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* ATELIERS ARTISTIK & LITTÉRAIRE - Page 5

  • Atelier "Collage & écriture" du 26 novembre

     

    Chez Fourmillard à Cahors, encore et animé par moi-même, un atelier collage libre, suivi d'une récolte de mots pour lancer dans la foulée l'atelier d'écriture. Voici donc les œuvres et la quasi-totalité des textes qu'elles auront inspiré, les manquants seront rajoutés bientôt. Merci à toutes les participantes pour leur enthousiasme !

     

     

    Liliane collage atelier nov 2019.jpg

    L.

     

     

    Jolie tortue, accompagne-moi

    sur mon chemin de vertige

    Ma maison est si calme

    Dans l’orange de ma Vie

    A-G.

     

    *

     

    Elle avait décidé d'aller se promener dans la cité, au calme.

    Elle prenait toujours le même chemin,

    celui qui l'amenait vers la maison de Ludo.

    Ludo possédait une tortue qui vivait en liberté dans son jardin.

    Ludo était beau. Son sourire faisait chavirer son cœur.
    Elle mit une feuille de salade dans sa poche... pour la tortue.

    C'était le prétexte pour voir Ludo, pour lui parler.

    A-M.

     

    *

     

    Une tortue présomptueuse a repéré l’orange perchée retenue par les feuilles d’aloe vera.

    Même pas peur ! Pour se donner de l’élan, croit-elle, il lui faut s’élever un peu sur une colonne,  en direction du but à atteindre et garder tout son flegme.

    J.

     

     

    *

     

    Quand tu sors de la ville, regarde devant et avance sur le chemin. Libère tes pieds et tes rêves et laisse-les te guider vers le calme. Marche tout doucement, ainsi tu auras le temps de voir, au-delà des fenêtres et des murs, le parc s’échapper. Alors, la forêt chaude et humide comme une orange s’ouvrira devant toi. Suis la tortue, sinon tu auras le vertige. 

    L.

     

     

     

     

    *

     

    Vertige de la ville, de sa folie des grandeurs, de sa fureur de réussite, ses bunkers, ses cages, sa croissance, sa vitesse… Tirer sa vie comme un chien en laisse, fatigué, un chien mutant, un chien rouillé. Prendre le chemin de la lenteur, le chemin calme. Renouer avec le rythme de la tortue qui a tout son temps. Sortir du monde, retourner sur la Terre et trouver ce refuge où on peut s’asseoir tranquillement sous un arbre pour déguster une orange.

    C.

     

     

    Joyce.jpg

    J.

     

     

    Je t’offre un baiser

    Au nom de mon émotion

    Que me procure ta posture

    Devant le déchirement de ton portrait

    A-G.

     

     

    *

     

    Elle rêvait de ses baisers.
    Elle les attendait avec impatience.
    Chacune de leur séparations était un déchirement.

    Les moments passés sans lui la rendaient mélancolique.

    Elle restait cloîtrée chez elle, à rêver à son retour.

    Chacun de ses retours était un feu d’artifice.

    A-M.

     

    *

     

    La rupture laisse pantelant. Les émotions, la vie explosent en fragments : du premier baiser au déchirement. Le portrait dans le miroir peut sourire, les postures s’alanguirent, rien n’y fait. Les aiguilles de la douleur s’agitent encore.

    L.

     

     

    *

     

    Ça fait longtemps qu’elle cherche, la bonne posture, le meilleur profil, être belle, désirable. Poser nue face à l’objectif, danser, oser laisser sortir les émotions pour ne plus errer seule dans son désert intime. Étrange désert en pointillés… Trouver la paix, la sérénité. S’ouvrir, à l’autre, à lui, pourquoi pas ? Ne pas reculer, ne pas avoir peur de souffrir encore. Sortir de ce déchirement qui l’empêche de se laisser aller. Oser. Qu’importe la beauté, le désir, juste la confiance. Juste retrouver son centre. Son juste centre.

    C.

     

    *

     

    Déchirement de la séparation. Elle cherche l’oubli, adopte une posture d’abandon après son départ définitif.

    Introspection et réflexion l’invitent à calmer ce trop plein d’émotions. Elle fixe encore son portrait, là sur la commode, comme en hypnose. Elle avait été heureuse, comblée, pense à leurs baisers…Non, cela n’avait pas été un mirage.

    Plus tard, elle cherchera l’apaisement dans la méditation, comme il avait su l’initier. Ce sera sa façon de le rejoindre.

    J.

     

     

    Anne Ga.jpg

    A-G.

     

     

    Quelle abondance me murmure mon âme

    Va vers l’Asie en voyage

    Rencontre la jungle et les coquillages

    Et reviens évoquer ce doux présage

     

    A-G.

     

     

    *

     

    Enfin, elle avait réalisé son rêve :  elle était en Asie.

    Quel pays merveilleux !  Quelle abondance ! Que de mystères !

    Que de couleurs !

    Elle avait bien fait de partir, de s'éloigner de cet homme une fois pour toutes.

    Elle avait emporté sa machine à écrire, celle que son père lui avait offerte.

    Elle allait enfin pouvoir écrire ce roman qui lui trottait dans la tête depuis des années.

    Elle  avait loué une maison pour six mois pour prendre son temps,  pour ne pas être tentée de rentrer.

     

    A-M.

     

     

    *

     

    L’Asie offre des jungles, paysages variés en abondance. Invitation au voyage en permanence

    Où l’esprit curieux est sollicité à chaque pas et cherche à le traduire par des mots.

