique pour être dévorés par les caïmans dans la lagune, on sait, et l'Argentine tente depuis peu de rendre justice, mais les coupables sont morts de vieillesse ou seulement encore assignés à résidence, dans leurs somptueuses résidences et la bestialité couve toujours, prête à ressurgir au moindre signe de faiblesse, en Amérique Latine comme ailleurs, ne l'oubliez pas...
Au lieu d’une vision à l’exclusion des autres, j’eusse voulu dessiner les moments qui bout à bout font la vie, donner à voir la phrase intérieure, la phrase sans mots, corde qui infiniment se déroule sinueuse, et, dans l’intime, accompagne tout ce qui se présente du dehors comme du dedans.
Je voulais dessiner la conscience d’exister et l’écoulement du temps. Comme on se tâte le pouls. Ou encore, en plus restreint, ce qui apparaît lorsque, le soir venu, repasse (en plus court et en sourdine) le film impressionné qui a subi le jour. La vie dans les plis.