Shun Kawakami - affiche pour Tokyo Graphic Passport - 2011
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Des grosses pierres blanches et lisses
Quelques arbres plus loin
Un peintre vide son encrier
À grandes ailes passe un aigle
Nul ne le voit ni l’entend
Seul le pinceau sait où il se trouve
Le soir plus personne sinon l’eau toujours
in Homme Montagne
Mais dans nos sociétés riches et prétentieuses, ce trop-plein d’antennes est sévèrement puni. Les sans-fard inspirent la honte et le mépris, alors ils fanent ou enragent, et c’est le début de l’enfer. On les met dans des hôpitaux, on les force à manger des médicaments pour les remettre droit, on leur enlève la parole puisqu’ils parlent mal la langue de papa et maman, on leur enlève leurs droits, parfois leurs noms.
in Prologue de Et pourquoi moi je dois parler comme toi ?
nous tenons debout par erreur entre nos mains tout s’effiloche nos pas mènent à des soleils mous seuls les sucs digestifs du Rien assurent notre rédemption puisque nulle horloge ne vient confirmer notre perception des miracles
in Une brèche dans la tapisserie des ombres