     

    J.

     

     

    *

     

    C’est un roman écrit il y a très longtemps. La jungle a recouvert le début de l’histoire mais les pierres, les coquillages témoignent. La nature regorge. Mais aujourd’hui, à part l’homme et la femme, rien n’est plus comme avant. L’abondance fait s’écrouler le monde. Le sourire sculpté et énigmatique d’Asie plane, voyage au dessus du chemin parcouru et distille un hypnotique « Restons zen ! ».

    L.

     

     

    *

     

    Maison silencieuse, feu dans la cheminée. Machine à écrire, boîte de chocolats. Rester quelques instants, les yeux fermés, que l’esprit se pose et laisser venir l’inspiration… La couleur, l’envol, le voyage… Un parfum d’Asie vient chatouiller ses narines, effluves, coquillages, oiseaux, chatoiements, chaleur, jungle de sensations… Elle la tient sa corne d’abondance, imaginaire en expansion, l’automne est loin, le portail s’ouvre grand : entre un éternel été.

    C.

     

     

    Anne-Marie.jpg

    A-M.

     

     

    Elles étaient Elles

    Les femmes au féminin

    Elles étaient rêve

    Ces danseuses au singulier

     

    A-G.

     

    *

     

    Elle dansait la vie.
    Elle dansait pour toutes celles qui souffraient, toutes celles qui pleuraient, toutes celles qu’on enchaînait.

    Elle dansait pour toutes les femmes heureuses, pour toutes celles malheureuses.
    Elle dansait pour leur vie,

    pour les cœurs en joie, pour les cœurs en peine, pour les cœurs déchirés, pour les cœurs unis.

    Depuis toute petite, elle dansait.

     

    A-M.

     

    *

     

    Les jeunes ados aujourd’hui regardent en souriant la danseuse de Degas pour la rapprocher de leurs propres danses endiablées.

    Bien qu’elles se sentent féminines, leurs modes de vie en partie libérée les conduisent sur d’autres chemins, d’autres exigences, aspirations.

     

    J.

     

     

    *

     

    Petite fille, tu rêves d’être danseuse, ensuite tu rêves à l’amour. Quelques heures plus tard, te voilà sur le plancher des vaches en guise de parquet de danse. Et tu traines derrière toi toutes les femmes, féminins rêvés, accomplis ou non. Tu es elles toutes.

     

    L.

     

     

    *

     

    Elles, multiples, uniques, magnifiques, Elles, plurielles. Danseuses sur le fil de l’éternel féminin. Elles, filles, mères, grand-mères, solidaires. Mêmes bonheurs, mêmes souffrances, même quête de douceur, d’harmonie. Elles, fragiles, Elles, puissantes, splendides et offertes. Femmes, chacune, toutes, aux couleurs du monde.

     

    C.

     

     

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    C.

     

     

    Aïe j’ai mal à ma pudeur

    Moi qui rêve de douceur

    Pose le sparadrap sur ton couple

    Le coton ne sera plus une entourloupe

    A-G.

     

     

    *

     

    Petite, on l'empêchait toujours de parler.

    C'était comme si on lui avait mis un sparadrap sur la bouche.

    La douceur, elle ne la connaissait pas.

    Alors, elle la rêvait.

    On disait d'elle qu'elle était toujours dans les nuages.

    Et c'était vrai.

    Elle rêvait pour s'évader, elle rêvait pour parler, pour chanter.

     

    A-M.

     

    *

     

    Univers cotonneux, douceur assurée, où il est question de couple en osmose qui rêve de voyages, de tendresse…

    C’est oublier le chaton jaloux et ombrageux qui, pour se venger d’être remisé aux oubliettes,

    À grands coups de griffe, oblige l’infortuné à se couvrir de sparadraps.

     

    J.

     

    *

     

    Vision irréelle du paradis sur terre. Les nuages de coton entourent le couple de douceur moelleuse. L’enfant parfait paraît, c’est un ange ! Dans la solitude de la salle de bains, pourtant, chacun rêve d’un nouveau départ. Avec qui ? Sur quel bateau ? Au réveil, la vie reprend son cours, faite d’accumulation de sparadraps. Seul le chat de la maison n’a pas de ces états d’âme, il attend serein que l’oiseau rentre dans sa cage.

    L.

     

     

    *

     

    Dans le sang, ça coule encore les rêves de voyages inaccomplis, les blessures ancestrales, les parents disparus, les petites coupures à l’âme. Besoin de panser la tête, d’arrêter de penser. Coton, douceur, sparadrap, le rêve d’un cocon, d’un nid, d’une maison, un nid pour deux, un nid avec elle, la belle, dans lequel il se laisserait bercer, où il accepterait de montrer sa fragilité. Un rêve de couple parfait où Cupidon est un beau bébé aux fesses rebondies. L’amour tout doux et tranquille comme un chat endormi. Une petite maison bleue, un rêve oui mais la peur aussi, la peur de la cage qui se dissimule derrière, la cage où l’oiseau sera pris.

    C.

     

     

     

     

     

     

  • Atelier "Collage & écriture" à Cahors

     

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    Chez Fourmillard, 60 rue du Portail d'Alban à Cahors.

    Animé par Cathy Garcia Canalès.

