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  • Trois cailloux dans le fossé de Pierre Gondran dit Remoux

    trois-cailloux-au-fosse.pngPublié chez mon cher éditeur (Cardère), je viens de le lire, Pierre Gondran dit Remoux que  j'avais découvert déjà en le publiant dans le dernier numéro (75) de ma petite revue, et bien je suis tombée raide dingue de ce recueil, à suivre donc...
    « toujours l’enfant, moitié nu, disparu vers l’étang ou le long d’un ruisseau d’amont au crépuscule des crossopes d’été. dans une petite boîte de laiton au couvercle du bleu ciel des tabacs, il montre à sa mère des portefaix bigarrés, lui explique que celui-ci est de telle rigole, celui-là de la berge douce s’avançant dans le sous-bois, ou encore tel autre là où les clématites jettent une arche d’où l’eau apaisée sort fleurie — il rapporte chacun là où il l’a trouvé. »
     
    Au fil du récit poétique, Pierre Gondran dit Remoux dévoile progressivement le sens de ce qu’il nomme ses « morphies » et « métamorphies » : la dérive d’un homme vers une compagnie profonde avec le végétal et une animalité réelle. Ce cheminement débute par ses herborisations toute personnelles, enfantines, et ne se résoudra qu’en abandonnant les ultimes traces de peu qui faisaient encore de lui un humain.
    Pour cet ingénieur agronome, se perdre et se trouver procède d’une même respiration salvatrice : la nécessité de se déstructurer pour atteindre un sens, « [se] perdre dans les bois, et [s]’y trouver bien tout à la fois ». Mais il ne s’agit pas d’un abandon, d’un renoncement : végétaux et animaux sont nommés de façon extrêmement précise, savante (on est vraiment avec lui dans la nature, brute, palpable). Dans un élan authentique, vital, inévitable, Pierre Gondran dit Remoux nous emmène sans détours vers la forêt, l’eau, la tourbière, la fin, le début. On le suit sans résistance, avec plaisir.
     
     
     
  • Petite incursion dans la revue Hélas ! n°5

    Hélas 005.jpgVous le trouverez en cliquant ce lien 

    http://limosino.fr/revue.helas/downloads/H%C3%A9las!-005.pdf

     

    hélas!, revue d’images et de poésie, numérique.

    Ce nouveau numéro présente des textes, des photographies, des dessins autour du thème « De blanc nuages », signés Barbara Albeck, Nelle Andréa, Henri Baron, Laurent Barrera, Militsa Bel, Zoé Besmond de Senneville, Kévin Boeking-Dit-Syndenham, Jacques Boisnais, Mireille Boissel, Maël Bouteloup, Anne-Claude Brumont, Florène Champeau, Évelyne Charasse, Marina Claverie, Stéphanie Cormier, François de Cornière, Crottins verbaux, Timothy Daly, Floupoétique, Cathy Garcia Canalès, Élizabeth Grech, Stéphane Guex, Ida Jaroschek, Injonge Karangwa, Luc Marsal, Frédéric Martin, Laura Mazet, Claire Médard, Minigraphik, Philippe Minot, Cécile Morel, Pierre MP, Oren le Conteur, Romain Ponçot, Mathilde Cécile Salinas, Étienne Orsini, Romain Pié, Viviane Point, Alexandre Poncin, Margaux Radepont, Dimitri Rataud, Brigitte Sensevy, Amanda Spierings, TeKa,  Lou Valse, Galadriel Watson, Sacha  Zamka.

     

    Ce cinquième numéro est également dédié à Eugenia Timoshenko, artiste et poétesse russe, basée à Istanbul, qui nous avait fait le plaisir de nous confier quelques poèmes apparus dans notre premier Cahiers rouges (p.7 et 25) et notre précédent numéro « Chemin de fer » (p.12), et dont nous avons appris le décès très récemment.

     

    Le site www.revue-helas.fr

     

     

     

     

     

  • "Je l'aime nature" et "Le livre des sensations" ressentis par Éric

    Nous ne nous connaissons pas ce retour m'a laissée bouche bée à quel point ça me parle et bouleversée aussi (bon d'accord je suis vite bouleversée mais disons que là, c'est arrivé au moment M), merci à lui, MERCI, deux syllabes tellement essentielles ! Je publie ce message avec son accord.

