Ota Janeček - Apple orchard in winter - 1951
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Les gens qui manient des sommes d’argent énormes,
si ces gens volaient des poules, le monde irait mieux.
"les chaises dorment toujours debout" jlmi 2005
Avant de plonger
dans les corridors étroits de l’avenir
la chambre se tait.
Dehors,
l’éclat moisi d’un réverbère enlace la nuit
dans l’indifférence sceptique des murs.
De longues ombres à l’odeur violette
traînent sur le trottoir
suivant la pluie,
interminablement,
sans raison apparente pour personne.
D’ailleurs, personne n’est plus là pour personne,
la vie est le tombeau du rêve.
Cauchemar de détails dans le cauchemar plus vaste
de ce quotidien où plus rien ne fait sens
hors les formules complaisantes, minables, pitoyables
qui se métastasent à grande vitesse
dans les viscères chatoyantes des horloges.
Et toi
qui te crois bien à l’abri derrière ton cœur insoumis
tu colles les morceaux
c’est tout.
Rien
que ce que l’émotion vole à la mémoire.
Une fois encore
au bord du matin
la nuit au sourire corrodé s’est fatiguée la première
Sous les arbres, la statue de marbre te sourit
‘’avant que la mort te mortaise à la terre’’
Une idée affreuse, hein ?
En général ce sont les meilleures.
Source : http://jlmi22.hautetfort.com/archive/2013/12/03/l-oeil-la-plume-insomnie-5236925.html?c
ARTIUM a présenté en 2012, l'expostion Piel de gallina, de Regina José Galindo. la première grande exposition en Espagne de l'artiste guatémaltèque, dont les performances sont des métaphores de la souffrance et de l'injustice sociale, notamment la violence envers les femmes, indigènes le plus souvent.
Ma vie est ma voie et ma quête est solitaire. Je puise à toutes les corbeilles, j’apprends et me désespère mais mon seul maître c’est la vie. Longue et ardue cette voie mais tant mieux. Il ne s’agit pas d’arriver quelque part. Facile en théorie mais extrêmement difficile à intégrer au quotidien. Alors nous faisons des efforts, des efforts que nous croyons justes jusqu’à ce qu’une marée furieuse détruise nos belles constructions de justice. Alors par colère ou par sagesse, on renonce à l’effort. Ne reste que la vie. La vie point. Il n’y a rien à espérer, rien à regretter, rien à changer, simplement célébrer !
cg in Journal 1999
Le yoga me transforme et je ressens ça avec une acuité intensifiée. A chaque fois je découvre mon corps d’une façon plus précise, plus étonnante.
Cet après-midi, nous étions sur l’herbe, juste à l’endroit où j’avais eu envie de le faire, au soleil, entourées d’arbres merveilleux et de fleurs, avec un paon qui claironne de temps à autre, surtout pendant que nous chantions le « A ». C’était surréaliste !
Grâce au yoga, je découvre en moi, celle que j’aime. Je me sens capable de bien plus mais je me méfie de l’orgueil. J’aime l’idée du plus vaste que moi, l’idée de ce vaste en moi.
cg in Journal 1999
Faisselle artisanale de brebis, un oignon, herbes fraîches : ici fleurs et feuilles de ciboulette, persil, estragon, sarriette, basilic citron ; huile d'olive, câpres au vinaigre, poivre (le mien est un mélange de 5 baies que j'utilise fraîchement moulu)
Hacher l'oignon et les herbes, mélanger avec la faisselle, rajouter câpres, un bon filet d'huile d'olive et du poivre. A déguster en dip avec des carottes crues et tartiné sur du pain grillé.
Les rivières sont telles sensibles à l’appel de la liberté, rêvent t’elles de vastitude ? Se dégager du corps protecteur des rives, est-ce une mort ou une naissance ? L’eau douce retourne à l’eau salée.
cg in Calepins voyageurs et après ?