    Deuxième atelier collage & écriture, un vrai moment de détente où on se laisse aller et porter par notre imaginaire : réalisation d'un collage qui lui-même deviendra source d'inspiration pour l'écriture d'un texte Venez vous surprendre, nul besoin de savoir faire, juste prendre plaisir à...

    tarif : 15 euros (13,50 pour les adhérents)


    Inscription obligatoire avant le 22 novembre :

    https://www.facebook.com/events/498039500781541/

     

     

     

  • Atelier "collage & écriture" du 17 octobre

     

     

    atelier collage.jpg

    L.

     

     

    La plante du pied, racine, enfouie dans la douceur des draperies. Le pied qui touche terre, pied humain dégagé de la matrice pour aller marcher sur la terre, toutes les terres. Voyages, rencontres, traces et empreintes dans tous les sols, chaines humaines liées, tissées sous un seul et même soleil. Couleurs, textures, espoirs. Humains circulant comme le sang dans les veines, pérégrinations, pèlerinages, transhumance, exodes. Tous issus d’une même mère, reliée au cordon ombilical de la Terre. Marcheurs en quête de sagesse, exilés en quête de repos.

    Humanité tissée qui trop souvent s’effiloche, dénigrant ses couleurs, sa multiplicité, l’incroyable diversité de ses richesses et la simplicité de ces quelques mots : « Viens, entre, c’est ouvert, qui que tu sois, sois le bienvenu. ».

    La plante du pied, résonnance, tambour de la marche qui nous relie d’un bout à l’autre de la trame. Racines nomades qui devraient pouvoir fleurir partout où le sol les accueille.

     

    C.

     

    *

     

    L’homme revient chez lui. Dans la lumière et les dessins des temples, il a retrouvé le chemin. Sa peau a bruni. Sa maison a changé.

    Dans son foyer, les draperies du lit et la femme ont faim de la nouvelle peau de l’homme.

    L’envie voyage des lèvres aux seins.

    Il gravit l’escalier. Son pied est sûr. Il sait, il sent le désir.

    Dans l’alcôve, berceau de la vie, les tissus et la peau susurrent.

    L’homme sourit.

     

    L.

     

     

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    C.

     

    Pachamama, Terre Mère, te voici en colère. Esprits de la nature qui veillez à l’équilibre, vous voici en colère. Les volcans explosent, les rivières débordent, les sources tarissent, les montagnes et le ciel s’effondrent. Ô vous les Gardiens, esprits totems, vos regards nous foudroient, nous avons réveillé la Santa Muerte, l’avenir est de cendres et de suie, le passage de plus en plus étroit. Puissent les plumes de la sagesse effleurer nos esprits car nos fronts seront marqués par la griffe, la vieille griffe de la Terre, l’antédiluvienne griffe et par la blessure s’engouffreront tous les oiseaux, tous les animaux, toutes les eaux, toutes les flammes. Par la blessure nous ne feront plus qu’un avec toi Pachamama, Terre Mère. Ceux qui survivront seront volcans avec les volcans, lynx avec les lynx, tigres avec les tigres, ceux qui survivront toucheront l’horizon du bout de leurs ailes.

    Esprits totems, les enfants de la Terre apaiseront sa colère et berceront la Santa Muerte jusqu’à ce qu’elle se rendorme et reprenne sa place de gardienne des rêves, d’un nouveau rêve, une nouvelle source. Un nouveau pacte de la vie avec elle-même.

    C.

     

    *

     

    La terre aux temps premiers.

    Pierres, glace, eau

    animaux et chaos

    frémissements et griffes.

    La lune, visage de lait,

    douce comme la plume

    ne sait pas encore la mort.

    Mais tout est là déjà

    frôlement d’aile.

    C’est la source naturelle

    et la porte d’entrée.

    Les côtes étincelantes

    et le crâne ricanant

    disent le chemin à suivre.

    Les animaux attentifs

    le savent bien, tout recommence

    c’est écrit dans le paysage

    évident.

    L’homme-lune sans regard

    flotte au-dessus de l’univers,

    confiant.

     

    L.

     

     

     

     

  • Atelier collage & écriture à Cahors

     

    atelier4_n.jpg

    animé par moi-même

    à la boutique Fourmillard 60 rue du Portail d'Alban à Cahors

     


    Dans un premier temps, quelques pistes seront données pour se laisser porter ensuite par l'inspiration pour réaliser un collage, qui lui-même deviendra une source d'inspiration pour l'écriture. Un échange post-atelier par mail sera possible pour finaliser l'écriture.


    tarif : 15 euros (13,50 pour les adhérents)


    Inscription obligatoire par mail avant le 15 octobre : mc.gc@orange.fr

     

     

     

     

  • Atelier d'écriture "Immersion dans le réel" : les textes

     

    Voici trois textes produits lors de l'atelier "Immersion dans le réel", animé par moi-même dans le cadre du collectif Fourmillard, sur Cahors, le 5 septembre dernier. Pour le plaisir du partage de cette expérience qui fut des plus intéressantes et qui sera très certainement renouvelée.  

     

    sQUARE Olivier de Magny.jpg

    (photo : patoufette)

     

     

    Déambulations

     

    Petit square, végétalisé par la main de l'homme.  Assise sur un banc métallique, je vois, j'entends, je respire. Je goûte seulement à la tranquillité des lieux ; enfin, pas tout à fait ! Non loin d'ici me parviennent les bruits de la ville, et surtout le vrombissement des moteurs automobiles. Deux éléments m'interrogent et appellent mon regard : le gigantisme d'une statue de pierre, un centaure tout droit venu de la mythologie grecque, figé, érigé, scellé depuis et pour des siècles. Et ces escaliers agrémentés d'une voute végétale : où peuvent bien conduire ces larges marches descendantes, dont je ne distingue d'ici que la pénombre, un début d'obscurité...