     

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    Cliquez sur les images pour lire

     

     

     

     

  • Limits to growth - Le rapport Meadow résumé pour les lycéens - 2021

    7_n.jpgCliquez, lisez, téléchargez, partagez :

    https://escapethecity.life/wp-content/uploads/2021/10/Limits-to-growth-resume-lyceen-par-Jacques-TIBERI-escapethecity.pdf


    Aussi méconnu qu’essentiel, le rapport Meadows de 1972, intitulé ‘Les limites à la croissance’ est un des livres fondateurs de l’écologie politique. En voici un résumé destiné, aux lycéens et à leurs enseignants… mais aussi à tous les curieux ! Indispensable pour comprendre pourquoi la décroissance n'est pas une pensée parmi d'autres mais une absolue urgence quoiqu'en disent ceux qui ne veulent pas arrêter la récré dans leurs cours de pilleurs délirants privilégiés....

    Et décroissance matérielle = croissance de tout ce qui est bon pour nous, humanité, comme pour la planète en réalité....

     

    Extrait de ce résumé :

    L E S  S C É N A R I O S  T E C H N O L O G I Q U E S


    Dans cet autre scénario, les chercheurs imaginent que l’on découvre – comme par
    magie – une énergie qui multiplie par 2 les ressources de la planète, sans avoir à puiser
    dans nos ressources naturelles. Un peu comme le réacteur Arc du film Iron Man.
    Le résultat de la simulation montre que, même dans ce cas, l’effondrement de la
    civilisation interviendra… un peu plus tard.
    Autrement dit : même si l’on découvre une super-énergie ultra-puissante, l’effondrement aura lieu. Conclusion : la technologie n’est pas la solution. Car, même si elle paraît « propre »,
    une technologie entraîne souvent des effets désastreux qui ne se remarquent qu’après
    de nombreuses années. La technologie est souvent une façon de déplacer dans le
    temps ou dans l’espace les effets négatifs de la croissance.
    Celui qui explique bien ce phénomène, c’est le chercheur
    français Philippe Bihouix.

    Pourtant, dans les années 1990, des économistes néolibéraux ont imaginé un modèle mathématique concurrent au modèle World 3 : le modèle Dice. Un modèle qui fonde ses simulations sur l’idée que la technologie va compenser les effets négatifs des activités humaines. Et c’est notamment sur ce modèle pro-business que la plupart des gouvernements
    fondent leurs politiques économiques et environnementales… Son créateur, William Nordhaus  est professeur d'économie à l'université de Yale et lauréat du prix Nobel en 2018.

    L E S  S C É N A R I O S S O U T E N A B L E S


    La dernière partie du rapport s’intitule "Transitions vers un système soutenable". Ici, les chercheurs imaginent des scénarios où l’humanité parvient à vivre sans dépasser les limites de la planète. Dans ces scénarios optimistes, nous sommes sortis de l’addiction à la croissance.
    Nous avons aussi changé d’objectifs : plutôt que la croissance du PIB, les gouvernements
    cherchent à améliorer la santé des enfants, la citoyenneté, le bien-être…
    De plus, l’humanité s’est mise à prévoir, à planifier et à appliquer le principe de précaution.
    Enfin, on utilise plus la technologie pour maximiser les rendements et accélérer la croissance, mais, au contraire, pour limiter ou réduire les atteintes de l’homme sur la nature (agriculture, pollution, habitation).
    C’est ce que l’on appelle les right tech, les technologies justes.

    Bref, dans ces scénarios soutenables, le système Terre n’est plus en surchauffe.
    Petit problème : nous aurions dû appliquer les principes de ce scénario depuis 2002 - il y a 20 ans - pour qu’il nous permettre d’éviter le krach !

     

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    "Une révolution de la durabilité vers un monde bien meilleur pour l’immense majorité d’entre
    nous est possible." disait le rapport Meadow en 1972...