    Dans le vent bruissant et frissonnant, passants anonymes et pigeons s'animent au cœur du petit square. Mais toi, mon amie perdue, inanimée, évanouie, volatilisée pour toujours dans une nuée de cendre, qu'il m'eut plu de te retrouver ici, de manière impromptue. De t'apercevoir, d'entendre ton rire si familier, si distinctif et qui claironne encore à mes oreilles. Oh oui, t'apercevoir seulement, seulement pour infirmer, pour démentir cette absence de l'amie, à la vie à la mort. Me suffit-il de penser : jusqu'à la mienne tu continueras de vibrer, d'exister pour moi. Alors, peu importe si ton rire n'a pas résonné au cours de cette visite au cœur de Cahors.

     

    Cathédrale Saint Étienne : neuf-cent ans d'histoire chrétienne. Pause en son cloître. Que de formes, que de matériaux employés pour une esthétique parfois disharmonieuse ; au sommet de ses colonnes sculptées : gargouilles, parfois méconnaissables tant l'usure des siècles a fait son œuvre. Édifice en pavés du Quercy - blanc, beige, gris - parfois noircis par le Temps et les frottements. Mon regard vers le ciel, cette envie irrépressible d'échapper à ces lieux dits sacrés ; mais celle, irrésistible, d'aller à la rencontre du souvenir de Vous. Vous mes si chers cousins, catholiques de confession et qui ont si chaleureusement, si joyeusement agrémenté ma vie des décennies durant. Tous "partis". Toute orpheline je reste. Dans ce cloître cadurcien, il m'importait de me relier à vous par le cœur et en pensée. Que vous m'entendiez, j'en doute un peu, et même beaucoup ! Mais que je vous l'dise quand même : votre "Absence" de ma vie me laisse un goût de profonde mélancolie. La vie donnée. La vie reprise, comme le souffle du vent, que la nature engendre et livre à son destin. A quoi bon prier ?... Mon athéisme n'entend rien à cela. Hermétique, mais par tant de sensations humaines habitée, alertée, démultipliée. Vivante.

    Vivante, vibrante cette placette moderne au sol pavé. Toute encadrée de hautes façades érigées et de divers petits commerces au niveau inférieur. Cernée encore de mille et hautes fenêtres, d'où une  légère sensation d'enfermement. Un lieu urbain donc et aménagé pour les besoins des citadins ; y trône aussi quelques spécimens végétaux majestueux aux nombreuses ramifications conduisant au feuillage. Lui-même enguirlandés comme il l'est au cœur de l'été, doivent s'y donner quelques réjouissances nocturnes pour le plaisir des Cadurciens ou estivants de passages.

    Sous ce carré bleu du ciel, nous quatre, assis en terrasse pour y prendre une collation, achevant ainsi notre déambulation dans ce cœur de ville. Réflexifs encore puisque dernière étape de cet atelier d'écriture quelque peu improvisé. Les bruits divers mais continus, le souffle de l'air qui circule de part en part, vient ventiler nos poumons et vivifier notre esprit. Nous seulement faisons silence, car la circulation automobile, incessante, l'écho des voix humaines et même animales tout autour de cette brasserie Velvet emplissent nos oreilles sans discontinuer.

    Tous les sens en éveil. Toute  liberté de penser, de ressentir, de voir, de toucher, d'entendre, de goûter, mais... une liberté assiégée, conditionnée par le contexte, les circonstances du lieu,  du vacarme ambiant, de sa population, de cette agitation propre à la vie citadine : peu appropriée à l'activité intellectuelle en général.

    Retour à la boutique d'Artisanat local où nous ferons lecture des annotations sensitives de chacun. Moments de partage aussi utiles qu'inspirants ; que tout pratiquant peut non seulement comprendre mais apprécier. L'écriture ne se nourrit-elle pas d'échanges, de voyages au sens large, d'émotions, de sentiments, d'expériences, de sensations en tous genres... Oui ! les Passionnés, les "Mordus" de la plume savent bien tout ça !

     

    M-A

     

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    (auteur inconnu)

     

     

    Entre les murs

     

    La ville petite s’est rétrécie : un jardin public, un cloître, un café sur une place. Partout des murs. Pour protéger les pigeons à mes pieds ou pour enfermer le bruit du vent.

    Dans le jardin petit, une rose toute seule, bouge, dodeline sur sa tige érigée vers le ciel. Têtue, elle dit oui, oui, oui au vert, au pourpre, à l’odeur d’épice, tenace. Dans le jardin carré, un centaure dans un carré de terre s’enracine, sans racines. Autour, d’autres carrés de terre imitent un jardin. Le centaure  au corps couleur platane ne bouge pas. Il écoute le silence, entre deux voitures, pas souvent. Au dessus du jardin petit, les briques des maisons sont bien rangées. Elles sont réfractaires au bruit des voix dans la rue et aux bourrasques de vent qui s’agitent dans les feuilles. Une porte en bois s’ouvre toute seule. Les nuages passent très vite, le soleil aussi. Un homme âgé avance avec prudence, il a l’expérience. Son caniche est gris de cheveux aussi. Un pigeon précède deux touristes, un homme, puis sa femme. Tous les trois marchent  à la queue leu leu. Le pigeon est très fier de leur faire visiter le jardin petit. Les pigeons reviennent plus nombreux à mes pieds. Certains nettoient leurs plumes. Ils font comme chez eux, les plantes au pied du centaure sont constellées de chiures blanches.

    Bien protégé, le jardin est entouré de murs en verre, en pierre, de routes. Les plantes ont des barricades. Je sens la grande fraîcheur sous les arbres, la peau frissonne comme les feuilles. Un athlète traverse le jardin petit comme une flèche, il l’a déjà oublié. Je sors aussi. La rose dit toujours oui.

    La ville petite semble encore avoir rapetissée. Au pied de la cathédrale, on dirait un petit enfant. Anciennes terreurs ressurgies de la nuit, sans doute.

    Je passe du jour au noir pour rejoindre le cloître. Odeur d’égout quand la cloche sonne. Le lieu est habité par les chuchotements et les plaintes d’éléphants. Orgue improvisé par les machines sur le toit. Des ouvriers perchés quelque part derrière des bâches orchestrent la litanie. Atonale et envoutante.    

    Dans le cloitre carré, un autre carré de jardin petit. Le bruit des pas dans le gravier de l’allée est assourdissant. L’herbe est bien gardée. Une plante pousse en l’air. Les autres sont bien rangées, géométriques. Le reste de la végétation : mousses pourrissantes et plantes mortes en exposition. A nouveau les cloches. Toujours le dégoût. Je me heurte aux portes fermées, aux barreaux, aux fenêtres occultées par des planches. Silence. Retour des éléphants majestueux.

    Solitaire, sur le gris, un tuyau de cuivre flambant neuf attire l’envie de couleur. Des vitraux répondent avec du ciel dedans. Les colonnes de pierre se veulent légères aussi. Elles sont rugueuses et froides. Pour ne pas oublier, on voit bien la grande croix de bois. Au dessus, des personnages facétieux tiennent un toit avec leur tête. Je cherche l’issue, le soleil. Je lève les yeux. Pour l’éternité, Quasimodo crie sans bruit. Je trouve un peu de lumière et d’air, sans odeur. Une fenêtre ouverte vers le soleil, très haut, invite la chaleur à entrer dans une boule de verre.

    Je ressors. Je n’ai vu aucun oiseau dans le carré rangé du cloître. Dehors, j’ai plaisir à retrouver l’odeur d’épice. La peau est mise en exergue par le soleil.

    La ville petite est vivante et simple. Tout n’est pas loin.

    Sur la place petite, la terrasse du café tend ses tables vers moi, la vie circule ou s’installe. Le vent nous a suivis. Tout le monde a voulu venir ici : un enfant et son papy dans un portable, un livreur pour la pharmacie, les bruits de vaisselle, les voitures, les vélos. Ça crisse, ça chuinte, les portières claquent comme les rires, la musique en passant, un mégaphone incompréhensible. Les cloches avec des rires cette fois-ci. Des moteurs. Ça pue. Silence pendant trente secondes. Ma langue pétille, le diabolo menthe religieusement. Deux hommes mangent leur quatre heures : frites et autre chose qui les rend forts. Ils sont concentrés.

    La place de la Libération est encerclée de bâtisses. Cerné, le vent veut s’en aller maintenant. Il cherche à sortir la tête haute en agitant le drapeau français. Rien n’y fait, il tourne en rond, s’agrippe à un sèche-linge sur un balcon rouillé, le linge bat de l’aile sur place. Il attrape tout ce qu’il peut : des moulins crécellent à toute vitesse, un papillon géant attaché aux fils électriques essaye de s’envoler, odeurs de poisson, de cigarette, de la musique… il envoie tout en l’air. Il tourne en rond sur la place petite sans trouver la libération. Retour dans le drapeau français. Je vois, comme lui, la rue étroite avec un arbre au bout. Un cow-boy arrive. Mais non, il erre sur la place petite et repart par la rue étroite avec un arbre au bout. Le vent s’est engouffré derrière lui. J’ai envie de le suivre.

     

    L.

     

     

    *

     

    Immersion dans le réel

     

    Traversant la place, nous croisons le petit train touristique et son guide dans le haut-parleur nasillard. L’improbable mais bien réel convoi nous suit alors, puis nous dépasse. Nous entrons dans l’enceinte du parc tandis qu’il poursuit son périple perpétuel, laissant la parole aux cloches qui sonnent, implacables, le temps qui passe ici-bas.

     

    Nous y voilà. Le parc petit, le banc où je suis assise avec dans mon dos le bourdon agressif de la circulation, puis soudain une vague dans les arbres : le vent avec sa présence animale, réconfortante, qui se frotte aux poumons. Une dame plutôt âgée passe près de mon banc, ce bruit que font les semelles quand elles grattent le gravier. L’entrée du parc, en face, est comme une entrée en scène : celle de trois hommes et une femme. L’un deux en t-shirt vert a des lunettes suspendues à l’encolure, de celles qui ont la couleur des yeux de mouche. Puis entre, un autre homme, sportif, short noir, baskets, les yeux rivés sur son portable. Le vent toujours semble vouloir nous dire quelque chose. Peut-être à propos de notre insignifiance. C’est du vent, dit-on, comme si nous ignorions sa puissance.

     

    Une dame, la démarche à la fois tranquille et assurée, contourne mon banc et passe devant, sa longue jupe flotte au vent tandis qu’elle s’arrête devant la boîte à lire. Quelque chose de digne et profond émane d’elle. Un pigeon se dandine, s'approche sans crainte, tandis que je surprends dans une grande façade vitrée, le vol vif des hirondelles et le coq d’une girouette qui au plus haut perché, se permet de tutoyer les nuages.

     

    Deux jeunes femmes se sont arrêtées près d’un bac d’aromatiques, elles hument, charmées, le parfum que la menthe a laissé sur leurs doigts. De l’autre côté, un caniche gris, au bout d’une longue laisse, pisse sur un triangle de pelouse. Un gang de pigeon tourne autour de son maître dont un bouquet d’arbres ne me laisse entrevoir qu’un bras et une montre mais pas la main qui tient la laisse. Le gang de pigeons, se foutant bien des montres, se dirige droit sur moi. Me racketterait bien de quelques miettes si j’en avais. Au sol : une multitude de mégots non comestibles.

     

    Entre une jeune fille en robe bleu roi et lunettes de soleil, nous échangeons un sourire. Puis arrivent en sens inverse, deux dames aux cheveux argentés, dynamiques. L’une d’elle dit à l’autre : « je n’ai pas vu la pub, d’habitude ils en parlent à la télé » et le vent vient balayer la suite.

     

    Les gens, dans un mouvement quasi incessant, fendent le parc, mains dans les poches ou transportant un ou plusieurs sacs ou bras le long du corps, quand ils n’ont pas un portable greffé à la main. Sur le tour de ville derrière moi, le déplacement des autos, plus incessant encore, mais le parc a une présence qui semble cependant plus forte qu’elles. Circulation de sève. Le ciel est bleu parcouru de nuages en transhumance, les arbres bougent comme des voiles. Sur mon banc, immobile, je voyage aussi.

     

    Un papillon blanc comme une page : apparu, disparu, au milieu des plantes. Une légère odeur de cigarette me picote les narines, des corbeaux ont quelque chose à dire. Un homme accompagné d’un autre cherche un livre dans la boîte à lire qui n’y est plus, douceur et amour semblent les envelopper.

     

    Le parc, petit et un sentiment de paix : je pourrais rester là encore longtemps à sentir la vie tout autour de moi.

     

    Nous quittons le parc, marchons en silence, les sens déployés, vers la cathédrale. Ses parties les plus hautes sont quadrillées d’échafaudages et bandées de toile de protection grisâtre et légèrement transparente. Curieux cocon. Le bourdonnement d’une machine, à tailler ou à poncer, met une ambiance bizarre. À l’intérieur même de la cathédrale, la résonance est impressionnante, comme la vibration futuriste d’un autre monde plutôt inquiétant, oppressant. Cela m’évoque dans un flash, un tableau de Zdzisław Beksiński.

     

    Nous ressortons aussitôt, du côté du cloître. Cloître, claustrum, clôture. Autant je n’aime pas les clôtures, autant je n’ai jamais détesté les cloîtres. Paradoxe. Ou peut-être parce qu’ils sont comme un refuge dans la ville.

     

    Peu de monde, les pas résonnent posément sous les voûtes des galeries, les cloches sonnent trois heures. Dans le quadrilatère central, à ciel ouvert, de mornes buis taillés en lignes droites au plus près du sol : certains gardent la marque de dévoration des pyrales. Un assemblage étrange de cartons peints, de mousse défraîchie et autres plantes coupées, sert de présentoir pour des têtes de licornes  imprimées, découpées, peintes et collées elles aussi sur du carton : des enfants sont passés par là mais leur vivacité a vite disparu, n’en reste qu’un emballage vide. Au centre du quadrilatère, un cercle de buis garde des lavandes encore en fleurs, mais les lieux sentent la vieille pierre et la pisse plus que les fleurs. C’est décevant. Il manque le murmure d’une fontaine pour irriguer ce cœur lourd et asséché.

     

    Cloître. Lieu de recueillement et de déambulation où les gens parlent à voix basse, comme si cela s’imposait, mais les travaux sur la cathédrale ne respectent pas la règle. Sur un des piliers, un dragon me montre sa croupe, sur un autre, un sphinx semble attendre pour l’éternité, une question qui ne viendra plus. La pierre noircie par le temps, porte le poids de ses chaînes. Au sol : des galets alignés, sertis dans un ciment, galets de rivière, chacun d’eux prisonnier, bien rangé, à sa place… Rêvent-ils d’être roulés à nouveau par les eaux ?

     

    Soudain, le soleil vient illuminer une série d’arcades, les sculptures des chapiteaux prennent du relief, les figures plus haut sur la corniche deviennent plus expressives. Si elles n’étaient pas muettes, qui sait tout qu’elles pourraient nous dire ? Côté soleil, le clair calcaire du mur bas sur lequel reposent les piliers, est chaude. J’y pose la main et pense aussitôt à toutes les mains qui s’y sont déjà posées. Chaînes humaines.

     

    Les espaces clos sont faits pour en sortir, nous retraversons la cathédrale, je lève les yeux vers la vaste coupole. J’ai toujours aimé aussi les coupoles, ce ciel fait à main d’hommes, si féminin.

     

    Il est temps de regagner la vie urbaine. Retrouver la place en pente, toute en longueur, celle dite de la Libération et s’installer en terrasse de café. Les sens sont à nouveau surchargés d’informations. Une voix d’enfant parle fort dans le portable du grand-père. Sous la croix verte clignotante de la pharmacie, la température de la ville : 23°. Pas de fièvre, juste une petite brise légère qui fait penser au bord de mer. Un vélo a les freins grinçants et revient le petit train qui déroule sa dictée monotone à sa cargaison de touristes. Devant la terrasse, une voiture rouge s’arrête, le conducteur sort en laissant une passagère à l’avant et un chien à l’arrière. Il revient vite pour ne pas créer de bouchon, nuire à son prochain, car déjà une autre voiture est là. Voitures, voitures… Ici ce sont elles qui dominent.

     

    Les cloches sonnent, une fois. Passent des baskets étincelants de paillettes, pantalon rayé, sac bleu éclatant, les couleurs que les humains arborent comme des plumages, que racontent-elles ?

     

    Tasse de café, chaleur, amertume sur la langue, de celle qui réveille. Un moulin à vent géant multicolore tourne, ne tourne plus, tourne encore… Décalé. Plumages encore : veste jaune, basket blancs, veste bleu, sandales noires, les couleurs vives ne sont pas si fréquentes. « Gris et noir ça ferait chic », dit une passante à son compagnon, bribes de paroles saisies au vol. La mini-jupe en skaï beige d’une jeune femme rutile au soleil, attire l’attention. Le regard serait-il une pie ?

     

    Une voiture blanche est heureuse de montrer qu’elle a une boite à rythme sous le capot. Des poches en plastique, des papiers, blancs eux aussi, traînent par terre, désœuvrés, s’agitent comme des pigeons. A l’autre bout de la place, un homme en t-shirt rouge assis sur des marches, parle très fort dans son téléphone et sa main libre parle aussi vivement, le rouge est une couleur énergique. Une femme passe, elle aussi au téléphone, conversations intimes qui n’ont plus rien d’intime.

                                                                                                                                       

    Deux jeunes hommes quittent la table d’à-côté, le plus grand me sourit, un beau sourire franc. Un autre jeune homme plus bas sur la place passe avec deux grands chiens en laisse, un homme âgé avec deux petits qui trottinent librement. Évolution naturelle.

     

    Une rue en pente débouche sans prévenir sur la place, frôlements tendus de voitures mais pas encore de tôles froissées. L’homme en t-shirt rouge s’est levé, parle toujours très fort au téléphone, puis sort de scène, remplacé par un couple de cyclistes. L’homme, casque sur la tête, la femme, casque au guidon. Le moindre détail peut en dire long, ouvre la porte à l’interprétation. Un autre couple de cyclistes, plus âgé, marche, chacun poussant son vélo.

     

    Dès que le ballet automobile s’arrête un instant, les voix humaines aussitôt habitent les lieux, mais les moteurs reprennent vite le dessus. Peut-être pour cela que certains parlent si fort au téléphone. Un moineau sous la table, minuscule : apparu, disparu. A t-il vraiment été là ou bien était-ce le fantôme d’un passé révolu ?

     

    Un petit chien au bout d’une laisse rouge ne cesse de se gratter, tandis que ses humains boivent un coup sans prêter aucune attention à son problème. Deux autres petits chiens, blancs et grassouillets, sont attachés à un couple, celui de la femme n’est pas autorisé à suivre sa maîtresse dans le bureau de tabac, il doit attendre sagement dehors avec le maître en t-shirt rose. Plumage pas si commun chez le mâle de notre espèce. Voilà que Mr t-shirt rouge réapparaît sur scène, il ne parle plus au téléphone, il a l’air un peu perdu. Apparu, disparu.

     

    Il est temps de quitter à notre tour la salle d’immersion dans le réel. 

     

    C.

     

     

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    (photo non contractuelle, la Dépêche)

     

     

     

  • « Immersion dans le réel », atelier d’écriture déambulatoire à Cahors

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    Atelier d’écriture en extérieur proposé et animé par Cathy Garcia Canalès, pour aiguiser ses sens : observer, écouter, humer, ressentir et transcrire.  Atelier en cinq étapes, dont trois à l’extérieur de la boutique. Prévoir de marcher un tout petit peu et apporter un carnet, un crayon et de quoi boire un café ou autre boisson.

    Rendez-vous à la boutique Fourmillard à 14h.

    Durée : environ 3 heures

     

     

     

     

  • « Immersion dans le réel », atelier d’écriture déambulatoire à Cahors

     

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    Atelier d’écriture en extérieur proposé et animé par Cathy Garcia Canalès, pour aiguiser ses sens : observer, écouter, humer, ressentir et transcrire.  Atelier en cinq étapes, dont trois à l’extérieur de la boutique. Prévoir de marcher un tout petit peu et apporter un carnet, un crayon et de quoi boire un café ou autre boisson.

    Rendez-vous à la boutique Fourmillard à 15h.

    Durée : 3 heures.
    Tarif : 15 €/personnes.

    10 % de réduction pour les adhérents à l’association Fourmillard.

    Sur inscription avant le 25 juin par mail à mc.gc@orange.fr ou directement à la boutique. Trois inscriptions au minimum, sinon l'atelier sera reporté à une date ultérieure.

     

     

     

     

     

  • Atelier d’écriture ludique et original à la Maison Jacob à Castelnau-Montratier

     

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    “aucune compétence littéraire n’est requise sinon l’envie de se divertir en se laissant guider dans une approche stimulante et ludique de la création littéraire sans effort…”
    L’atelier est ouvert aux petits (à partir de 6/7 ans) comme aux grands, adultes ou enfants . Vous pouvez venir seul(e) ou en famille. Il faut juste apporter de quoi écrire!
    La première séance aura lieu pendant les vacances de Pâques, le mercredi 24 avril de 15h à 17h dans la salle de réunion de la maisonJacob au deuxième étage.
    N’hésitez pas à en parler autour de vous!
    Nous vous attendons nombreux!

    NB: Tarifs: 12 euros la séance; 10 euros pour les adhérents de l’AMJ et les familles.

    Si vous désirez participer, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire par téléphone avant le 20 avril :
    06 73 27 44 79
    06 84 60 23 38

     

     

     

  • Atelier d'écriture ludique chez Fourmillard, proposé et animé par Cathy Garcia Canalès

     

     

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    Imagination et créativité sont stimulées par des jeux de contraintes, venez vous surprendre ! 
    Chaque phase de création est suivie d’un temps de lecture et de partage. 

    Places limitées : 8 personnes maximum.
    * 3 personnes minimum.
    15 €/personne, sur inscription uniquement.

    samedi 2 février à 14h chez Fourmillard, 60 rue du Portail d'Alban à Cahors

    Contact pour infos et inscriptions : 
    mc.gc@orange.fr 

     

     

     

     

     

  • Atelier d'écriture ludique multigénérationnel

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    Je propose un atelier d'écriture ludique multigénérationnel >>> "Mon portrait fantastico-poétique" !!!

    Pas besoin de réfléchir, juste on s'amuse !

    Ce temps de création s'adresse à tout public de 6 à 106 ans, nulle compétence n'est requise sinon l'envie de s'amuser. 

    Apportez juste de quoi écrire (crayon, feuilles ou cahier) et venez vous surprendre vous-même en laissant le hasard jouer avec votre imaginaire. ) 

    Lieu : la boutique Fourmillard, 60 rue du portail d'Alban à Cahors

    Durée : environ deux heures (variable selon le nombre de participants). Démarre à 15 heures !

    12 euros par personne, 10 pour une même famille. Sur inscription et pour: 4 personnes minimum

     


    Contact pour infos & inscription: 

    https://fr-fr.facebook.com/events/2123679091214745/

     

     

  • Atelier individuel d'aide/accompagnement à l'écriture chez Fourmillard

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    En plus des ateliers d'écriture que j'anime déjà chez Fourmillard, je vous propose dès aujourd'hui une aide à l'écriture & du conseil littéraire très personnalisé, en séance individuelle donc et sur rendez-vous.

    Vous écrivez et souhaiteriez avoir un regard extérieur sur vos travaux ? Besoin d'une assistance rédactionnelle pour améliorer, affiner, potentialiser un travail particulier ? Alors c'est pour vous !

    Tous genres et styles de documents sont bienvenus. Il ne s'agit pas d'en questionner le fond, mais de vous aider à mieux mettre forme et fond en adéquation. Cette aide a pour but non seulement de vous soutenir sur l'écriture d'une œuvre spécifique, mais aussi et surtout de vous donner des outils, afin de développer votre propre acuité critique vis à vis de votre travail et pouvoir ainsi progresser à votre rythme. 


    15 euros/l'heure (13,50 pour les adhérents).
    Sur rendez-vous seulement.

    Contact pour infos : mc.gc@orange.fr 

     

    Fourmillard, 60 rue du Portail d'Alban, 46000 CAHORS

    https://www.facebook.com/Fourmillard/

     

     

     

     

     

     

     

  • Mon prochain atelier de création littéraire & ludique, samedi 29 septembre

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    à la boutique Fourmillard

    60 Rue du Portail Alban, 46000 Cahors

     


    Imagination et créativité sont stimulées par des jeux de contraintes, venez vous surprendre ! Chaque phase de création est suivie d’un temps de lecture et de partage. 

    Places limitées : 8 personnes maximum.
    12 €/personne, sur inscription uniquement. 

    Contact pour infos et inscriptions : 
    mc.gc@orange.fr 

    sur la page Fourmillard

    https://www.facebook.com/events/455437088289514/

     

    ou directement à la boutique !

     

     

     

     

     

     

  • Mon prochain atelier chez Fourmillard

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    Atelier technique littéraire proposé et animé par Cathy Garcia Canalès.

    Cet atelier s‘adresse à toute personne qui écrit et qui souhaiterait s’améliorer, affiner, potentialiser son talent ou qui aurait besoin d’un regard extérieur sur un travail en particulier. 
    Il faut donc apporter un chantier d’écriture déjà en cours ou finalisé, quel qu’en soit le genre et la forme et, très important, se sentir prêt(e) à le remettre en question, afin de pouvoir réellement en dégager le meilleur.

    Le travail en commun va permettre à chacun de développer constructivement son esprit critique, tout en acquérant des outils permettant de développer et affirmer son originalité propre. 
    L’animatrice donne à chacun des conseils et suggestions personnalisés, vous aide à mieux cerner les forces et faiblesses des textes présentés.

    Places limités : 6 personnes maximum.
    15 €/personne, sur inscription uniquement.
    Contact pour infos et inscriptions : 

    https://www.facebook.com/events/280826102516743/?notif_t=plan_user_associated&notif_id=1536404289706340